Pris de colère à cause du manque d'intérêt du public à s'inscrire comme électeurs, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, force donc l'administration CNDD-FDD à barrer la route aux citoyens dans leur élan vers les marchés, services publics, etc.Aucun citoyen n'a le droit de faire quoi que ce soit sans exhiber au préalable un récépissé attestant son enregistrement au rôle pour les élections. A titre illustratif, ce 27 octobre 2024, l'entrée au marché central de Bubanza était conditionnée par la présentation d'une preuve d'inscription sur les listes électorales de 2025.
Selon de nombreux observateurs, le Burundi n'a aucun intérêt à faire du docteur Christophe Sahabo une victime expiatoire de tous les mots imputés aux Tutsis d'hier et d'aujourd'hui. S'il est accusé de quelque crime que ce soit, il a droit à un procès équitable, rapide et juste. En attendant, il est supposé innocent. Il a donc droit aux soins, même s'il avait déjà été condamné. Ce qui n'est pas encore le cas depuis son arrestation le 30 avril 2022.
Elle s'active diplomatiquement et engage le Burundi dans des rencontres au plus haut sommet. Pourtant, elle n'a aucune fonction officielle, mis à part le fait qu'elle est mariée à un général devenu chef de l'Etant. La constitution burundaise ne confère aucun pouvoir ni aucune fonction officielle à la première dame. Sur quelles bases assume-t-elle alors des responsabilités officielles traditionnellement réservées aux membres du gouvernement dont elle ne fait pas partie ?
Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance.
Incapable de rendre disponible le carburant (en mode pénurie depuis plus de deux ans), incapable de contenir ou freiner la flambée du franc burundais par rapport aux devises étrangères (euro et dollars), incapable de barrer la route à ceux qui, dans son propre camp, pillent à vue d'œil l'économie du pays ou kidnappent et tuent allègrement et impunément de paisibles citoyens, Evariste Ndayishimiye ne trouve pas mieux que balayer les lieux publics.
Selon des sources proches des prélats burundais, l'Eglise catholique refuse de cautionner un jeu électoral dont on connaît d'avance l'issue.Pour rappel, en 2015, l'Église Catholique s'était retirée du processus une semaine avant les élections.. Elle a énergiquement déploré les nombreuses irrégularités qui ont émaillé ce processus. Ce qui a amené Pierre Claver Kazihise, président de la CENI d'alors, de déclarer que « les observateurs de l'Église étaient inefficaces, car ils avaient abouti à des conclusions différentes de celles des autres organisations ».
Aucune délégation n'est venue par exemple d'Afrique de l'Est. Même la Tanzanie a boudé la fête malgré ses accointances avec le parti présidentiel au Burundi, CNDD-FDD. D'aucuns estiment que cette absence serait liée à la confirmation, en appel, de la détention à perpétuité du général Alain Guillaume Bunyoni, jugé trop proche des faucons du régime en Tanzanie; qui, dit-on, le préfèrent à Ndayishimiye comme président du Burundi.
Lors de la clôture d'une vaste croisade de trois jours organisée ce weekend dans la province de Mwaro au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a traité d' « ingrats », ceux qui ne croient pas dans ses promesses ou propos sur le développement économique, ni à la paix sociale rétablie tout au long des quatre ans déjà écoulés pour son septennat.« Ils sont au service de Satan tout simplement », a-t-il tranché.
Pour le cas d'IWACU, d'aucuns estiment que c'est plutôt la présidente du CNC qui se vassalise face au régime qui la nourrit. C'est donc elle qui mérite une mise en garde. Car au regard de la loi qui régit le CNC, sa première mission de selon l'esprit et la lettre de la loi organique n°1/05 du 8 mars 2018 est de « garantir l'indépendance, notamment en matière d'information, des médias publics et privés ».
Dans l'absolu, la régulation de l'usage du téléphone au service s'entend, de l'avis de tous. Mais décider de faire payer une application dont on n'est pas inventeur relève d'un aveuglément inouï, une arrogance aveugle, une folie de grandeur que seul un chef d'un parti qui gouverne dans un système monopartite peut se permettre d'afficher.En outre, il est important de signaler que les Burundais ne sont pas motivés pour se tuer à la tache en bossant sans discontinuer. L'Etat pour lequel ils travaillent est d'une ingratitude déconcertante.
Selon des observateurs, le CNDD-FDD qui a déjà drastiquement verrouillé l'espace civique au Burundi sera l'unique compétiteur lors de ce scrutin annoncé. Il a déjà écarté Agathon Rwasa, sa bête noire, en éjectant de sa formation politique, CNL.Dans le but de l'empêcher de se porter candidat en indépendant, le régime CNDD-FDD concocte un Code électoral qui exige aux candidats potentiellement indépendants de n'avoir pas appartenu à un parti politique pendant 4 ans avant le scrutin en question.
Chaque burundais se souvient des premières années du règne du CNDD-FDD où Hussain Rajdabu, alors secrétaire du parti, semblait ignorer ou outrepasser les décisions du président de l'époque, Pierre Nkurunziza.Finalement, Pierre Nkurunziza a réussi à imposer sa volonté en renversant le secrétaire et en l'emprisonnant. Le même jeu semble se jouer désormais entre Evariste Ndayishimiye et Reverien Ndikuriyo, le secrétaire du parti.Le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, va dans tous les sens pour tenter, sans succès, de désembourber le pays.
Désormais à un an des élections générales (parlementaires et communales), il est évident que le Burundi est entièrement sous la coupe de Révérien Ndikuriyo, le patron du parti. Ce dernier vient de le rappeler à ceux qui auraient tendance à l'oublier à travers une conférence de presse organisée avec panache ce mercredi à Ngozi, à l'issue d'un congrès national du CNDD-FDD.A l'occasion, Révérien Ndikuriyo a, d'entrée de jeu, fait taire ses nombreux détracteurs qui estiment encore qu'il est trop encombrant et qu'il a tendance à faire du CNDD-FDD un parti-Etat.
