Pris de colère à cause du manque d'intérêt du public à s'inscrire comme électeurs, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, force donc l'administration CNDD-FDD à barrer la route aux citoyens dans leur élan vers les marchés, services publics, etc.Aucun citoyen n'a le droit de faire quoi que ce soit sans exhiber au préalable un récépissé attestant son enregistrement au rôle pour les élections. A titre illustratif, ce 27 octobre 2024, l'entrée au marché central de Bubanza était conditionnée par la présentation d'une preuve d'inscription sur les listes électorales de 2025.
Selon des sources concordantes, Nyamwasa, venu de Kinshasa, vient de quitter Bujumbura où il s'est entretenu avec les autorités burundaises dont le général Prime Niyongabo, chef d'état-major de l'armée burundaise. Il s'est envolé pour la Tanzanie ce week-end, d'après des sources rwandaises qui ne le quittent d'une semelle.L'idée derrière ces agissements est de renforcer les mouvements rebelles rwandais, dont les FDLR, afin de déstabiliser le régime de Kigali, bête noire de la RDC et du Burundi.
A l'échelle planétaire, Evariste Ndayishimiye est sans nul doute l'unique chef de l'Etat qui pleurniche, résigné et incapable de sévir face aux cadres et agents qui s'en mettent plein les poches au lieu de se soucier de l'intérêt commun. Croit-il en ce qu'il dit ou présente-t-il simplement des larmes de crocodile pour se faire bien voir devant des burundais affamés ?
Alors que Kinshasa cherche peut-être à se positionner stratégiquement pour créer un objet de marchandage contre le Rwanda dans les négociations de Luanda qui visent à mettre fin à la guerre dans l'est de la RDC, il est incroyablement difficile de voir ce que le Burundi essaie d'accomplir en embrassant les mouvements rebelles qui ont pris les armes contre Kigali. Gitega dira bien sûr que Kigali est derrière la rébellion RED-TABARA. Chose qui reste à prouver.
Selon de nombreux observateurs, le Burundi n'a aucun intérêt à faire du docteur Christophe Sahabo une victime expiatoire de tous les mots imputés aux Tutsis d'hier et d'aujourd'hui. S'il est accusé de quelque crime que ce soit, il a droit à un procès équitable, rapide et juste. En attendant, il est supposé innocent. Il a donc droit aux soins, même s'il avait déjà été condamné. Ce qui n'est pas encore le cas depuis son arrestation le 30 avril 2022.
En nommant Museremu au sommet du Conseil national de sécurité, Evariste Ndayishimiye prend la mesure des signes des temps. Le pays est sinon dans le gouffre, du moins à son bord et les as du crime seront davantage sollicités pour semer la terreur.Pour rappel, Museremu est un proche et sympathisant du général Adolphe Nshimirimana, assassiné en août 2015 avec plusieurs cadavres dans son placard. Sur le compte X du colonel de police Alfred Museremu, il exprime toujours son admiration envers lui.
Selon les données actuelles, le potentiel minier du Burundi est fait des éléments suivants : (a) d'importantes minéralisations de nickel de classe mondiale (6% des réserves mondiales), accompagnées de cobalt et de platine ; (b) des gîtes d'étain, de coltan, de vanadium, d'or, de wolfram et de terres rares ; (c) de minerais industriels, comme les phosphates, le calcaire, le kaolin, l'argile et divers autres matériaux de construction.
Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance.
Incapable de rendre disponible le carburant (en mode pénurie depuis plus de deux ans), incapable de contenir ou freiner la flambée du franc burundais par rapport aux devises étrangères (euro et dollars), incapable de barrer la route à ceux qui, dans son propre camp, pillent à vue d'œil l'économie du pays ou kidnappent et tuent allègrement et impunément de paisibles citoyens, Evariste Ndayishimiye ne trouve pas mieux que balayer les lieux publics.
Selon des militants des droits humains, très au fait de la situation sécuritaire dans le pays, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a, coup sur coup, délesté sa garde rapprochée du Colonel de Police Marie-Chantal Munezero, native de la province de Bubanza ; du Colonel de Police Christian aka Muganga, natif de la province de Muyinga et d'un certain Major de Police prénommé Émile et natif de la province de Makamba. Les trois sont désormais locataires de la prison centrale de Mpimba.
De fil en aiguille, Angeline a pris le contrôle de l'approvisionnement en carburant, du stock de devises encore disponible, de l'industrie sucrière et des sociétés de télécommunications. En moins de 4 ans, ils sont devenus le plus grand propriétaire foncier (en achetant un centimètre) et ils sont maintenant la famille la plus riche du Burundi.Plus culottée qu'aucune autre première Dame du monde, Angeline Ndayishimiye a envahi toutes les sphères de l'aide au développement.
Alors que le ministre chargé des finances justifie la pénurie par celle des devises dans le pays, le chef de l'Etat et son premier ministre évoquent le trop-plein de véhicules importés annuellement par les Burundais.Leurs points de vue croisés montrent à suffisance que les uns et les autres se fourvoient ou versent dans des mensonges éhontés.
Englué dans une crise politique et socioéconomique qui risque de mener à l'implosion généralisée dans pas longtemps, en froid contre Kigali pour des raisons étonnamment puériles, militairement en guerre contre le M23 pour le grand plaisir de Kinshasa, le Burundi est en porte-à-faux dans ce puzzle dont les autorités ont du mal à déceler les enjeux stratégiques, mis à part les réflexes ethnistes.
