Les Burundais démarrent l'an 3 de l'ère Ndayishimiye dans une misère indicible doublée de violation de tous les droits humains, dixit le CNL

L'Etat de droit reste un vœu pieux tandis que le respect des droits de la personne humaines et les libertés fondamentales sont loin d'être une réalité.A l'instar de plusieurs défenseurs des droits humains ayant braqué leurs projecteurs sur le terrain burundais au cours des deux dernières années, le parti CNL note aussi « la persistance des cas d'arrestations suivies des emprisonnements arbitraires, des disparitions forcées...le verrouillage de l'espace politique »

Par
Burundi Daily
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22.6.2022
Categorie:
Politique

Alors que le général Evariste Ndayishimiye entame cette semaine l'année 3 de son septennat, le Congrès national pour la liberté, CNL, principal parti d'opposition, s'indigne de son bilan catastrophique après deux ans à la tête du pays.

Dans une déclaration dudit parti, signée par son Secrétaire général, en l'occurrence l'honorable Simon Bizimungu, le parti CND a déclaré que le général Ndayishimiye a déçu le peuple burundais qui « avait nourri l'espoir du changement à travers ses orientations pleines d'engagements ».

Aujourd'hui, s'indigne le parti CNL, « le peuple burundais et les partenaires restent dans l'attente des réformes structurelles concrètes et crédibles ».

Plus qu'une déception, le parti CNL subodore en lui une certaine incapacité d'action pour lier l'acte à la parole.   Seul contre tous, le général Ndayishimiye serait rongé par un sentiment d'inutilité dans la marre au diable dominé par des faucons du régime ; plus rebelles qu'autre chose.

D'où les «incohérences des discours tenus par le chef de l'Etat et ceux des responsables du parti au pouvoir dont il est issu ainsi que l'agissement de certains responsables administratifs du sommet à la base ».

Ainsi, vu sous l'angle du parti CNL, le bilan se décline en manque/déficit.

L'Etat de droit reste un vœu pieux  tandis que le respect des droits de la personne humaines  et les libertés fondamentales sont loin d'être une réalité.

A l'instar de plusieurs défenseurs des droits humains ayant braqué leurs projecteurs sur le terrain burundais au cours des deux dernières années, le parti CNL note aussi « la persistance des cas d'arrestations suivies des emprisonnements arbitraires, des disparitions forcées...le verrouillage de l'espace politique ».

Le tableau peu glorieux brossé par le CNL après deux ans de présidence du général Ndayishimiye comprend aussi « la discrimination à caractère politique, la prévalence de la corruption, la gabegie, le clientélisme, le monopartisme érigé en mode de gouvernance ».

Selon le parti CNL, si rien ne change, il y a risque de  voir émerger au Burundi « deux peuples sur une même nation : une classe sociale richissime face à une masse paupérisée ».

Pour remonter la pente, le CNL recommande aux autorités burundaises de promouvoir « l'accès équitable de tous les fils et filles du pays ».

Cela  n'a rien à voir avec le partage du pouvoir c'est plutôt « un droit intangible et une base de la cohésion nationale », a conclu Honorable Simon Bizimungu, secrétaire général du CNL.

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