Le magistrat suprême tacle juges et magistrats au nom du peuple : Le comble du cynisme
En parlant de la corruption qui gangrène l'appareil judiciaire, le Chef de l'Etat burundais n'apprend rien au citoyen Lambda. Mais il étonne en ce sens qu'il se plaint de la corruption qui sévit dans le secteur de la justice alors que tous les services publics, quel que soit le domaine, sont monnayés au vu et au su de tous. Ndayishimiye le sait mieux que quiconque.Son épouse, Angéline, est l'un des artisans clé de cette gangrène qu'il prétend combattre. Elle est allée jusqu'à céder aux Guinéens, du riz gracieusement donné au Burundais en proie à la faim.
Ces derniers jours, le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a le verbe haut en vers l'appareil judiciaire qu'il traite de corrompu jusqu'à la moelle des os.
Il se présente comme l'unique saint dans un système pourri. « Si nous avions au moins 70 juges non encore corrompus, le Burundais serait sauvé et se remettrait illico sur les rails du progrès », a récemment déclaré le chef de l'Etat burundais lors de la rentrée judiciaire.
En parlant de la corruption qui gangrène l'appareil judiciaire, le Chef de l'Etat burundais n'apprend rien au citoyen Lambda. Mais il étonne en ce sens qu'il se plaint de la corruption qui sévit dans le secteur de la justice alors que tous les services publics, quel que soit le domaine, sont monnayés au vu et au su de tous. Ndayishimiye le sait mieux que quiconque.
Son épouse, Angéline, est l'un des artisans clé de cette gangrène qu'il prétend combattre. Elle est allée jusqu'à céder aux Guinéens, du riz gracieusement donné au Burundais en proie à la faim.
En moins de trois ans de règne de Ndayishimiye, son épouse a transformé le domicile familial de Kwibubu en commune Giheta, en une véritable mégapole à faire rêver.
Pour contrôler les faits et gestes de son époux, peser de tout son poids dans la balance et influer dans l'attribution des postes et des marchés, Angéline Ndayishimiye emménage au sein de la présidence. C'est elle qui fait et défait les rois. Elle incarne un régime corrompu au sommet et Ndayishimiye le sait bien.
Par ailleurs, le chef de l'Etat qui crie aux magistrats corrompus n'a rien fait à ceux qui ont prix 54 milliards de FBU destinés à un barrage. Il a vociféré une fois avant que les as de la corruption ne lui clouent le bec définitivement. Ndayishimiye a attaqué l'ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, notamment pour enrichissement illicite. Sans jamais oser lui piquer le fric illicite.
Ndayishimiye n'ose pas s'attaquer ouvertement au général Prime Niyongabo, un chef d'état-major archi corrompu et présent dans divers domaines commerciaux. Ndayishimiye berne le peuple pour le distraire. Pendant que son équipe à lui pompe le fric, illicitement.
Tôt ou tard, il s'expliquera devant le tribunal de l'Histoire.