Quelles que soient les réalités de la saga des machettes, sa révélation aurait contribué à mettre en lumière une nouvelle dynamique politique qui se constitue « tranquillement » au sein des opposants en exil. Une coalition entre Jérémie Minani, l'homme qui a formé un gouvernement en exil, Leonidas Hatungiaman qui fut le bras droit de Pierre Nkurunziza avant de dénoncer son élection forcée à un troisième mandat et Alexis Sinduhije, aujourd'hui qualifié de terroriste par le Le CNDD-FDD constitue une nouvelle évolution politique intéressante pour le Burundi.
Après une avalanche de tweets émanant de la ferme à trolls du régime qui blanchissent le CNDD-FDD, une nouvelle aide au régime de Gitega est venue de sources inattendues. De Jérémie Minani, opposant en exil depuis 2015. Il a été qualifié par le régime de « figure de l'opposition radicale » ; et du MSD dirigé par Alexis Sindihuje qui est accusé d'être terroriste par le régime de Gitega.Sur le ton habituellement vu dans les rapports des ONG et des instances internationales, Jérémie Minani et Alexis Sinduhije publient un "rapport" qui dédouane le régime.
Dans leur élan d'indignation, les prélats se sont également exprimés sur la pauvreté structurelle et chronique qui mine les Burundais dans leur grande majorité. « Force est de constater que l'économie du pays peine à se relever », déplorent-ils en faisant allusion à la flambée des prix sur le marché, la dépréciation progressive de la monnaie burundaise, la rareté du carburant et des autres produits de première nécessité, le chômage, etc.
Encore une fois, la quête et la soif de pouvoir priment sur l’intérêt national. Avec cette « Nyakurisation » du parti de Rwasa, le seul opposant credible, le CNDD-FDD recule sur le terrain de la gouvernance démocratique. Car l'éjection, de façon aussi ridicule, de l'opposant de taille comme Agathon Rwasa, ne glorifie pas le CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005 et, qui est visiblement incapable de désembourber le pays à tous points de vue. Cette démolition du parti de Rwasa Agathon est également un acte d’auto-sabotage.
Il est désormais clair pour tout observateur avisé que cette gestion ruineuse d’entreprises étatiques qui, même si elles étaient encore peu performantes (car soumises à la bureaucratie étatique), étaient autrefois rentables, est intentionnelle. Les caciques du régime CNDD-FDD veulent donc faire table rase du paysage industriel burundais dans le domaine public. Simplement pour créer leurs propres entreprises avec de l'argent illicitement amassé en grugeant les citoyens, contribuables.
Pour illustration, Evariste Ndayishimiye prend l'exemple d'un avocat (fruit d'avocatier) vendu à 100 Fbu au fin fond de la commune Nyabihanga (Mwaro) alors qu'il s'acquiert à 5 dollars (environ 5000 Fbu) dans une ville étasunienne (USA).Evariste Ndayishimiye se perd aussi en conjectures, souvent avec des blagues de comptoirs, en se moquant notamment d'autres goinfres qui, à table, se servent une pâte comparable au mont Kilimandjaro (réputée la plus haute montagne d'Afrique).
Selon une source généralement bien informée, le chef de l'Etat aurait l'intention d'en finir avec Alain Guillaume Bunyoni une fois pour toutes à la manière du régime CNDD-FDD. Un assassinat camouflé en mort naturelle serait envisageable. Mais certains généraux sortent déjà leurs griffes pour tuer dans l'œuf ces velléités assassines. Ils auraient directement contacté le chef de l'Etat pour l'en empêcher, sans quoi ils enterreraient, au moins, deux généraux dont Evariste Ndayishimiye.
Incapable de désembourber le pays que lui et son épouse ne cessent de sucer, le général a déjà pris goût au pouvoir et veut s'y accrocher jusqu'à sa dernière énergie.Et pour preuve. Pour tenter de préparer le terrain en amadouant ses co-militants afin de mieux les endormir, le général qui, aux yeux de l'opinion, passe plus pour un comédien qu'un chef de l'Etat prend une avance sur tous les autres en se lançant en campagne électorale pour son parti à travers une chanson qui donne du frisson et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour nombre d'observateurs, cette seconde attaque dans ce secteur en deux mois semble remettre en cause le dispositif sécuritaire mis en place par l'armée burundaise...Mais voici un hic : il y a à peine trois mois, le pouvoir burundais assurait avoir repoussé le RED-Tabara à au moins cinq jours de marches de sa frontière, après une année d'opérations militaires dans les moyens et hauts-plateaux qui surplombent Uvira et Fizi, dans le Sud-Kivu.
Propriété privée d'un certain Donatien Ndayishimiye, officier du Service National des Renseignements, SNR, Ikiriho s'en prend tour à tour à Alexis Sinduhije, Bob Rugurika et Pacifique Nininahazwe en les accusant ouvertement d'être derrière cette attaque revendiquée pourtant par le mouvement rebelle RED-TABARA.
Tenant compte de ces maladresses du ministre burundais en charge de l'intérieur, les organisations engagées avec le CNL dans le Cadre d'Action pour la Réhabilitation de l'AAPRB demandent au chef de l'Etat de se désolidariser de ce Ministre et de le sanctionner conformément à la loi en le révoquant de l'Équipe Gouvernementale, parce que ses agissements sont de nature à ternir profondément l'image de tout le Gouvernement.
Son épouse Angéline Ndayishimiye qui a ouvert son bureau à la présidence de la République devient de plus en plus un chef de l'état bis. Sa volonté devient comme un ordre, selon des sources.Visiblement, en dépit de l'autoglorification du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye qui chante à tout va le progrès déjà enregistré moins de quatre après sa prise de fonction, tout semble indiquer que l'économie nationale a du plomb dans l'aile.
L'heure est donc grave et les tractations se poursuivent. Le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye et le chef du parti Révérien Ndikuriyo sont à couteaux tirés. Le premier veut peser de tout son poids dans la balance pour éjecter le second. Mais ce dernier s'accroche à sa popularité, notamment au sein des Imbonerakure qu'il encadre et dont il encourage la violence.
