Les décisions rabat-joie se télescopent, sous l'ère Ndayishimiye : Exit primes de bilan et autres gratifications dans les entreprises avec actions de l'Etat

Selon de nombreux observateurs, le régime CNDD-FDD s'use à régler des comptes de façon ciblée au lieu de penser son développement intégral comme promis lors de la campagne électorale. Aux yeux de l'opinion, le front sur lequel il est le plus ardemment attendu est notamment en rapport avec la lutte contre la corruption et les malversations économiques : ces deux fléaux doivent être jugulés pour pouvoir remettre le pays sur les rails du progrès.

Par
Burundi Daily
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18.3.2022
Categorie:
Politique

La série noire des mesures crève-cœur est encore loin de son épilogue au Burundi.

Après l'amère décision visant des propriétaires de vaches/chèvres/moutons... qui sont désormais sommés de les garder à domicile et les y nourrir, celle des propriétaires de bâtiments et autres ouvrages érigés au-delà de l'espace autorisé, celle des taxis-motards/vélos/tuk-tuk obligés de vider les lieux au centre-ville de Bujumbura, c'est autour des cadres et agents prestant au sein des entreprises publiques et parapublique d'en prendre une salve essentiellement lacrymogène.

Ils sont désormais sevrés de leurs «primes, tantièmes, gratifications et primes de bilan ».

« J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que l'octroi des tantièmes, gratifications et primes de bilan est suspendu à partir de l'exercice 2021 pour toutes les banques, les sociétés et entreprises publiques et parapubliques dans lesquelles l'Etat du Burundi est actionnaire », a déclaré dans une correspondance adressée au gouverneur de la banque centrale, BRB, aux directeurs généraux et administrateurs directeurs généraux des entreprises publiques et parapubliques.

Selon le ministre Domitien Ndihokubwayo, cette décision qui fait froid dans le dos s'inscrit «dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues de la retraite organisée par le président de la République à l'intention des hauts cadres de l'Etat au stade Ngoma de Gitega du 4 au 5 mars 2022 ».

Selon de nombreux observateurs, le régime CNDD-FDD s'use à régler des comptes de façon ciblée au lieu de penser son développement intégral comme promis lors de la campagne électorale.   Aux yeux de l'opinion, le front sur lequel il est le plus ardemment attendu est notamment en rapport avec la lutte contre la corruption et les malversations économiques : ces deux fléaux doivent être jugulés pour pouvoir remettre le pays sur les rails du progrès.

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