Le Burundi est un exemple parfait de l’échec des nations. Mais les nations ne sombrent pas uniquement à cause des décisions de leurs dirigeants ; elles échouent aussi parce que leurs citoyens se résignent à l’échec. Depuis l’indépendance, le Burundi a connu 15 gouvernements distincts (selon les classifications), chacun ayant pris des décisions contribuant à l’instabilité actuelle. Pourtant, aucun régime n’a atteint le niveau d’inefficacité du gouvernement actuel, dirigé par le Président Évariste Ndayishimiye.
Pris de colère à cause du manque d'intérêt du public à s'inscrire comme électeurs, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, force donc l'administration CNDD-FDD à barrer la route aux citoyens dans leur élan vers les marchés, services publics, etc.Aucun citoyen n'a le droit de faire quoi que ce soit sans exhiber au préalable un récépissé attestant son enregistrement au rôle pour les élections. A titre illustratif, ce 27 octobre 2024, l'entrée au marché central de Bubanza était conditionnée par la présentation d'une preuve d'inscription sur les listes électorales de 2025.
Dire que l’avènement du régime de Tshisekedi en RDC est près d’une malédiction pour le pays ne serait pas exagéré. C’est depuis son élection feutrée d’un accord avec le président sortant Joseph Kabila que ce cannibalisme a pris une affluence à tel enseigne que les gens s’adonnent à cœur joie de voir les cannibales en train de dévorer la viande humaine camera à l’appui, en présence des enfants avec acclamation de la population.
Selon des sources concordantes, Nyamwasa, venu de Kinshasa, vient de quitter Bujumbura où il s'est entretenu avec les autorités burundaises dont le général Prime Niyongabo, chef d'état-major de l'armée burundaise. Il s'est envolé pour la Tanzanie ce week-end, d'après des sources rwandaises qui ne le quittent d'une semelle.L'idée derrière ces agissements est de renforcer les mouvements rebelles rwandais, dont les FDLR, afin de déstabiliser le régime de Kigali, bête noire de la RDC et du Burundi.
Lorsque Tshisekedi dit une chose, il faut s’attendre à son contraire. Son slogan d’élection du premier mandat était « le peuple d’abord », à la place du peuple d’abord il y a mis son ventre et ceux des membres de sa famille biologique et politique.
Alors que Kinshasa cherche peut-être à se positionner stratégiquement pour créer un objet de marchandage contre le Rwanda dans les négociations de Luanda qui visent à mettre fin à la guerre dans l'est de la RDC, il est incroyablement difficile de voir ce que le Burundi essaie d'accomplir en embrassant les mouvements rebelles qui ont pris les armes contre Kigali. Gitega dira bien sûr que Kigali est derrière la rébellion RED-TABARA. Chose qui reste à prouver.
Elle s'active diplomatiquement et engage le Burundi dans des rencontres au plus haut sommet. Pourtant, elle n'a aucune fonction officielle, mis à part le fait qu'elle est mariée à un général devenu chef de l'Etant. La constitution burundaise ne confère aucun pouvoir ni aucune fonction officielle à la première dame. Sur quelles bases assume-t-elle alors des responsabilités officielles traditionnellement réservées aux membres du gouvernement dont elle ne fait pas partie ?
Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance.
Incapable de rendre disponible le carburant (en mode pénurie depuis plus de deux ans), incapable de contenir ou freiner la flambée du franc burundais par rapport aux devises étrangères (euro et dollars), incapable de barrer la route à ceux qui, dans son propre camp, pillent à vue d'œil l'économie du pays ou kidnappent et tuent allègrement et impunément de paisibles citoyens, Evariste Ndayishimiye ne trouve pas mieux que balayer les lieux publics.
Selon des militants des droits humains, très au fait de la situation sécuritaire dans le pays, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a, coup sur coup, délesté sa garde rapprochée du Colonel de Police Marie-Chantal Munezero, native de la province de Bubanza ; du Colonel de Police Christian aka Muganga, natif de la province de Muyinga et d'un certain Major de Police prénommé Émile et natif de la province de Makamba. Les trois sont désormais locataires de la prison centrale de Mpimba.
Selon des sources proches des prélats burundais, l'Eglise catholique refuse de cautionner un jeu électoral dont on connaît d'avance l'issue.Pour rappel, en 2015, l'Église Catholique s'était retirée du processus une semaine avant les élections.. Elle a énergiquement déploré les nombreuses irrégularités qui ont émaillé ce processus. Ce qui a amené Pierre Claver Kazihise, président de la CENI d'alors, de déclarer que « les observateurs de l'Église étaient inefficaces, car ils avaient abouti à des conclusions différentes de celles des autres organisations ».