« Ndayishimye comprend très bien que la situation économique catastrophique dans laquelle se trouve le pays fait de lui une cible facile pour un coup d’État. Peut-être alors pense-t-il que s’il parvient à sauver l’économie ou créer une situation chaotique et tensions entre son pays et le Rwanda, il renforcera son emprise sur le pouvoir. »
Dans une correspondance signée de la main de l'honorable Léonce Ngendakumana, ancien président de l'Assemblée nationale et figure du FRODEBU, cette coalition ad hoc circonstanciellement dénommée « Cadre d'action pour la réhabilitation de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi » sollicite leur appui pour aider à réhabiliter l'Accord d'Arusha.
Les médecins burundais sont en effet les moins bien payés de la planète terre. Et, toutes proportions gardées, les fonctionnaires burundais dans leur ensemble.C'est ainsi que ceux qui le peuvent ou en ont l'opportunité bifurquent vers le privé ou se barrent pour aller prester ailleurs, a déclaré la courageuse ministre burundaise de la santé publique et de la lutte contre le sida. Pour illustrer ses propos, Madame Lydwine Baradahana évoque un salaire mensuel de 150 USD pour un médecin spécialiste.
Selon l'article 64 de la loi sur les partis politiques, « la chambre administrative de la cour suprême peut, à la demande du ministre de l'Intérieur, proclamer la nullification de tout acte pris par un organe du parti si cet acte est en contradiction avec cette loi ou est de nature à perturber l'ordre public ou est de nature à aller contre la sureté de l'Etat »
Chronologiquement, la sortie médiatique de Révérien Ndikuriyo a été précédée par celle du Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, qui a craché tout son venin contre le président rwandais Paul Kagame, l'accusant d'héberger, nourrir et entraîner militairement des rebelles burundais de RED-TABARA qui sème l'insécurité à la frontière avec la RDC.Kigali doit être diabolisé avec ou sans aucune raison valable.
Selon le chef de l'Etat burundais, chaque année, le Burundi perd environ un milliard de dollars suite à la fraude et autres stratagèmes propres aux bandits en col blanc.Par conséquent, le déficit est dangereusement structurel.« Chaque année, les statistiques montrent que les importations sont estimées à 1,3 milliards de dollars. Mais dans les caisses de l'Etat, nous ne voyons que 200 millions », a déclaré le chef de l'Etat burundais.
Vu ses discours invariablement teintés de violence, ses appels ouverts au meurtre d'opposants, ses rappels constats et récurrents de l'assassinat d'un citoyen de la commune Matana surnommé Kaburimbo, il y a lieu de penser que Révérien Ndikuriyo, a été rappelé à l'ordre pour faire une telle volte-face.
Officiellement, Kefa Nibizi est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, péché générique de la quasi-totalité des détenus que le régime CNDD-FDD juge politiquement « incorrects ».Mais l'intéressé sait pertinemment qu'il est accroché par la justice pour ces propos diffusés le 13 octobre 2023 à l'occasion de la commémoration de l'assassinat du Prince Louis Rwagasore, héros de l'indépendance du Burundi.
Lieutenant-Colonel Jacques Nijimbere, commissaire municipal et commandant du Bureau spécial de recherche (BSR) est responsable d'une cellule de détention provisoire à BSR d'une capacité d'accueil limitée à 46 détenus. Selon la CNIDH, il a réussi à y enfermer 322 hommes et 38 femmes accompagnés d'enfants de moins de 3 ans. Pire encore, plus de 360 âmes partagent une seule toilette bouchée et un seul robinet sec, donc sans d'eau courante.
Bunyoni a mangé son orgueil d'hier : « Je développe un diabète avancé de type 2. Les traitements de routine n'ont pas permis l'amélioration de mon état de santé...je demande donc une libération sous caution », a-t-il déclaré ce matin.Alain Guillaume Bunyoni a rappelé, la mort dans l'âme, que « la justice a saisi » ses biens immobiliers et « une somme de 300 millions de BIF », qu'il est «prêt à donner comme gage »
Dans un message qui fait le buzz sur les réseaux sociaux ces derniers jours, BBCC lui donne cet ultimatum : si Evariste Ndayishimiye ne signe la reconnaissance du génocide hutu de 1972 d'ici la fin de cette année 2023, il sera considéré comme un traitre.En menaçant sans faux fuyants une telle autorité, BBCC prouve une fois de plus qu'elle est au-dessus de la loi. Pour moins que cela, d'autres associations ont été suspendues, ou se sont vu retirer l'agrément et leurs responsables embastillés, kidnappés, exilés ou simplement lynchés.
Et l'histoire a déjà montré qu'au Burundi, il n'y a pas de fumée sans feu. De la rumeur à la réalité, il n'y a qu'un pas que les putschistes sautent pieds joints. Tenez : en 1993, la chute dramatique du président Ndadaye a été précédée par une rumeur de coup d'Etat relayée jusque dans les hautes sphères de la République. La rumeur démentie, le coup a quand même eu lieu. En juin 2020, une forte rumeur a fait le tour du Burundi au sujet d'un possible décès de Pierre Nkurunziza. Son porte-parole Willy Nyamitwe a démenti via twitter, mais sa mort a été vite officialisée.e
Les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Au-delà de la sommation qui, en temps normal, n'a rien d'inhabituelle, vu que ces tenues des militaires ou policiers devraient être la chasse gardée des membres de ces deux corps de sécurité, tous les regards sont tournés vers Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD.Ces derniers jours, il a étonné plus d'un en apparaissant en public en tenue militaire, lors de ces tournées en provinces pour moraliser les Imbonerakure et autres leaders locaux de son parti, le CNDD-FDD. Ces réunions étaient aussi nocturnes.
En parlant de la corruption qui gangrène l'appareil judiciaire, le Chef de l'Etat burundais n'apprend rien au citoyen Lambda. Mais il étonne en ce sens qu'il se plaint de la corruption qui sévit dans le secteur de la justice alors que tous les services publics, quel que soit le domaine, sont monnayés au vu et au su de tous. Ndayishimiye le sait mieux que quiconque.Son épouse, Angéline, est l'un des artisans clé de cette gangrène qu'il prétend combattre. Elle est allée jusqu'à céder aux Guinéens, du riz gracieusement donné au Burundais en proie à la faim.