Aucune délégation n'est venue par exemple d'Afrique de l'Est. Même la Tanzanie a boudé la fête malgré ses accointances avec le parti présidentiel au Burundi, CNDD-FDD. D'aucuns estiment que cette absence serait liée à la confirmation, en appel, de la détention à perpétuité du général Alain Guillaume Bunyoni, jugé trop proche des faucons du régime en Tanzanie; qui, dit-on, le préfèrent à Ndayishimiye comme président du Burundi.
La sentence a été rendue par l'auditorat militaire en itinérance à la prison centrale de Rutana. Les condamnés ont rejeté cette décision, arguant qu'elle émane plutôt de la hiérarchie militaire ou plus exactement du commandant suprême, en l'occurrence le chef de l'Etat, en personne. Ils l'ont, du coup, qualifié de parodie judiciaire.
Lors de la clôture d'une vaste croisade de trois jours organisée ce weekend dans la province de Mwaro au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a traité d' « ingrats », ceux qui ne croient pas dans ses promesses ou propos sur le développement économique, ni à la paix sociale rétablie tout au long des quatre ans déjà écoulés pour son septennat.« Ils sont au service de Satan tout simplement », a-t-il tranché.
Cette descente aux enfers a démarré en avril 2022 après l'arrestation du Dr Christophe Sahabo. Son emprisonnement n'était qu'un stratagème inventé par le régime CNDD-FDD pour écarter ce jeune médecin tutsi qui, après une brillante formation en Suisse, avait eu le courage de rentrer au pays pour y investir.
Pour le cas d'IWACU, d'aucuns estiment que c'est plutôt la présidente du CNC qui se vassalise face au régime qui la nourrit. C'est donc elle qui mérite une mise en garde. Car au regard de la loi qui régit le CNC, sa première mission de selon l'esprit et la lettre de la loi organique n°1/05 du 8 mars 2018 est de « garantir l'indépendance, notamment en matière d'information, des médias publics et privés ».
Dans l'absolu, la régulation de l'usage du téléphone au service s'entend, de l'avis de tous. Mais décider de faire payer une application dont on n'est pas inventeur relève d'un aveuglément inouï, une arrogance aveugle, une folie de grandeur que seul un chef d'un parti qui gouverne dans un système monopartite peut se permettre d'afficher.En outre, il est important de signaler que les Burundais ne sont pas motivés pour se tuer à la tache en bossant sans discontinuer. L'Etat pour lequel ils travaillent est d'une ingratitude déconcertante.
Corruption de haut vol au sein de l'administration publique, marchés publics volontairement truquées, détournements de fonds publics, les exemples sont légion. Mais le plus récent et non moins inquiétant est la récente révélation sur l'achat des dollars organisé par le pouvoir à la frontière avec la RDC.Selon des opérateurs économiques congolais, le régime burundais a rassemblé ses agents le long de la frontière avec la RDC pour rafler les dollars des Congolais qui veulent entrer sur le territoire burundais en leur distribuant des francs burundais à vil taux.
C'est ainsi que auteurs cités souvent dans les grands dossiers de corruption se la coulent douce sans jamais être inquiétés.A titre de rappel, sa colère verte autour des 54 milliards destinés à l'érection d'un barrage hydroélectrique de Mpanda s'est apaisée sans qu'il y ait un seul cadre châtié comme il avait initialement menacé de le faire ; son courroux historique face à l'ancien DG de l'OTRACO, Albert Maniratanga s'est mystérieusement dissipé au lendemain de son limogeage avec fracas. Tant et si bien qu'il lui a donné un poste qui transcende le précédent.
Selon des observateurs, le CNDD-FDD qui a déjà drastiquement verrouillé l'espace civique au Burundi sera l'unique compétiteur lors de ce scrutin annoncé. Il a déjà écarté Agathon Rwasa, sa bête noire, en éjectant de sa formation politique, CNL.Dans le but de l'empêcher de se porter candidat en indépendant, le régime CNDD-FDD concocte un Code électoral qui exige aux candidats potentiellement indépendants de n'avoir pas appartenu à un parti politique pendant 4 ans avant le scrutin en question.
Dans le domaine économique, c'est le chaos artistique. Tant et si bien que même le chef de l'Etat en a le tournis. Et pour preuve. Alors que c'est lui et lui seul le faiseur de rois, qu'il nomme ou dégomme qui il veut à la tête de telle ou telle autre entreprise, d'aucuns s'étonnent de ce qu'il daigne pleurnicher publiquement en se plaignant à longueur de journées de la vague de malversations et détournements du fric de l'Etat dont la caisse paie un lourd tribut.
Chaque burundais se souvient des premières années du règne du CNDD-FDD où Hussain Rajdabu, alors secrétaire du parti, semblait ignorer ou outrepasser les décisions du président de l'époque, Pierre Nkurunziza.Finalement, Pierre Nkurunziza a réussi à imposer sa volonté en renversant le secrétaire et en l'emprisonnant. Le même jeu semble se jouer désormais entre Evariste Ndayishimiye et Reverien Ndikuriyo, le secrétaire du parti.Le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, va dans tous les sens pour tenter, sans succès, de désembourber le pays.
Désormais à un an des élections générales (parlementaires et communales), il est évident que le Burundi est entièrement sous la coupe de Révérien Ndikuriyo, le patron du parti. Ce dernier vient de le rappeler à ceux qui auraient tendance à l'oublier à travers une conférence de presse organisée avec panache ce mercredi à Ngozi, à l'issue d'un congrès national du CNDD-FDD.A l'occasion, Révérien Ndikuriyo a, d'entrée de jeu, fait taire ses nombreux détracteurs qui estiment encore qu'il est trop encombrant et qu'il a tendance à faire du CNDD-FDD un parti-Etat.