Aucune délégation n'est venue par exemple d'Afrique de l'Est. Même la Tanzanie a boudé la fête malgré ses accointances avec le parti présidentiel au Burundi, CNDD-FDD. D'aucuns estiment que cette absence serait liée à la confirmation, en appel, de la détention à perpétuité du général Alain Guillaume Bunyoni, jugé trop proche des faucons du régime en Tanzanie; qui, dit-on, le préfèrent à Ndayishimiye comme président du Burundi.
Lors de la clôture d'une vaste croisade de trois jours organisée ce weekend dans la province de Mwaro au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a traité d' « ingrats », ceux qui ne croient pas dans ses promesses ou propos sur le développement économique, ni à la paix sociale rétablie tout au long des quatre ans déjà écoulés pour son septennat.« Ils sont au service de Satan tout simplement », a-t-il tranché.
Dans un creux et pompeux discours à la Nation délivré ce mercredi à l'occasion de la commémoration du 4ème anniversaire de son investiture, le général Evariste Ndayishimiye a amusé la galerie par cette déclaration doublement fracassante et idiote : « Les lamentations actuelles des Burundais portent sur la pénurie des produits importés et non sur leur capacité financière à s'en procurer ». Evariste Ndayishimiye les a pris alors pour des « ingrats ».
Pour le cas d'IWACU, d'aucuns estiment que c'est plutôt la présidente du CNC qui se vassalise face au régime qui la nourrit. C'est donc elle qui mérite une mise en garde. Car au regard de la loi qui régit le CNC, sa première mission de selon l'esprit et la lettre de la loi organique n°1/05 du 8 mars 2018 est de « garantir l'indépendance, notamment en matière d'information, des médias publics et privés ».
Dans l'absolu, la régulation de l'usage du téléphone au service s'entend, de l'avis de tous. Mais décider de faire payer une application dont on n'est pas inventeur relève d'un aveuglément inouï, une arrogance aveugle, une folie de grandeur que seul un chef d'un parti qui gouverne dans un système monopartite peut se permettre d'afficher.En outre, il est important de signaler que les Burundais ne sont pas motivés pour se tuer à la tache en bossant sans discontinuer. L'Etat pour lequel ils travaillent est d'une ingratitude déconcertante.
Désormais à un an des élections générales (parlementaires et communales), il est évident que le Burundi est entièrement sous la coupe de Révérien Ndikuriyo, le patron du parti. Ce dernier vient de le rappeler à ceux qui auraient tendance à l'oublier à travers une conférence de presse organisée avec panache ce mercredi à Ngozi, à l'issue d'un congrès national du CNDD-FDD.A l'occasion, Révérien Ndikuriyo a, d'entrée de jeu, fait taire ses nombreux détracteurs qui estiment encore qu'il est trop encombrant et qu'il a tendance à faire du CNDD-FDD un parti-Etat.
Quelles que soient les réalités de la saga des machettes, sa révélation aurait contribué à mettre en lumière une nouvelle dynamique politique qui se constitue « tranquillement » au sein des opposants en exil. Une coalition entre Jérémie Minani, l'homme qui a formé un gouvernement en exil, Leonidas Hatungiaman qui fut le bras droit de Pierre Nkurunziza avant de dénoncer son élection forcée à un troisième mandat et Alexis Sinduhije, aujourd'hui qualifié de terroriste par le Le CNDD-FDD constitue une nouvelle évolution politique intéressante pour le Burundi.
En dépit de la haine et de la méfiance entre Kigali et Kinshasa, les autorités congolaises n'ont jamais daigné fermer les frontières terrestres avec le Rwanda. Car dans son for intérieur, la RDC est pertinemment convaincue qu'elle a besoin du Rwanda pour tenir un minimum de vie dans sa partie de orientale.Et pour preuve. A l'est de la RDC, la population congolaise, réclame déjà le début d'un dialogue entre les deux parties pour trouver un terrain d'entente et rétablir la paix.
Dans leur élan d'indignation, les prélats se sont également exprimés sur la pauvreté structurelle et chronique qui mine les Burundais dans leur grande majorité. « Force est de constater que l'économie du pays peine à se relever », déplorent-ils en faisant allusion à la flambée des prix sur le marché, la dépréciation progressive de la monnaie burundaise, la rareté du carburant et des autres produits de première nécessité, le chômage, etc.
Encore une fois, la quête et la soif de pouvoir priment sur l’intérêt national. Avec cette « Nyakurisation » du parti de Rwasa, le seul opposant credible, le CNDD-FDD recule sur le terrain de la gouvernance démocratique. Car l'éjection, de façon aussi ridicule, de l'opposant de taille comme Agathon Rwasa, ne glorifie pas le CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005 et, qui est visiblement incapable de désembourber le pays à tous points de vue. Cette démolition du parti de Rwasa Agathon est également un acte d’auto-sabotage.
