D’autres disent que c’est un projet personnel d’Evariste Ndayishimiye et de son épouse qui s’investissent dans tous les aspects des affaires au Burundi. Après tout, il existe une autre société, PRESTIGE, à qui le président a octroyé l'accès en premier à tous les dollars avec pour mission d’importer du carburant dans le pays. C’était après avoir mis à l’écart INTERPETROL qui avait assuré l’approvisionnement du pays en carburant même au plus fort de la guerre.
Selon des sources concordantes, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye serait en train de négocier avec son congénère congolais, Félix Tshisekedi pour faire de l'est de la RDC le point de chute de ses militaires (plus de 5000) chassés de la Somalie.Dans l'absolu, l'économie burundaise ne devrait pas pâtir de ce désengagement, dans la mesure où le trésor public ne ressent pas jusque-là les retombées financières de cette mission de maintien de la paix en Somalie.
« Ceux qui étaient riches alors qu'on était des pauvres, au bas de la société, se disent aujourd'hui malheureux parce que le pauvre d'hier est monté en pleine lumière. Parce qu'ils sont assis aujourd'hui avec les pauvres d'hier, ces riches se disent malheureux » a déclaré le président burundais, Evariste Ndayishimiye.
Le président Obasanjo, dans sa sagesse légendaire, n’a pas manqué de rappeler une vérité élémentaire : « Les investisseurs ne sont pas des agences de développement. Ils ne viennent pas distribuer des pansements ni offrir des sermons ; ils cherchent du rendement. » Investir, mesdames et messieurs, ce n’est pas un acte de foi, c’est une quête pragmatique. Les investisseurs regardent où ils posent leurs valises, et pour eux, les terrains minés de corruption, d’instabilité politique et de misère généralisée ne sont pas des destinations de rêve.
Le Burundi est un exemple parfait de l’échec des nations. Mais les nations ne sombrent pas uniquement à cause des décisions de leurs dirigeants ; elles échouent aussi parce que leurs citoyens se résignent à l’échec. Depuis l’indépendance, le Burundi a connu 15 gouvernements distincts (selon les classifications), chacun ayant pris des décisions contribuant à l’instabilité actuelle. Pourtant, aucun régime n’a atteint le niveau d’inefficacité du gouvernement actuel, dirigé par le Président Évariste Ndayishimiye.
D'entrée de jeu, il sied de rappeler que les loups du CNDD-FDD sont toujours à l'affût pour faire main basse sur le moindre dollar qui atterrit dans la cassette de la banque centrale. Leurs appétits gloutons son inassouvissables. Les investisseurs en sont au courant. C'est ainsi qu'ils ne se bousculent pas sur le portillon. Le cas du docteur Christophe Sahabo, ancien directeur général de Kira Hospital, qui se meurt en prison pour avoir tenté de leur barrer l'accès à la manne financière de cette structure sanitaire moderne, fruit des investisseurs étrangers.
A l'échelle planétaire, Evariste Ndayishimiye est sans nul doute l'unique chef de l'Etat qui pleurniche, résigné et incapable de sévir face aux cadres et agents qui s'en mettent plein les poches au lieu de se soucier de l'intérêt commun. Croit-il en ce qu'il dit ou présente-t-il simplement des larmes de crocodile pour se faire bien voir devant des burundais affamés ?
Selon les données actuelles, le potentiel minier du Burundi est fait des éléments suivants : (a) d'importantes minéralisations de nickel de classe mondiale (6% des réserves mondiales), accompagnées de cobalt et de platine ; (b) des gîtes d'étain, de coltan, de vanadium, d'or, de wolfram et de terres rares ; (c) de minerais industriels, comme les phosphates, le calcaire, le kaolin, l'argile et divers autres matériaux de construction.
Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance.