Quelles que soient les réalités de la saga des machettes, sa révélation aurait contribué à mettre en lumière une nouvelle dynamique politique qui se constitue « tranquillement » au sein des opposants en exil. Une coalition entre Jérémie Minani, l'homme qui a formé un gouvernement en exil, Leonidas Hatungiaman qui fut le bras droit de Pierre Nkurunziza avant de dénoncer son élection forcée à un troisième mandat et Alexis Sinduhije, aujourd'hui qualifié de terroriste par le Le CNDD-FDD constitue une nouvelle évolution politique intéressante pour le Burundi.
En dépit de la haine et de la méfiance entre Kigali et Kinshasa, les autorités congolaises n'ont jamais daigné fermer les frontières terrestres avec le Rwanda. Car dans son for intérieur, la RDC est pertinemment convaincue qu'elle a besoin du Rwanda pour tenir un minimum de vie dans sa partie de orientale.Et pour preuve. A l'est de la RDC, la population congolaise, réclame déjà le début d'un dialogue entre les deux parties pour trouver un terrain d'entente et rétablir la paix.
Dans leur élan d'indignation, les prélats se sont également exprimés sur la pauvreté structurelle et chronique qui mine les Burundais dans leur grande majorité. « Force est de constater que l'économie du pays peine à se relever », déplorent-ils en faisant allusion à la flambée des prix sur le marché, la dépréciation progressive de la monnaie burundaise, la rareté du carburant et des autres produits de première nécessité, le chômage, etc.
Encore une fois, la quête et la soif de pouvoir priment sur l’intérêt national. Avec cette « Nyakurisation » du parti de Rwasa, le seul opposant credible, le CNDD-FDD recule sur le terrain de la gouvernance démocratique. Car l'éjection, de façon aussi ridicule, de l'opposant de taille comme Agathon Rwasa, ne glorifie pas le CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005 et, qui est visiblement incapable de désembourber le pays à tous points de vue. Cette démolition du parti de Rwasa Agathon est également un acte d’auto-sabotage.
Il est désormais clair pour tout observateur avisé que cette gestion ruineuse d’entreprises étatiques qui, même si elles étaient encore peu performantes (car soumises à la bureaucratie étatique), étaient autrefois rentables, est intentionnelle. Les caciques du régime CNDD-FDD veulent donc faire table rase du paysage industriel burundais dans le domaine public. Simplement pour créer leurs propres entreprises avec de l'argent illicitement amassé en grugeant les citoyens, contribuables.
Emery Igiraneza, président de MAP - BURUNDI BUHIRE: « En ce jour de commémoration du 30ème anniversaire du génocide contre des tutsis du Rwanda, le Mouvement d'Actions patriotique se joint à vous pour commémorer cette tragédie sans nom qui a emporté des centaines de milliers de tutsis simplement à cause de leur ethnie»
Depuis sa nomination, le Rapporteur spécial a demandé au Gouvernement burundais d'avoir accès au pays pour se rendre dans le pays.En l'absence de réponse, le Rapporteur spécial a décidé de recueillir des informations de première main auprès de la diaspora burundaise et d'autres parties prenantes basées au Rwanda.Que ce soit sous l'ère Nkurunziza ou celle de son successeur Ndayishimiye, les autorités burundaises ont toujours été réfractaires à l'idée de collaborer avec l'ONU en matière des droits de l'homme.
Selon une source généralement bien informée, le chef de l'Etat aurait l'intention d'en finir avec Alain Guillaume Bunyoni une fois pour toutes à la manière du régime CNDD-FDD. Un assassinat camouflé en mort naturelle serait envisageable. Mais certains généraux sortent déjà leurs griffes pour tuer dans l'œuf ces velléités assassines. Ils auraient directement contacté le chef de l'Etat pour l'en empêcher, sans quoi ils enterreraient, au moins, deux généraux dont Evariste Ndayishimiye.
Incapable de désembourber le pays que lui et son épouse ne cessent de sucer, le général a déjà pris goût au pouvoir et veut s'y accrocher jusqu'à sa dernière énergie.Et pour preuve. Pour tenter de préparer le terrain en amadouant ses co-militants afin de mieux les endormir, le général qui, aux yeux de l'opinion, passe plus pour un comédien qu'un chef de l'Etat prend une avance sur tous les autres en se lançant en campagne électorale pour son parti à travers une chanson qui donne du frisson et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour nombre d'observateurs, cette seconde attaque dans ce secteur en deux mois semble remettre en cause le dispositif sécuritaire mis en place par l'armée burundaise...Mais voici un hic : il y a à peine trois mois, le pouvoir burundais assurait avoir repoussé le RED-Tabara à au moins cinq jours de marches de sa frontière, après une année d'opérations militaires dans les moyens et hauts-plateaux qui surplombent Uvira et Fizi, dans le Sud-Kivu.
Tenant compte de ces maladresses du ministre burundais en charge de l'intérieur, les organisations engagées avec le CNL dans le Cadre d'Action pour la Réhabilitation de l'AAPRB demandent au chef de l'Etat de se désolidariser de ce Ministre et de le sanctionner conformément à la loi en le révoquant de l'Équipe Gouvernementale, parce que ses agissements sont de nature à ternir profondément l'image de tout le Gouvernement.
Cette audience était consacrée aux échanges autour des questions liées au développement, à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs. Le fait que Ndayishimiye ait choisi d'insérer ses problèmes avec le Rwanda dans une telle réunion est la preuve de ses priorités : faire plaisir à Tshisekedi en poussant l'agenda anti-rwandais de la RDC.
Son épouse Angéline Ndayishimiye qui a ouvert son bureau à la présidence de la République devient de plus en plus un chef de l'état bis. Sa volonté devient comme un ordre, selon des sources.Visiblement, en dépit de l'autoglorification du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye qui chante à tout va le progrès déjà enregistré moins de quatre après sa prise de fonction, tout semble indiquer que l'économie nationale a du plomb dans l'aile.