Dans une réunion organisée jeudi à la permanence du CNDD-FDD en mairie de Bujumbura à l'endroit de tous les cadres et hauts cadres des ministères et des institutions étatiques à la permanence nationale, Révérien Ndikuriyo eu des mots très durs envers ceux qui usent de leurs téléphones pour relayer en temps réel les dérapages des autres.Pour freiner cet élan citoyen à lever le coin de voile sur les esprits corrompus et mal famés, le Secrétaire général du CNDD-FDD a menacé d'interdire le port de Smartphones au bureau.
Devant les médias locaux, Evariste Ndayishimiye explique la portée : «L'accord concerne surtout l'entraide entre systèmes de défense. Cela concerne la formation ou encore les patrouilles au niveau des frontières. D'ailleurs, on le faisait déjà avant le déploiement de la force régionale de la communauté des États de l'Afrique de l'Est. Nous voulons actualiser ce que nous faisons ensemble».Le chef de l'Etat burundais en profite pour souligner l'étroitesse des liens naturels entre le Burundi, qu'il incarne, et la RDC.
Aucun autre parti politique ne daigne organiser une telle démonstration musclée en présence des diplomates et d'autres dignitaires de haut rang. Ndayishimiye s'est rangé du côté de la violence et de la répression.Plus que le sulfureux secrétaire général du parti Révérien Ndikuriyo, le chef de l'Etat burundais s'est fait avocat du diable. En encourageant, et partant, en prenant à son compte de nombreux crimes indicibles imputés aux Imbonerakure dans l'ensemble du pays.
Le seul espoir de l'homme à plusieurs cadavres dans le placard est l'érection de Révérien Ndikuriyo au sommet de la République pour restaurer la loi de la jungle version Pierre Nkurunziza.Car si Ndayishimiye se construit son microcosme politique à lui, en foulant aux pieds les droits humains comme son prédécesseur, il a pris l'option d'écarter tous ceux qui déifient Pierre Nkurunziza. Révérien en est la parfaite incarnation. Bunyoni le produit pur jus.
En empêchant aux anciens propriétaires de parcelles ou maisons bâties suivant l'ancien format urbanistique, le régime CNDD-FDD ouvre une brèche à la chosification des parcelles en mairie de Bujumbura et la dépossession de ceux qui se croyaient potentiellement à l'abri de la misère ambiante vu qu'ils avaient encore la possibilité de vendre parcelle entière ou morcelée.Mais c'était sans compter avec le réel projet ou programme du CNDD-FDD qui est de faire table rase du passé.
Les faits et gestes du chef du parti présidentiel, Révérien Ndikuriyo, cachent mal ses ambitions de le relayer au trône dans pas longtemps. Plus que Ndayishimiye, Révérien se veut proche du peuple. Massivement hutu cela va sans dire. Il est en train de faire le tour de toutes les zones du Burundi pour échanger de vive voix et à portée de main avec le peuple qu'il convoque à toute heure.Sa dernière sortie en commune Ruhororo de la province Ngozi a étonné plus d'un. Il leur avait donné rendez-vous à 5 heures du matin.
Selon des sources, les rebelles rwandais s'étaient heurtés à une patrouille nocturne des Imbonerakure et ont ouvert le feu sur eux, tuant, du coup, deux d'entre les Imbonerakure et blessant grièvement quatre autres.Ces Imbonerakure avaient été tués par des rebelles rwandais -FLN (Forces de Libération Nationale), une rébellion basée dans la Kibira depuis de nombreuses années et qui se bat contre le pouvoir de Kigali.Aujourd'hui, d'aucuns s'étonnent de ce que les Imbonerakure, qui hier encore flirtaient avec des rebelles rwandais, en arrivent aujourd'hui à les dénoncer.
C'est officiel. Le sénat chemine vers la suppression des quotas ethniques dans les institutions burundaises en ce mois d'août 2023 qui s'annonce. Ironie du sort : cet agenda de la honte qui annonce la légitimation de l'exclusion programmée des tutsis de la sphère institutionnelle au Burundi a été révélé par un sénateur tutsi, en l'occurrence Fabrice Nkurunziza, qui fait aussi office de deuxième vice-président du sénat. Fabrice Nkurunziza l'a déclaré lors de sa tournée en province de Rumonge au sud du Burundi.
Certaines indiscrétions émanant du monde judiciaire étaient déjà formelles depuis hier soir: le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi a été démis de son poste.Evariste Ndayishimiye lui aurait préféré un autre: Léonard Manirakiza est désormais le nouveau procureur général de la République. L'éjection de Nyandwi constitue un pas supplémentaire dans la « dénkurunzisation » du système CNDD-FDD.
Le gouvernement burundais n'a pas encore réagi à la nouvelle de décrochage d'Agathon. Mais quoi qu'il en soit, son départ suivi de l'arrestation du policier qui l'a laissé se barrer conforte l'assertion de Fortuné Zongo, Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme au Burundi. Pas plus tard que jeudi, il avait en effet déclaré devant le Conseil des droits de l'homme à Genève que « L'espace civique s'était rétréci au Burundi, avec une intolérance et une répression des libertés publiques qui ont pour corollaire l'affaiblissement des partis politiques d'opposition »
Ce Jeudi, Agathon Rwasa a été officiellement reçu en audience par le vice-président de Zanzibar, Othman Masoud. La nouvelle de son départ en catimini est donc une vraie fausse alerte.En revanche, celle de l'arrestation du policier qui l'a laissé partir est authentique. Et c'est alors là où le bât blesse. Car si le policier l'a laissé s'envoler pour la Tanzanie, c'est qu'il n'était officiellement sous le coup d'aucune condamnation ou poursuite. Qui plus est, Agathon Rwasa est un député en fonction.