De fil en aiguille, Angeline a pris le contrôle de l'approvisionnement en carburant, du stock de devises encore disponible, de l'industrie sucrière et des sociétés de télécommunications. En moins de 4 ans, ils sont devenus le plus grand propriétaire foncier (en achetant un centimètre) et ils sont maintenant la famille la plus riche du Burundi.Plus culottée qu'aucune autre première Dame du monde, Angeline Ndayishimiye a envahi toutes les sphères de l'aide au développement.
Alors que le ministre chargé des finances justifie la pénurie par celle des devises dans le pays, le chef de l'Etat et son premier ministre évoquent le trop-plein de véhicules importés annuellement par les Burundais.Leurs points de vue croisés montrent à suffisance que les uns et les autres se fourvoient ou versent dans des mensonges éhontés.
Aucune délégation n'est venue par exemple d'Afrique de l'Est. Même la Tanzanie a boudé la fête malgré ses accointances avec le parti présidentiel au Burundi, CNDD-FDD. D'aucuns estiment que cette absence serait liée à la confirmation, en appel, de la détention à perpétuité du général Alain Guillaume Bunyoni, jugé trop proche des faucons du régime en Tanzanie; qui, dit-on, le préfèrent à Ndayishimiye comme président du Burundi.
Dans un creux et pompeux discours à la Nation délivré ce mercredi à l'occasion de la commémoration du 4ème anniversaire de son investiture, le général Evariste Ndayishimiye a amusé la galerie par cette déclaration doublement fracassante et idiote : « Les lamentations actuelles des Burundais portent sur la pénurie des produits importés et non sur leur capacité financière à s'en procurer ». Evariste Ndayishimiye les a pris alors pour des « ingrats ».
Dix-neuf ans après que le parti CNDD-FDD est au pouvoir, les hauts responsables sont bien obligés de se rendre à la triste évidence : l’avion « Burundi » n’a plus de pilote, il est entrain de s’écraser, et le peuple avec. Est-ce à cause de l’absence du pilote dans le cockpit ? Existe-t-il un pilote, mais qui ne dispose pas de capacités nécessaires de pilotage, pour conduire ce gros avion « BURUNDI », et le conduire à bon port ?
Corruption de haut vol au sein de l'administration publique, marchés publics volontairement truquées, détournements de fonds publics, les exemples sont légion. Mais le plus récent et non moins inquiétant est la récente révélation sur l'achat des dollars organisé par le pouvoir à la frontière avec la RDC.Selon des opérateurs économiques congolais, le régime burundais a rassemblé ses agents le long de la frontière avec la RDC pour rafler les dollars des Congolais qui veulent entrer sur le territoire burundais en leur distribuant des francs burundais à vil taux.
Dans le domaine économique, c'est le chaos artistique. Tant et si bien que même le chef de l'Etat en a le tournis. Et pour preuve. Alors que c'est lui et lui seul le faiseur de rois, qu'il nomme ou dégomme qui il veut à la tête de telle ou telle autre entreprise, d'aucuns s'étonnent de ce qu'il daigne pleurnicher publiquement en se plaignant à longueur de journées de la vague de malversations et détournements du fric de l'Etat dont la caisse paie un lourd tribut.
Dans leur élan d'indignation, les prélats se sont également exprimés sur la pauvreté structurelle et chronique qui mine les Burundais dans leur grande majorité. « Force est de constater que l'économie du pays peine à se relever », déplorent-ils en faisant allusion à la flambée des prix sur le marché, la dépréciation progressive de la monnaie burundaise, la rareté du carburant et des autres produits de première nécessité, le chômage, etc.
Il est désormais clair pour tout observateur avisé que cette gestion ruineuse d’entreprises étatiques qui, même si elles étaient encore peu performantes (car soumises à la bureaucratie étatique), étaient autrefois rentables, est intentionnelle. Les caciques du régime CNDD-FDD veulent donc faire table rase du paysage industriel burundais dans le domaine public. Simplement pour créer leurs propres entreprises avec de l'argent illicitement amassé en grugeant les citoyens, contribuables.