D'après les témoignages concordants, la haute hiérarchie de l'armée burundaise est pertinemment consciente du danger qui guette les infortunés qui héritent de cette mission dans la province de Kivu. Ils sont candidats à la mort.C'est ainsi que, au moment de la composition des listes des militaires préalablement identifiés pour cette mission, aucun cadre hutu (et Dieu sait qu'ils sont nombreux au sein de la FNDB) ne daigne y désigner un proche.
L'implication des forces burundaises aux côtés des FARDC et tous leurs alliés y compris les FDLR en RDC contre le M23 a divisé l'opinion. Présentée comme un devoir régional par Ndayishimiye, cette intervention est vue à l’échelle interne comme risquée et impopulaire, car elle laisse bien de questions sans réponse, notamment au sujet de la pertinence d’un tel engagement soulevant des questions sur sa pertinence ainsi que sur les coûts humains et financiers y afférents.
Un communiqué du gouvernement burundais a fait le tour de la toile ce mardi pour dire, notamment, que « le gouvernement du Burundi a appris avec stupéfaction les allégations non fondées et fallacieusement attribuées sciemment à son excellence Evariste Ndayishimiye, président du Burundi, sur des désinformations savamment entretenues par les propagandistes du régime rwandais ».
Pour rappel, le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, qui était à Kinshasa, en RD Congo, pour l'investiture du président congolais, samedi, s'est entretenu avec la jeunesse congolaise des questions de sécurité dans la région. Le chef de l'État burundais, qui est le champion de l'Union africaine pour l'agenda jeunesse, paix et sécurité, a déclaré qu'il était nécessaire de poursuivre la lutte jusqu'à ce que les Rwandais commencent à se lever.
Visiblement, plus que le souci de combler le vide laissé par les militaires en mission de paix ailleurs dans le monde, Révérien Ndikuriyo veut emboîter le pas au chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye en empochant le pactole congolais à son tour.Comme Ndayishimiye touche déjà des milliers de dollars en échange des militaires qui se font canarder par le M23, Ndikuriyo veut en faire autant en y alignant des Imbonerakure.
La justice rwandaise a déjà transmis au Burundi les dossiers de 670 ressortissants burundais accusés d'avoir participé au génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda, et a même lancé des mandats d'arrêt internationaux contre certains accusés qui se la coulent douce à Bujumbura ou ailleurs dans le pays.
D'après les données renseignées par l'ONG SOS Torture/Burundi, une trentaine de ressortissants rwandais ont été remis aux autorités rwandaises jeudi et vendredi, rien qu'au poste-frontière de Ruhwa, dans la province de Cibitoke. Selon des observateurs, les autorités burundaises avaient déjà ciblé les citoyens rwandais à arrêter, en intimant aux responsables provinciaux l'ordre de recenser tous les étrangers et de transmettre la liste de ceux qui y vivent au ministre de l'intérieur.
Dans une correspondance signée de la main de l'honorable Léonce Ngendakumana, ancien président de l'Assemblée nationale et figure du FRODEBU, cette coalition ad hoc circonstanciellement dénommée « Cadre d'action pour la réhabilitation de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi » sollicite leur appui pour aider à réhabiliter l'Accord d'Arusha.
Les médecins burundais sont en effet les moins bien payés de la planète terre. Et, toutes proportions gardées, les fonctionnaires burundais dans leur ensemble.C'est ainsi que ceux qui le peuvent ou en ont l'opportunité bifurquent vers le privé ou se barrent pour aller prester ailleurs, a déclaré la courageuse ministre burundaise de la santé publique et de la lutte contre le sida. Pour illustrer ses propos, Madame Lydwine Baradahana évoque un salaire mensuel de 150 USD pour un médecin spécialiste.
Selon l'article 64 de la loi sur les partis politiques, « la chambre administrative de la cour suprême peut, à la demande du ministre de l'Intérieur, proclamer la nullification de tout acte pris par un organe du parti si cet acte est en contradiction avec cette loi ou est de nature à perturber l'ordre public ou est de nature à aller contre la sureté de l'Etat »
Chronologiquement, la sortie médiatique de Révérien Ndikuriyo a été précédée par celle du Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, qui a craché tout son venin contre le président rwandais Paul Kagame, l'accusant d'héberger, nourrir et entraîner militairement des rebelles burundais de RED-TABARA qui sème l'insécurité à la frontière avec la RDC.Kigali doit être diabolisé avec ou sans aucune raison valable.
La veille, le chef de l'État burundais avait assumé son soutien à la RDC dans sa guerre contre le M23. « Le feu qui brûle la RDC est le même qui peut brûler le Burundi demain....j'appelle par conséquent tous les Burundais à soutenir la RDC dans son combat contre les rebelles du M23 » disait-il lors d'une émission publique, diffusée par la radio et la télévision d'état. Autant Gitega s'engage à travers le choix présidentiel de pactiser avec Kinshasa, autant il vilipende et diabolise Kigali, accusé de tous les mots.
Officiellement, le Burundi botte toujours en touche et refuse obstinément de commenter ces propos de l'ONU malgré les évidences, en l'occurrence ses nombreuses victimes dans les rangs de l'armée, ou des centaines de militaires, toutes catégories confondues, qui ont refusé de se laisser canarder comme des mouches sous le drapeau congolais.
Contrairement aux autres pertes massives de vies humaines que le pays a connues depuis son arrivée au pouvoir, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a présenté ses condoléances attristées aux familles endeuillées. De nombreux observateurs notent que c'est la première fois qu'il sort de ses gonds pour exprimer sa compassion dans de telles circonstances.