Interrogé sur les réminiscences de l'héritage Nkurunziza dans sa gestion du pays, Evariste Ndayishimiye s'étonne de la question et met les points sur les i. « C'est quoi être héritier de Pierre Nkurunziza ? Il a eu son temps, aujourd'hui c'est moi, point barre ». Evariste Ndayishimiye a affirmé avoir hérité le fauteuil présidentiel grâce aux Burundais. Sans plus. C'est à eux qu'il va rendre compte et à eux seulement. Tout est dit.
C'est dans ce cadre que, non content du non-événement qu'a été la commémoration du 3ème anniversaire de son décès le 8 juin dernier, non content de la banalisation qu'en a fait Evariste Ndayishimiye qui a refusé de rehausser de sa présence les festivités, Révérien Ndikuriyo ameute les Imbonerakure et les autres militants zélés pour une autre journée dédié à la mémoire de Nkurunziza.La deuxième journée de commémoration de la vie et la mort de Pierre Nkurunziza devait se tenir le 17 juin. Au niveau de chaque commune du pays.
L'un et l'autre était habitué à un décret. Dans tous les cas, les deux s'attendaient, au minimum, à un arrêté de la primature. Les voilà acculés à boire jusqu'à la lie la coupe de l'humiliation que leur tend sans haine et sans amour le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat. L'heure est visiblement au règlement de compte au sein du système DD. Mais il sied de préciser, d'entrée de jeu, que le citoyen Lambda est le cadet des soucis du chef de l'Etat. Nul ne devrait donc pavoiser. La galère se poursuit.
Du maquillage judiciaire sous pression, a-t-on envie de dire. Comme quoi au Burundi, dans le feu de l'obsession de la vengeance politique, l'intelligence et la subtilité s'effacent. Les observateurs avisés ne retiendront que l'atteinte à la sureté intérieure de l'Etat sur la liste des chefs d'accusation contre tout puissant général.Les autres accusations auraient été ajoutées pour "embellir" son dossier. Car, disons-le, qui du système CNDD-FDD ne livre pas à la prise illégale d'intérêt?
Il se savait d'ailleurs suivi à la semelle depuis le 7 septembre dernier. Il était avant tout un homme du sérail. Pertinemment convaincu qu'il n'y a pas de justice indépendante au Burundi. Ni de droit à la vie, dès qu'on change de camp.Avant sa chute cocasse, il avait eu l'occasion de peser de tout son poids dans la balance judiciaire pour avoir ses têtes d'opposants ou d'autres innocents. Coupable ou pas, il devrait casquer.
Ndayishimiye voulait prendre Bunyoni, mort ou vif. Il l'a raté in extremis. La mort dans l'ame, il décide de taper sur les doigts de deux garçons inconditionnels de Bunyoni et qui ont eu le culot de vendre la mèche, en l'occurrence Museremu et Uwamahoro.Pour diaboliser le général en cavale, il passera par le journal en ligne gagné à sa cause, IKIRIHO. D'abord pour dire que Bunyoni paie car il était devenu subversif : « Les fouilles opérées par les services de sécurité au domicile du général semblent être justifiées par sa quotidienneté subversive...»
Dépêcher la police au domicile de Bunyoni pour fouille/perquisition et éjecter le même jour son garçon de course à des fins criminelles constitue donc un affront dont l'auteur n'est autre que le général Evariste Ndayishimiye, chef de l'Etat.Mais selon des analystes avisés, Ndayishimiye perturbe Bunyoni pour distraire les Burundais qui attendaient de lui des actions concrètes pour les tirer du bourbier de la faim et de la flambée effrénée des prix et denrées de base.
« En s'immisçant dans le fonctionnement de nos syndicats, le gouvernement vient de violer le décret portant ratification de la convention 87 de l'OIT (Organisation internationale du travail ) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical ainsi que la convention numéro 135 portant protection des représentants des travailleurs et les facilités à leur accorder », a déclaré Célestin Nsavyimana, un des leader syndicaux.
Selon des observateurs, la sortie médiatique de Gabriel Rufyiri serait téléguidée par le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye qui, incapable de contrôler ces géants du business nourris à la mamelle de son prédécesseur Pierre Nkurunziza, veut les diaboliser aux yeux de l'opinion tout en faisant comme eux. Et pour preuve. A la veille de sa conférence de presse, Rufyiri a été officiellement reçu en audience à la primature et officieusement à la présidence. Au cours des deux rendez-vous inhabituels, il a été félicité pour son courage dans la dénonciation de la corruption
Ndayishimiye a l'habitude de faire passer le message en riant. Sous forme de blague. Mais il vise, non le public auquel il s'adresse généralement, mais une poignée de rivaux qui l'attentent au tournant pour le déposer, mort ou vif.En août 2022, il avait ouvertement fait allusion à un complot pour le renverser. Un projet de coup d'Etat. C'est alors qu'il a éjecté sans façon le général Alain Guillaume Bunyoni, alors premier ministre.
Selon des militants des droits humains, l'homosexualité reste comme un tabou au sein de la société burundaise. Elle est même considérée comme une pratique importée par les blancs.Il sied de faire remarquer qu'au Burundi on note encore une sous-documentation des violences sexuelles contre les hommes et les garçons du fait des normes sociales et de la criminalisation des rapports homosexuels.
Il s'agit, pour le Burundi, d'une première rencontre en terre étrangère, des représentants des partis de l'opposition et de la mouvance présidentielle. On y trouve en effet aussi bien Agathon Rwasa (leader du parti d'opposition CNL) que Tatien Sibomana, représentant du parti UPRONA (aile de l'opposition) ainsi qu'un représentant de l'UPRONA, aile officielle. Parmi les participants à cette rencontre inédite se trouve aussi Léonce Ngendakumana du parti d'opposition FRODEBU. Quant au parti présidentiel, CNDD-FDD, il y est représenté par son responsable provincial à Cankuzo.
Le CNDD-FDD a donc pris tout le contrôle du circuit, d'amont en aval.Visiblement, une fois sur place, les étudiants burundais moulés dans le système du parti présidentiel se comportent moins comme des étudiants que comme des militants.A titre illustratif, la section du parti CNDD-FDD en Russie vient de tenir un congrès au lendemain du congrès du même parti organisé en janvier dernier au Burundi. Un nouveau comité a été mis en place et les membres qui le composent ont été portés à la connaissance du grand public.