La situation économique actuelle est très préoccupante. Avec la lenteur des réformes économiques, le FMI a déjà révisé les objectifs macro-économiques. En particulier, le taux de croissance économique (PIB), qui était prévu à 6% pour 2024, a été revu à la baisse à 4,3%. Des analystes estiment, plutôt, que la croissance économique sera plus faible et pourra se situer entre 1,5 et 1,8% en 2024. Cette baisse de la croissance économique étant causée par plusieurs facteurs.
Le Président rwandais affirme avoir appelé au téléphone son homologue burundais pour lui demander si réellement, en plus de l'engagement de son armée au sein de la force de l'EAC, il avait aussi pris l'option de s'allier aux FDLR qui sapent son régime.« Curieusement, le président burundais m'a assuré que non ; qu'en aucun cas, ses militaires ne pourraient s'adjoindre aux FDLR ; là je lui ai dit que j'étais heureux d'apprendre de sa bouche que rien n''était vrai....mais curieusement quelques jours après, j'ai vu les militaires burundais à Goma, se battant aux côtés des FDL
« Ndayishimye comprend très bien que la situation économique catastrophique dans laquelle se trouve le pays fait de lui une cible facile pour un coup d’État. Peut-être alors pense-t-il que s’il parvient à sauver l’économie ou créer une situation chaotique et tensions entre son pays et le Rwanda, il renforcera son emprise sur le pouvoir. »
Les médecins burundais sont en effet les moins bien payés de la planète terre. Et, toutes proportions gardées, les fonctionnaires burundais dans leur ensemble.C'est ainsi que ceux qui le peuvent ou en ont l'opportunité bifurquent vers le privé ou se barrent pour aller prester ailleurs, a déclaré la courageuse ministre burundaise de la santé publique et de la lutte contre le sida. Pour illustrer ses propos, Madame Lydwine Baradahana évoque un salaire mensuel de 150 USD pour un médecin spécialiste.
En effet, pour maintenir leur influence sur la RDC et stopper net la pénétration chinoise, les occidentaux ont sorti leur outil de désintégration (des pays) contre ce géant de l'Afrique centrale. Cet outil n'est rien d'autre que la haine contre les Tutsis. C'est là "l'opium" ou le catalyseur de la désintégration des pays des grands-Lacs, voire au-delà. Elle mobilise la masse et provoque des soulèvements populaires dans les pays de la sous-région (Rwanda, Burundi et RDC) et leurs voisins directs ou indirects.
Evariste Ndayishimiye est donc au pied du mur. Bujumbura, la capitale économique, n'est plus ravitaillée en carburant depuis près de deux semaines.Il sied de rappeler que le Burundi importe pratiquement tout ce qu'il consomme. La pénurie d'essence interdit désormais aux camions de venir jusque dans Bujumbura.À Bujumbura, on commence à manquer de tout : charbon de bois, même les haricots et les bananes commencent à manquer sur les marchés.
Selon des témoignages concordants, malgré un démarrage difficile de ses activités industrielles entre 1988 et 1991, malgré la crise sociopolitique au Burundi d'octobre 1993 qui a duré douze ans, les performances de la société n'avaient cessé jusqu'ici de s'accroître d'année en année.Même pendant le blocus économique imposé par les pays voisins, n'avaient rien changé dans son rythme de production.
Selon le chef de l'Etat burundais, chaque année, le Burundi perd environ un milliard de dollars suite à la fraude et autres stratagèmes propres aux bandits en col blanc.Par conséquent, le déficit est dangereusement structurel.« Chaque année, les statistiques montrent que les importations sont estimées à 1,3 milliards de dollars. Mais dans les caisses de l'Etat, nous ne voyons que 200 millions », a déclaré le chef de l'Etat burundais.