Toute cette galaxie de militaires a refusé d'obéir à l'ordre de combattre le M23 après la déroute qui a coûté la vie à plusieurs dizaines d'entre eux alors que les trouillards soldats congolais ont pris le large.Depuis leur lieu de détention, ils demandent ou exigent une visite de la Commission nationale indépendante des droits de l'homme, CNIDH, histoire de constater, de visu, les dramatiques conditions de leur détention.Cela sonne comme une révolution au sein de l'armée burundaise.
Selon le chef de l'Etat burundais, chaque année, le Burundi perd environ un milliard de dollars suite à la fraude et autres stratagèmes propres aux bandits en col blanc.Par conséquent, le déficit est dangereusement structurel.« Chaque année, les statistiques montrent que les importations sont estimées à 1,3 milliards de dollars. Mais dans les caisses de l'Etat, nous ne voyons que 200 millions », a déclaré le chef de l'Etat burundais.
Vu ses discours invariablement teintés de violence, ses appels ouverts au meurtre d'opposants, ses rappels constats et récurrents de l'assassinat d'un citoyen de la commune Matana surnommé Kaburimbo, il y a lieu de penser que Révérien Ndikuriyo, a été rappelé à l'ordre pour faire une telle volte-face.
Le Burundi est devenu un véritable Etat totalitaire où l'arme privilégiée d'oppression est devenue une justice qui a autant peur du crime fourre-tout d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat que le sont tous les citoyens, même ceux qui n'ont pas les moyens ni intellectuels ni physiques pour porter « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat » !
Officiellement, Kefa Nibizi est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, péché générique de la quasi-totalité des détenus que le régime CNDD-FDD juge politiquement « incorrects ».Mais l'intéressé sait pertinemment qu'il est accroché par la justice pour ces propos diffusés le 13 octobre 2023 à l'occasion de la commémoration de l'assassinat du Prince Louis Rwagasore, héros de l'indépendance du Burundi.
Mystère et désolation pour les autorités du Burundi. Pourtant, le pays vient d'être brillamment élu membre du Conseil des droits de l'homme pour la période allant de 2024 à 2026.Le ministère des Affaires étrangères s'était réjoui, sur le réseau X, « d'une élection qui témoigne de la confiance de plus en plus grandissante des États membres de l'ONU ». Il aura vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué.Le Burundi n'inspire pas encore confiance à la communauté internationale.
Lieutenant-Colonel Jacques Nijimbere, commissaire municipal et commandant du Bureau spécial de recherche (BSR) est responsable d'une cellule de détention provisoire à BSR d'une capacité d'accueil limitée à 46 détenus. Selon la CNIDH, il a réussi à y enfermer 322 hommes et 38 femmes accompagnés d'enfants de moins de 3 ans. Pire encore, plus de 360 âmes partagent une seule toilette bouchée et un seul robinet sec, donc sans d'eau courante.
Ce qui a alarmé l'équipe du FMI, selon des sources de la banque centrale, c'est le manque de réserves de devises malgré tous les prêts et aides reçus. Le pays dispose d'une petite réserve qui ne couvre que 0,5 mois d'importations. Le Burundi était déjà un mauvais élève en matière de réserves monétaires. Déjà, en 2018, le taux de réserves dans les pays d'Afrique de l'Est était de 5,25 % au Kenya, 8 % en Tanzanie, 10 % en Ouganda, 5 % au Rwanda et 3 % au Burundi.
L'armée burundaise n'a pas encore réagi à ces allégations qui deviennent, pourtant, de plus en plus récurrentes.Pour rappel, en mai dernier, des militaires burundais déployés à l'est de la RDC avaient été accusés de collaborer avec des rebelles rwandais.A cette époque, le Burundi avait fermement rejeté de telles allégations.« Nous déplorons que certaines personnes mal intentionnées comme la télévision rwandaise RTV aient lancé des accusations sans fondement contre les soldats burundais déployés au Nord-Kivu », avait alors déclaré le colonel Floribert Biyereke.
Evariste Ndayishimiye a encore du pain sur la planche. Pour assainir l'économie du Burundi, il lui faudra d'abord dompter ses appétits gloutons qui font que sa femme jouisse d'un tel monopole dans le secteur du carburant où elle remporte des marchés sans concurrence et où elle monopolise le peu de devises étrangères que détient le Burundi.Rien ne sert de courir derrière de petits magistrats véreux alors que le magistrat suprême a lui-même traîne des casseroles dans son cercle.
C'est vrai que depuis deux ans, à titre exemplatif, au moins une dizaine de magistrats et cinq administrateurs de commune ont été arrêtés et écroués dans plusieurs provinces burundaises pour des affaires de corruption présumée ; c'est aussi vrai qu'une autre quinzaine d'administrateurs ont déjà été démis de leurs fonctions pour les mêmes motifs ; mais ce n'est qu'un leurre. De la poudre aux yeux des citoyens foncièrement niais qui pourraient croire qu'ils ont investi un Robin des bois en juin 2020 qui volera aux riches pour donner aux pauvres.
Bunyoni a mangé son orgueil d'hier : « Je développe un diabète avancé de type 2. Les traitements de routine n'ont pas permis l'amélioration de mon état de santé...je demande donc une libération sous caution », a-t-il déclaré ce matin.Alain Guillaume Bunyoni a rappelé, la mort dans l'âme, que « la justice a saisi » ses biens immobiliers et « une somme de 300 millions de BIF », qu'il est «prêt à donner comme gage »
Dans un message qui fait le buzz sur les réseaux sociaux ces derniers jours, BBCC lui donne cet ultimatum : si Evariste Ndayishimiye ne signe la reconnaissance du génocide hutu de 1972 d'ici la fin de cette année 2023, il sera considéré comme un traitre.En menaçant sans faux fuyants une telle autorité, BBCC prouve une fois de plus qu'elle est au-dessus de la loi. Pour moins que cela, d'autres associations ont été suspendues, ou se sont vu retirer l'agrément et leurs responsables embastillés, kidnappés, exilés ou simplement lynchés.