Selon le président du sénat, il est temps de revisiter la constitution pour « changer les choses et les représentants du peuple le feront savoir à la population et au président de la République ».Quel que soit le niveau, la nomination à des postes de responsabilité va se faire sur base du mérite et non de l'ethnie. « Il est grand temps que les gens soient nommés aux différentes fonctions grâce à leurs compétences et non à leur ethnie », a martelé le président du sénat.
Au lieu de sanctionner les auteurs des détournements des deniers publics comme le prévoit la loi, le Chef de l'Etat leur demande de tout restituer à la caisse de l'Etat.Il leur a simplement donné des numéros de comptes bancaires ouverts à la Banque centrale, BRB, par lesquels ils devront faire passer l'argent de l'Etat qu'ils ont indûment empoché : 1110/334 pour les FBU, 3302/021.62 pour les USD et 3320/831 pour les Euros. Cet arrangement entre le chef de l'Etat et les détourneurs de deniers publics est atypique.
Révérien Ndikuriyo, l'autre puissant acteur dont le discours public devient de plus en plus clairement contre celui du Président Ndayishimiye est le grand survivant de ce mini changement a la tête du parti au pouvoir. Tenant du radicalisme et de l'aversion ethnique hérités du défunt président Pierre Nkurunziza, sa miraculeuse survie au tsunami annoncé est aussi remarquable. Selon des sources au sein du parti de l'aigle, les laudateurs et proches du général Ndayishimiye ont décidé de temporiser pour attendre que le fruit soit plus mûr afin qu'il y ait moins de casses.
D'aucuns pensaient déjà en effet que le général Evariste Ndayishimiye, a pris son courage à deux mains pour casser, notamment, le gang de commerçants véreux qui s'enrichissent illicitement et à vue d'œil. Barthélémy Ntakarutimana, alias Gisiga, en est un.Sorti de nulle part, cet opérateur économique qui, en 2011, n'était encore qu'un simple quidam ou commerçant de rue est aujourd'hui assis sur un matelas de dollars. Son fric épais a été amassé grâce au soutien de son parrain, Gabriel Nizigama, ancien ministre et ex-chef de cabinet civil à la présidence de la République.
La dernière fois qu'un congrès ordinaire du CNDD-FDD a été annoncé via un communiqué d'un ministère remonte à 2007. A cette époque, les missions diplomatiques et consulaires ont été conviées à l'événement par un communiqué du ministre de l'Intérieur d'alors, Evariste Ndayishimiye. Ceux qui n'ont pas la mémoire de poule se souviennent, du coup, que le président du CNDD-FDD à cette époque était un certain Hussein Radjabu. Ce dernier n'a pas survécu à la grand-messe du parti.
Les Hutus ont pris d'assaut la police et l'armée. Au niveau de l'administration publique, cet Accord avait prévu 60% des hutus et 40% de tutsis. Là encore, la promesse n'aura engagé que ceux qui y ont cru.Le déséquilibre est partout, y compris dans l'administration communale ou décentralisée. Pourtant, d'après les négociateurs d'Arusha, ce genre d'équilibres constituait un gage de la stabilité politique au Burundi.
Evariste Ndayishimiye mène tout le monde en bateau avec de très beaux et encourageants discours sur sa détermination à mettre fin à la corruption, à l'impunité, à l'immoralité qui gangrènent le pays mais c'est pour en rester là. D'où la grosse déception des Burundais. Au lieu du changement promis, ils ont sous leurs yeux le chaos structurel. La gangrène sociale initiée et laissée par Pierre Nkurunziza va en se métastasant et le général Evariste Ndayishimiye y est pour beaucoup : la mort est semé à tout va, les viols, assassinats, enlèvements et autres disparitions forcées
Y aurait-il un coup d'Etat en préparation au Burundi? C'est certainement ce que disent certains extrémistes hutus qui viennent d'alerter l'opinion sur l'imminence d'un coup d'Etat en préparation contre le président Evariste Ndayishimiye.En s'appuyant sur des déclarations d'un certain Luc Michel, présenté comme un « géopoliticien Belge, ami du Burundi », un site web ultra hutisant évoque en effet ce qu'il appelle « un changement de régime » en préparation.Il sied de préciser, d'entrée de jeu, que Luc Michel se présente comme un militant politique belge d'extrême droite.
Les faits sont flagrants mais l'incident constitue, pour Révérien Ndikuriyo, une excellente occasion de radicaliser le bras de fer non officiel entre lui et le chef de l'Etat.Les prises de becs et les crocs-en-jambe entre les deux grosses pointures du régime CNDD-FDD ne sont plus qu'un secret de polichinelle. Alors que le chef de l'Etat prône l'ouverture démocratique pour consolider l'Etat de droit, Révérien Ndikuriyo défend, becs et ongles, la tyrannie du parti présidentiel dont il continue à militariser les jeunes et autres forces vives pour quadriller tout le Burundi.
Le président semble croire que l'image du pays et de son régime est écornée « À cause de ces gens-là, qui veulent faire des rapports biaisés... ». Comme un malade qui blâme le médecin qui vient de diagnostiquer sa maladie, le président fait un mauvais choix de cible pour son ire. Et pourtant il y a une façon générale de répondre aux questions qui dérangent sans jouer aux constations défensives. N'aurait-il pas été juste de soulever la questions de manque de capacités au sein de la police, justice and administration au niveau local?
En effet, au regard des vives tensions entre lui et l'aile dure de son parti incarnée aujourd'hui par le secrétaire général Réverien Ndikuriyo, le général Evariste Ndayishimiye n'exclut plus dans son for intérieur l'éventualité d'un coup de force qui mettrait brutalement fin à son premier septennat ou à sa vie tout court.Depuis l'éjection de l'ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, le 7 septembre dernier, les deux camps vivent une paix armée ; tant et si bien que le parti présidentiel est au bord de l'implosion.