Ce qui a alarmé l'équipe du FMI, selon des sources de la banque centrale, c'est le manque de réserves de devises malgré tous les prêts et aides reçus. Le pays dispose d'une petite réserve qui ne couvre que 0,5 mois d'importations. Le Burundi était déjà un mauvais élève en matière de réserves monétaires. Déjà, en 2018, le taux de réserves dans les pays d'Afrique de l'Est était de 5,25 % au Kenya, 8 % en Tanzanie, 10 % en Ouganda, 5 % au Rwanda et 3 % au Burundi.
Evariste Ndayishimiye a encore du pain sur la planche. Pour assainir l'économie du Burundi, il lui faudra d'abord dompter ses appétits gloutons qui font que sa femme jouisse d'un tel monopole dans le secteur du carburant où elle remporte des marchés sans concurrence et où elle monopolise le peu de devises étrangères que détient le Burundi.Rien ne sert de courir derrière de petits magistrats véreux alors que le magistrat suprême a lui-même traîne des casseroles dans son cercle.
C'est vrai que depuis deux ans, à titre exemplatif, au moins une dizaine de magistrats et cinq administrateurs de commune ont été arrêtés et écroués dans plusieurs provinces burundaises pour des affaires de corruption présumée ; c'est aussi vrai qu'une autre quinzaine d'administrateurs ont déjà été démis de leurs fonctions pour les mêmes motifs ; mais ce n'est qu'un leurre. De la poudre aux yeux des citoyens foncièrement niais qui pourraient croire qu'ils ont investi un Robin des bois en juin 2020 qui volera aux riches pour donner aux pauvres.
Les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Le message de cette théorie est clair : si nous voulons construire une société cohésive et ordonnée, nous devons commencer par résoudre les désordres et les crimes évidents si petits soient-ils. Les ordures dans les marchés et dans les rues locales doivent être enlevées rapidement, les rues et les routes doivent être propres, les passagers doivent faire la file d'attente aux arrêts de bus selon le principe du premier arrivé, premier servi, les clients des banques doivent être servis dans l'ordre de leur arrivée.
Même si la condamnée reste encore libre car elle a le droit à interjeter l'appel, le jugement en première instance est tout un symbole pour celle qui se trouve être la propre épouse de l'honorable Côme Manirakiza, ancien ministre de l'énergie, lui-même comptable de plusieurs milliards de Fbu volés à l'Etat.Aujourd'hui, d'aucuns se demandent alors si ce verdict ne serait pas un signe avant-coureur de la descente aux enfers pour son époux, le multi milliardaire Côme Manirakiza, député élu dans la circonscription de Bubanza.
Tenez : Même si le feu vert est officiel depuis le 18 novembre 22022, chaque aspirant doit garder à l'esprit que le montant requis pour l'ouverture d'un point de vente officiel des devises est de 551 millions de francs burundais. D'après Ferdinand Nsabimana, Directeur des opérations à la Banque centrale, BRB, à compter du 21 novembre 2022, toute personne souhaitant ouvrir un bureau de change pourra déposer sa demande auprès de la BRB à condition de se conformer à bien d'autres préalables. Pour les opérateurs économiques burundais, ils devront s'assurer d'avoir un capital
Tout en rappelant que la société Suissmed International est l'actionnaire principal de Kira Hospital, Jean David Pilliot se dit indigné qu'un conseil d'administration puisse se tenir à son insu. « Nous nous opposons formellement à la convocation d'une telle instance », a-t-il déclaré, en s'associant à son collège Martinault, également membre du Conseil d'administration et mandataire de SuissMed International.«Nous sommes indignés de constater qu'une instance en l'occurrence le conseil d'administration puisse être convoquée sans que nous en soyons informés officiellement»
« Les services de l'Etat représentés par l'Office de développement du Café nous exploitent. Ils nous vendent notre récolte à un prix dérisoire et le paiement nous arrive très tard. Les commerçants nous paient directement en échange de notre récolte », susurre un caféiculteur de Kayanza sous signe d'anonymat. Ainsi, non content de céder la cerise à vil prix, les producteurs tournent le dos aux stations classiques de lavage au profit des commerçants ordinaire qui paient du cash et immédiatement.