Et l'histoire a déjà montré qu'au Burundi, il n'y a pas de fumée sans feu. De la rumeur à la réalité, il n'y a qu'un pas que les putschistes sautent pieds joints. Tenez : en 1993, la chute dramatique du président Ndadaye a été précédée par une rumeur de coup d'Etat relayée jusque dans les hautes sphères de la République. La rumeur démentie, le coup a quand même eu lieu. En juin 2020, une forte rumeur a fait le tour du Burundi au sujet d'un possible décès de Pierre Nkurunziza. Son porte-parole Willy Nyamitwe a démenti via twitter, mais sa mort a été vite officialisée.e
Les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Au-delà de la sommation qui, en temps normal, n'a rien d'inhabituelle, vu que ces tenues des militaires ou policiers devraient être la chasse gardée des membres de ces deux corps de sécurité, tous les regards sont tournés vers Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD.Ces derniers jours, il a étonné plus d'un en apparaissant en public en tenue militaire, lors de ces tournées en provinces pour moraliser les Imbonerakure et autres leaders locaux de son parti, le CNDD-FDD. Ces réunions étaient aussi nocturnes.
En parlant de la corruption qui gangrène l'appareil judiciaire, le Chef de l'Etat burundais n'apprend rien au citoyen Lambda. Mais il étonne en ce sens qu'il se plaint de la corruption qui sévit dans le secteur de la justice alors que tous les services publics, quel que soit le domaine, sont monnayés au vu et au su de tous. Ndayishimiye le sait mieux que quiconque.Son épouse, Angéline, est l'un des artisans clé de cette gangrène qu'il prétend combattre. Elle est allée jusqu'à céder aux Guinéens, du riz gracieusement donné au Burundais en proie à la faim.
Dans une réunion organisée jeudi à la permanence du CNDD-FDD en mairie de Bujumbura à l'endroit de tous les cadres et hauts cadres des ministères et des institutions étatiques à la permanence nationale, Révérien Ndikuriyo eu des mots très durs envers ceux qui usent de leurs téléphones pour relayer en temps réel les dérapages des autres.Pour freiner cet élan citoyen à lever le coin de voile sur les esprits corrompus et mal famés, le Secrétaire général du CNDD-FDD a menacé d'interdire le port de Smartphones au bureau.
Devant les médias locaux, Evariste Ndayishimiye explique la portée : «L'accord concerne surtout l'entraide entre systèmes de défense. Cela concerne la formation ou encore les patrouilles au niveau des frontières. D'ailleurs, on le faisait déjà avant le déploiement de la force régionale de la communauté des États de l'Afrique de l'Est. Nous voulons actualiser ce que nous faisons ensemble».Le chef de l'Etat burundais en profite pour souligner l'étroitesse des liens naturels entre le Burundi, qu'il incarne, et la RDC.
Aucun autre parti politique ne daigne organiser une telle démonstration musclée en présence des diplomates et d'autres dignitaires de haut rang. Ndayishimiye s'est rangé du côté de la violence et de la répression.Plus que le sulfureux secrétaire général du parti Révérien Ndikuriyo, le chef de l'Etat burundais s'est fait avocat du diable. En encourageant, et partant, en prenant à son compte de nombreux crimes indicibles imputés aux Imbonerakure dans l'ensemble du pays.
Le seul espoir de l'homme à plusieurs cadavres dans le placard est l'érection de Révérien Ndikuriyo au sommet de la République pour restaurer la loi de la jungle version Pierre Nkurunziza.Car si Ndayishimiye se construit son microcosme politique à lui, en foulant aux pieds les droits humains comme son prédécesseur, il a pris l'option d'écarter tous ceux qui déifient Pierre Nkurunziza. Révérien en est la parfaite incarnation. Bunyoni le produit pur jus.
En empêchant aux anciens propriétaires de parcelles ou maisons bâties suivant l'ancien format urbanistique, le régime CNDD-FDD ouvre une brèche à la chosification des parcelles en mairie de Bujumbura et la dépossession de ceux qui se croyaient potentiellement à l'abri de la misère ambiante vu qu'ils avaient encore la possibilité de vendre parcelle entière ou morcelée.Mais c'était sans compter avec le réel projet ou programme du CNDD-FDD qui est de faire table rase du passé.
Les faits et gestes du chef du parti présidentiel, Révérien Ndikuriyo, cachent mal ses ambitions de le relayer au trône dans pas longtemps. Plus que Ndayishimiye, Révérien se veut proche du peuple. Massivement hutu cela va sans dire. Il est en train de faire le tour de toutes les zones du Burundi pour échanger de vive voix et à portée de main avec le peuple qu'il convoque à toute heure.Sa dernière sortie en commune Ruhororo de la province Ngozi a étonné plus d'un. Il leur avait donné rendez-vous à 5 heures du matin.
Selon des sources, les rebelles rwandais s'étaient heurtés à une patrouille nocturne des Imbonerakure et ont ouvert le feu sur eux, tuant, du coup, deux d'entre les Imbonerakure et blessant grièvement quatre autres.Ces Imbonerakure avaient été tués par des rebelles rwandais -FLN (Forces de Libération Nationale), une rébellion basée dans la Kibira depuis de nombreuses années et qui se bat contre le pouvoir de Kigali.Aujourd'hui, d'aucuns s'étonnent de ce que les Imbonerakure, qui hier encore flirtaient avec des rebelles rwandais, en arrivent aujourd'hui à les dénoncer.