Tout en rappelant que la société Suissmed International est l'actionnaire principal de Kira Hospital, Jean David Pilliot se dit indigné qu'un conseil d'administration puisse se tenir à son insu. « Nous nous opposons formellement à la convocation d'une telle instance », a-t-il déclaré, en s'associant à son collège Martinault, également membre du Conseil d'administration et mandataire de SuissMed International.«Nous sommes indignés de constater qu'une instance en l'occurrence le conseil d'administration puisse être convoquée sans que nous en soyons informés officiellement»
Selon des sources bien informées, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye aurait mis en place une équipe d'experts chargés d'élucider tout un tas de dossiers économiques impliquant le général Bunyoni avec un fort relent de corruption.Il s'agit notamment de la récente longue pénurie de carburant née de la perturbation des activités du patron de la société Interpetrol à qui Bunyoni aurait demandé une rançon en échange des exonérations abusives et imméritées. Il avait tissé un réseau mafieux avec lequel il partageait le butin, en pétrole ou dans bien d'autres affaires
Même si Bunyoni est au banc de touche, en même temps que d'autres faucons comme Déo Guide Rurema, Domitien Ndihokubwayo, Gabriel Nizigama ou encore Etienne Ntakarutimana, son influence serait tentaculaire jusqu'au sein de l'armée et de la police.La victoire du général Ndayishimiye sur ceux qui rêvent de son éjection serait éphémère. Il devrait accélérer le processus pour faire barrage à une fronde interne qui, s'il n'y prend pas garde, pourrait le surprendre désagréablement.
Un autre cas de blanchiment, invoqué dans la conférence à l'intention du haut commandement de l'armée du 29/07/2022, est celui du taureau de Mbonyingingo[i]. C'est un cas bien connu à Vugizo. La CVR a travesti ce qui s'est passé, à dessein, et dit que « A Vugizo(Makamba), un hélicoptère militaire a tiré sur des gens en train de dépecer un taureau d'un muganwa nommé Mbonyingigo Aloys ». La CVR veut nous vendre l'idée qu'il s'agit de gens paisibles entrain de dépecer un taureau qu'ils avaient légitimement acquis. La vraie histoire est autre.
Les grosses pointures qui quittent le gouvernement sont, notamment, l'ancien ministre des Finances Domitien Ndihokubwayo ainsi que celui qui avait en charge l'Agriculture Déo Guide Rurema. Le casting Nkurunziza se vide à vue d'œil. Seul le ministre chargé des affaires de la communauté est-africaine, Ezéchiel Nibigira, reste à bord.Ce remaniement ministériel intervient au lendemain de l'approbation, par le parlement, du nouveau Premier ministre, le général Gervais Ndirakobuca. Ce dernier a remplacé le général Alain Guillaume Bunyoni qui occupait ce poste depuis 2020.
Militants percutants des droits humains, Maîtres Armel Niyongere, Dieudonné Bashirahishize, Vital Nshimirimana et Lambert Nigarura vivent en exil et sont voués aux gémonies par le régime CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, simplement parce qu'ils ont refusé de se taire face à l'insoutenable vague de violations des droits humains, orchestrée par le défunt président Pierre Nkurunziza dans sa quête aveugle d'un 3ème mandat mondialement reconnu comme mortifère en 2015.Ils ont pris leur courage à deux mains et ont tout déballé à la face du monde.
La destitution du général Alain Guillaume Bunyoni intervient quelques jours après que le chef de l'Etat ait déclaré, sans nommer personne, que certains de ses proches planifiaient un putsch contre lui en raison de son combat acharné contre la corruption au sommet de l'Etat. Selon des sources, Bunyoni a failli renverser par coup d'Etat le général Ndayishimiye le 2 septembre dernier. Pour barrer toutes les routes à un éventuel coup d'Etat, le nouveau Premier Ministre, s'est assuré de nommer ses fidèles dans toutes les provinces et dans toutes les branches de police
Estimés à plus de 3000, ces déplacés du site de Ryanyoni en commune Giheta s'y sont installés depuis 1998. Au plus fort de la traque des rescapés du génocide de 1993. C'est à quelques encablures du lieu de crémation de plusieurs dizaines d'élèves tutsis du Lycée de Kibimba. Cette présence de ces déshérités dont des parents et autres proches ont été happés par la machine génocidaire du FRODEBU et du CNDD-FDD est tout un symbole. Des évidences. Témoins de l'horreur imprescriptible. Cela titille l'esprit du chef de l'Etat qui, pour sauver les meubles, a ordonné sa fermeture
« Il y a des gens parmi mes proches qui avaient planifié une manifestation populaire un samedi, après plusieurs semaines de pénurie de carburant ; ils voulaient mon départ mais Dieu me l'a révélé et leur plan a été déjoué », a déclaré le président burundais le 25 août en pleine séance de prière organisée par son parti, le CNDD-FDD. Selon des observateurs, le président burundais faisait allusion à son premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni, comme le principal artisan de sa chute annoncée. Le général Bunyoni se sait aussi dans la ligne de mire du chef de l'Etat.
Selon Emery Pacifique Igiraneza, président de ce mouvement politique, tous les Burundais devraient se lever comme un seul homme pour barrer la route au CNDD-FDD, un parti fossoyeur du peuple et de toute la nation burundaise. Pour y parvenir, insiste-t-il, il faudra réhabiliter les accords d'Arusha et défendre pour refaire du Burundi un Etat de droit qui sera un havre de paix pour les Burundais dans leur diversité.
Bien plus, en cette période de blues généralisé, de gâchis et de chaos socio économiques synonyme de l'incapacité du régime CNDD-FDD à répondre aux préoccupations économiques structurelles (pénurie de tout, tout le temps), la démarche s'apparente aussi à une stratégie de diversion, propre à ceux qui sont à court d'idée pour voir le bout du tunnel.Sauf que les citoyens, toutes ethnies confondues, ne seraient pas aussi idiots pour se laisser rouler dans la farine!
Révérien Ndikuriyo a damé le pion au chef de l'Etat en visitant plus de communes que lui depuis sa prise de fonction présidentielle le 18 juin 2020. Plus qu'un chef de parti, il se pose en chef d'Etat potentiel. En témoignent ses séances de moralisation des jeunes Imbonerakure et plus récemment des Intwari ou femmes affiliées également au parti présidentiel. Dans ses discours, le secrétaire général du parti au pouvoir adopte, fidèle à lui-même, un ton plutôt belliqueux et va-en-guerre. Selon des observateurs avisés, il incarnerait l'aile dure du parti.
Selon des données cohérentes qui commencent à fuiter depuis l'état-major du CNDD-FDD, le passage de 18 à 5 provinces est, hors mis tout autre maquillage démagogique, mû par le souci de noyer les entités historiquement hostiles au CNDD-FDD (opposition) dans le bastion indiscuté du CNDD-FDD. Tout se contera donc dans les 5 provinces en l'occurrence Bujumbura, Buhumuza, Gitega, Burunga et Butanyerera. Difficile, dans ces conditions, de faire la part des choses
Tué à la machette par une main inconnue à Mayotte, principale île du département d'outre-mer et de la région d'outre-mer française située dans l'océan indien.Mohamed Feruzi se croyait à l'abri de la machine à tuer du parti qu'il avait pourtant servi avec zèle et dévotion aux premières heures du premier mandat de Pierre Nkuruziza. Ce dernier l'avait en effet catapulté à la tête de la province de Muyinga.A cette époque, en parlant de nombreux corps des militants du mouvement FNL, front national de libération, tués par des agents du Service National des Renseignement.
Dans une déclaration publiée lundi, l'ONG internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) décrit une situation plus chaotique que jamais. De son point de vue et compte tenu des résultats de ses enquêtes sur terrain, le Burundi poursuit inexorablement sa descente aux enfers sur le terrain des droits de l'homme sur fond de refus obstiné des autorités d'ouvrir la porte au rapporteur spécial de l'ONU.
L'Etat de droit reste un vœu pieux tandis que le respect des droits de la personne humaines et les libertés fondamentales sont loin d'être une réalité.A l'instar de plusieurs défenseurs des droits humains ayant braqué leurs projecteurs sur le terrain burundais au cours des deux dernières années, le parti CNL note aussi « la persistance des cas d'arrestations suivies des emprisonnements arbitraires, des disparitions forcées...le verrouillage de l'espace politique »
L'intégration de Sadiki Kajandi au sein de la CVR pose problème ; dans la mesure où il est explicitement cité parmi ceux qui ont activement participé aux massacres programmés des tutsis dans la commune de Mutaho, province de Gitega, en 1993.Son nom apparait en tout cas noir sur blanc sur le rapport de la Commission d'enquête de l'ONU publié en 1996. Ce rapport historique est le seul document de l'ONU qui reconnaît le génocide planifié et perpétré par le FRODEBU contre les Tutsis du Burundi depuis le 21 octobre 1993.
Au cœur de cette humiliation et discorde fratricide entre co-militants se trouve d'un côté Pascal Nyabenda, vice-gouverneur de la Banque centrale et ancien président de l'Assemblée Nationale et fervent défenseur du 3ème mandat ravageur de Pierre Nkurunziza. De l'autre côté, le secrétaire communal (Mpanda) du parti CNDD-FDD, Evariste Ndayishimiye. Les deux faucons du parti de l'aigle se sont déclarés une guerre sans merci par partisans interposés. Mais sur l'échelle du rapport de force, la balance pèse nettement du côté du secrétaire communal du parti.
S'il est indécent de gloser sur une telle horreur, il est encore plus révoltant de constater le peu de compassion dont a fait montre le gouvernement vis-à-vis des familles des victimes. Pas le moindre jour de deuil national déclaré. Aucune décision de mettre les drapeaux en berne en signe de deuil pour ces vaillants héros fauchés sur le champ de bataille. Le gouvernement les traite comme de la vraie chair à canon. Dans sa première conférence de presse organisée à son Palais de Bujumbura le 10 mai, le Chef de l'Etat n'y a même pas fait allusion.
Le régime dictatorial de Gitega se serait senti humilié par la bonté de cet ancien refugiée, d'abord parce que le Burundi n'a ni condamné l'agression ukrainienne ni affiché la moindre compassion envers des millions des citoyens jetés de but en blanc sur la voie de l'exil ; ensuite et surtout parce que le 7 avril dernier, le Burundi a dit « non » lors du vote sur la décision de l'Assemblée générale de l'ONU, qui suspend la Russie de son siège au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en raison de son invasion de l'Ukraine.
Pour l'occasion, Agathon Rwasa a stratégiquement placé cette journée sous un thème hautement évocateur : « Femmes Inyankamugayo, luttons sans cesse pour nos droits, le développement de notre parti CNL et de notre mère patrie ».Si cette fête des femmes politiques encore fidèles à Agathon Rwasa leur a permis de se trémousser et de s'adonner aux yo-yo et autres chants politiquement colorés et endiablés, elle fut surtout une excellente occasion, pour l'opposant, de décrocher des flèches acérées et toxiques contre le régime CNDD-FDD qui opprime les citoyens.
Alors que le chef de l'Etat burundais s'active pour faire semblant de vouloir tirer le pays de l'isolement légendaire dans lequel l'a confiné le défunt président Pierre Nkurunziza et ses sbires (dont Gélase Ndabirabe et Evariste Ndayishimiye), Gélase Ndabirabe, désormais président de l'Assemblée nationale navigue à contre-courant et milite tout aussi activement pour le « rejet des colons et tous leurs ménestrels payés pour louer et quémander.»
Selon de nombreux observateurs, le régime CNDD-FDD s'use à régler des comptes de façon ciblée au lieu de penser son développement intégral comme promis lors de la campagne électorale. Aux yeux de l'opinion, le front sur lequel il est le plus ardemment attendu est notamment en rapport avec la lutte contre la corruption et les malversations économiques : ces deux fléaux doivent être jugulés pour pouvoir remettre le pays sur les rails du progrès.