C'est officiel. Le sénat chemine vers la suppression des quotas ethniques dans les institutions burundaises en ce mois d'août 2023 qui s'annonce. Ironie du sort : cet agenda de la honte qui annonce la légitimation de l'exclusion programmée des tutsis de la sphère institutionnelle au Burundi a été révélé par un sénateur tutsi, en l'occurrence Fabrice Nkurunziza, qui fait aussi office de deuxième vice-président du sénat. Fabrice Nkurunziza l'a déclaré lors de sa tournée en province de Rumonge au sud du Burundi.
A vrai dire, Evariste Ndayishimiye se sait honni par ses compagnons de maquis qu'il ne cesse de dépouiller de leur trop-plein de pognon mal acquis ou de les embastiller comme c'est le cas pour l'ancien dinosaure du régime Alain Guillaume Bunyoni ou encore son garçon de course pour des sales besogne, Désiré Uwamahoro.Il est donc obsédé par un coup d'état dont la cherté de la vie, la pénurie tout azimut, les prix des produits et services de base qui prennent l'ascenseur, font le lit.
Certaines indiscrétions émanant du monde judiciaire étaient déjà formelles depuis hier soir: le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi a été démis de son poste.Evariste Ndayishimiye lui aurait préféré un autre: Léonard Manirakiza est désormais le nouveau procureur général de la République. L'éjection de Nyandwi constitue un pas supplémentaire dans la « dénkurunzisation » du système CNDD-FDD.
Voilà pour le factuel. Aujourd'hui, dans ce contexte de conditions de vie caractérisées par une misère atroce et d’un palmarès peu reluisant sur le plan des droits humains, la planète entière salue les efforts de la première dame du Burundi dans ces deux domaines ! Mais dans le contexte actuel burundais, là où réside le comble du cynisme outrecuidant c'est cette réalité sur terrain que certaines agences de l’ONU décrivent comme alarmante, tandisque d’autres comme l’ UNFPA préfèrent primer ceux qui sont responsables de cette désastreuse situation !
Le gouvernement burundais n'a pas encore réagi à la nouvelle de décrochage d'Agathon. Mais quoi qu'il en soit, son départ suivi de l'arrestation du policier qui l'a laissé se barrer conforte l'assertion de Fortuné Zongo, Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme au Burundi. Pas plus tard que jeudi, il avait en effet déclaré devant le Conseil des droits de l'homme à Genève que « L'espace civique s'était rétréci au Burundi, avec une intolérance et une répression des libertés publiques qui ont pour corollaire l'affaiblissement des partis politiques d'opposition »
Ce Jeudi, Agathon Rwasa a été officiellement reçu en audience par le vice-président de Zanzibar, Othman Masoud. La nouvelle de son départ en catimini est donc une vraie fausse alerte.En revanche, celle de l'arrestation du policier qui l'a laissé partir est authentique. Et c'est alors là où le bât blesse. Car si le policier l'a laissé s'envoler pour la Tanzanie, c'est qu'il n'était officiellement sous le coup d'aucune condamnation ou poursuite. Qui plus est, Agathon Rwasa est un député en fonction.
Interrogé sur les réminiscences de l'héritage Nkurunziza dans sa gestion du pays, Evariste Ndayishimiye s'étonne de la question et met les points sur les i. « C'est quoi être héritier de Pierre Nkurunziza ? Il a eu son temps, aujourd'hui c'est moi, point barre ». Evariste Ndayishimiye a affirmé avoir hérité le fauteuil présidentiel grâce aux Burundais. Sans plus. C'est à eux qu'il va rendre compte et à eux seulement. Tout est dit.
Or, l'élite dirigeante essaie démagogiquement d'imputer les nombreuses pénuries de produits stratégiques aux "hommes d'affaires impitoyables".Pourtant, la vraie cause de ces pénuries est bien sûr connue de tous ceux qui ont des yeux pour voir et une bonne mémoire pour se remémorer de la crise politico-sociale de 2015.Pour rappel, un dénommé Pierre Nkurunziza qui représentait un parti politique (CNDD-FDD) dont le secrétaire général n'était autre qu'Evariste Ndayishimiye avait décidé de passer au bulldozer pour briguer un troisième mandat auquel il n'avait pas droit.
Selon Martina Borovac Pecarevic, cheffe adjointe de la Délégation de l'Union européenne au Burundi, il y a encore des points sur lesquels les deux parties doivent s'accorder, notamment la question des droits de l'homme qui reste un véritable talon d'Achille pour le gouvernement burundais.C'est ainsi que les participants au 5ème épisode vont piocher sur des ministères impliqués dans cette thématique.« Pour les thèmes qu'on aimerait aborder, c'est toujours la question des droits de l'Homme qui reste en haut de l'agenda.
C'est dans ce cadre que, non content du non-événement qu'a été la commémoration du 3ème anniversaire de son décès le 8 juin dernier, non content de la banalisation qu'en a fait Evariste Ndayishimiye qui a refusé de rehausser de sa présence les festivités, Révérien Ndikuriyo ameute les Imbonerakure et les autres militants zélés pour une autre journée dédié à la mémoire de Nkurunziza.La deuxième journée de commémoration de la vie et la mort de Pierre Nkurunziza devait se tenir le 17 juin. Au niveau de chaque commune du pays.
Même s'il est officiellement accusé de mauvaise gestion de la structure hospitalière dont il avait la charge, Christophe Sahabo fait manifestement les frais d'une lutte acharnée entre les faucons du CNDD-FDD pour contrôler les ressources du Kira Hospital.Son dossier montre jusqu'où certains hauts responsables de l'État sont prêts à aller pour promouvoir leurs intérêts financiers, notamment en manipulant le système judiciaire et en bafouant les droits des personnes ainsi que les lois et la constitution du Burundi.
C'est le ministre en charge des infrastructures, Dieudonné Dukundane qui a ordonné à l'OBUHA, Office burundais de l'urbanisme et de l'habitat de formaliser le retrait des parcelles à ses attributaires.Ainsi, au quartier industriel, 72 parcelles seront remises à l'Etat. Au quartier Kinindo, 24 parcelles lui seront restituées, à Nyabugete, l'Etat reprend 20 parcelles, 31 à Kajaga, 21 à Mutimbuzi et 5 à Kanyosha.
« Je vais les surprendre et personne ne saura ni la date ni l'heure, ils se retrouveront avec du papier, cet argent est l'argent du peuple, il doit retourner en banque », a déclaré le président burundais, Evariste Ndayishimiye. Il avait dans sa ligne de mire le général Alain Guillaume Bunyoni accusé notamment d'avoir sapé l'économie nationale. Alain Guillaume Bunyoni recèlerait à lui seul plus de 20 milliards de francs burundais.
L'un et l'autre était habitué à un décret. Dans tous les cas, les deux s'attendaient, au minimum, à un arrêté de la primature. Les voilà acculés à boire jusqu'à la lie la coupe de l'humiliation que leur tend sans haine et sans amour le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat. L'heure est visiblement au règlement de compte au sein du système DD. Mais il sied de préciser, d'entrée de jeu, que le citoyen Lambda est le cadet des soucis du chef de l'Etat. Nul ne devrait donc pavoiser. La galère se poursuit.
Du maquillage judiciaire sous pression, a-t-on envie de dire. Comme quoi au Burundi, dans le feu de l'obsession de la vengeance politique, l'intelligence et la subtilité s'effacent. Les observateurs avisés ne retiendront que l'atteinte à la sureté intérieure de l'Etat sur la liste des chefs d'accusation contre tout puissant général.Les autres accusations auraient été ajoutées pour "embellir" son dossier. Car, disons-le, qui du système CNDD-FDD ne livre pas à la prise illégale d'intérêt?
Comme pour dissuader tous ceux qui seraient encore tentés de zyeuter pour voir qui va où ou reçoit quoi, le porte-parole du gouvernement a ajouté : « Nous demandons aux Burundais de respecter les choix et décisions des autorités ».Ici, Prosper Ntahorwamiye incrimine sans le savoir le gouvernement dont il est porte-parole.Car le respect des principes basiques de transparence et de redevabilité dans la gestion de la chose publique devrait être le maître mot dans un Etat de droit.
Il se savait d'ailleurs suivi à la semelle depuis le 7 septembre dernier. Il était avant tout un homme du sérail. Pertinemment convaincu qu'il n'y a pas de justice indépendante au Burundi. Ni de droit à la vie, dès qu'on change de camp.Avant sa chute cocasse, il avait eu l'occasion de peser de tout son poids dans la balance judiciaire pour avoir ses têtes d'opposants ou d'autres innocents. Coupable ou pas, il devrait casquer.
Ndayishimiye voulait prendre Bunyoni, mort ou vif. Il l'a raté in extremis. La mort dans l'ame, il décide de taper sur les doigts de deux garçons inconditionnels de Bunyoni et qui ont eu le culot de vendre la mèche, en l'occurrence Museremu et Uwamahoro.Pour diaboliser le général en cavale, il passera par le journal en ligne gagné à sa cause, IKIRIHO. D'abord pour dire que Bunyoni paie car il était devenu subversif : « Les fouilles opérées par les services de sécurité au domicile du général semblent être justifiées par sa quotidienneté subversive...»
Dépêcher la police au domicile de Bunyoni pour fouille/perquisition et éjecter le même jour son garçon de course à des fins criminelles constitue donc un affront dont l'auteur n'est autre que le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat.Mais selon des analystes avisés, Ndayishimiye perturbe Bunyoni pour distraire les Burundais qui attendaient de lui des actions concrètes pour les tirer du bourbier de la faim et de la flambée effrénée des prix et denrées de base.
Le projet est financé par la Banque Mondiale. La mèche a été vendue mais les autorités burundaises qui couvrent naturellement ce genre d'impair doivent aujourd'hui manger leur chapeau.Les marchés publics sont gangrenés par la corruption et c'est là le talon d'Achille pour le gouvernement.Tout cela illustre à souhait l'assertion de l'ONG Transparency International selon laquelle le Burundi est l'un des pays les plus corrompus de la planète.
La vision 2040 ou 2060 que vient de lancer Evariste Ndayishimiye connaitra t-elle le même sort que la vision 2025? Si on s'en tient au mode de gouvernance du président Ndayishimiye, il n'y a point de doute. Au pouvoir pendant près de 3ans, il brille par un discours facile et populiste qui n'est presque jamais suivi d'actions concrètes. Tenez. Avant même qu'aucune action d'évaluation de la mise en application de la vision 2025 soit entreprise, le CNDD-FDD et son élite qui dirige le Burundi depuis 18 ans se précipitent à pondre une autre "vision".
"Il s'agit du premier programme pour le FMI (au Burundi) depuis 2015. Il vise à soutenir une politique de réformes visant à rétablir la soutenabilité extérieure et la soutenabilité de la dette tout en permettant la reprise économique face aux chocs" qui se sont succédé, a expliqué la cheffe de la mission Mame Astou Diouf, citée dans un communiqué.Mais le FMI reste muet sur le réel programme auquel il s'est engagé au Burundi.