Il est désormais clair pour tout observateur avisé que cette gestion ruineuse d’entreprises étatiques qui, même si elles étaient encore peu performantes (car soumises à la bureaucratie étatique), étaient autrefois rentables, est intentionnelle. Les caciques du régime CNDD-FDD veulent donc faire table rase du paysage industriel burundais dans le domaine public. Simplement pour créer leurs propres entreprises avec de l'argent illicitement amassé en grugeant les citoyens, contribuables.
La situation économique actuelle est très préoccupante. Avec la lenteur des réformes économiques, le FMI a déjà révisé les objectifs macro-économiques. En particulier, le taux de croissance économique (PIB), qui était prévu à 6% pour 2024, a été revu à la baisse à 4,3%. Des analystes estiment, plutôt, que la croissance économique sera plus faible et pourra se situer entre 1,5 et 1,8% en 2024. Cette baisse de la croissance économique étant causée par plusieurs facteurs.
Pour illustration, Evariste Ndayishimiye prend l'exemple d'un avocat (fruit d'avocatier) vendu à 100 Fbu au fin fond de la commune Nyabihanga (Mwaro) alors qu'il s'acquiert à 5 dollars (environ 5000 Fbu) dans une ville étasunienne (USA).Evariste Ndayishimiye se perd aussi en conjectures, souvent avec des blagues de comptoirs, en se moquant notamment d'autres goinfres qui, à table, se servent une pâte comparable au mont Kilimandjaro (réputée la plus haute montagne d'Afrique).
Selon une source généralement bien informée, le chef de l'Etat aurait l'intention d'en finir avec Alain Guillaume Bunyoni une fois pour toutes à la manière du régime CNDD-FDD. Un assassinat camouflé en mort naturelle serait envisageable. Mais certains généraux sortent déjà leurs griffes pour tuer dans l'œuf ces velléités assassines. Ils auraient directement contacté le chef de l'Etat pour l'en empêcher, sans quoi ils enterreraient, au moins, deux généraux dont Evariste Ndayishimiye.
Incapable de désembourber le pays que lui et son épouse ne cessent de sucer, le général a déjà pris goût au pouvoir et veut s'y accrocher jusqu'à sa dernière énergie.Et pour preuve. Pour tenter de préparer le terrain en amadouant ses co-militants afin de mieux les endormir, le général qui, aux yeux de l'opinion, passe plus pour un comédien qu'un chef de l'Etat prend une avance sur tous les autres en se lançant en campagne électorale pour son parti à travers une chanson qui donne du frisson et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour nombre d'observateurs, cette seconde attaque dans ce secteur en deux mois semble remettre en cause le dispositif sécuritaire mis en place par l'armée burundaise...Mais voici un hic : il y a à peine trois mois, le pouvoir burundais assurait avoir repoussé le RED-Tabara à au moins cinq jours de marches de sa frontière, après une année d'opérations militaires dans les moyens et hauts-plateaux qui surplombent Uvira et Fizi, dans le Sud-Kivu.
Tenant compte de ces maladresses du ministre burundais en charge de l'intérieur, les organisations engagées avec le CNL dans le Cadre d'Action pour la Réhabilitation de l'AAPRB demandent au chef de l'Etat de se désolidariser de ce Ministre et de le sanctionner conformément à la loi en le révoquant de l'Équipe Gouvernementale, parce que ses agissements sont de nature à ternir profondément l'image de tout le Gouvernement.
Cette audience était consacrée aux échanges autour des questions liées au développement, à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs. Le fait que Ndayishimiye ait choisi d'insérer ses problèmes avec le Rwanda dans une telle réunion est la preuve de ses priorités : faire plaisir à Tshisekedi en poussant l'agenda anti-rwandais de la RDC.
Son épouse Angéline Ndayishimiye qui a ouvert son bureau à la présidence de la République devient de plus en plus un chef de l'état bis. Sa volonté devient comme un ordre, selon des sources.Visiblement, en dépit de l'autoglorification du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye qui chante à tout va le progrès déjà enregistré moins de quatre après sa prise de fonction, tout semble indiquer que l'économie nationale a du plomb dans l'aile.
D'après les témoignages concordants, la haute hiérarchie de l'armée burundaise est pertinemment consciente du danger qui guette les infortunés qui héritent de cette mission dans la province de Kivu. Ils sont candidats à la mort.C'est ainsi que, au moment de la composition des listes des militaires préalablement identifiés pour cette mission, aucun cadre hutu (et Dieu sait qu'ils sont nombreux au sein de la FNDB) ne daigne y désigner un proche.
L'heure est donc grave et les tractations se poursuivent. Le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye et le chef du parti Révérien Ndikuriyo sont à couteaux tirés. Le premier veut peser de tout son poids dans la balance pour éjecter le second. Mais ce dernier s'accroche à sa popularité, notamment au sein des Imbonerakure qu'il encadre et dont il encourage la violence.
L'implication des forces burundaises aux côtés des FARDC et tous leurs alliés y compris les FDLR en RDC contre le M23 a divisé l'opinion. Présentée comme un devoir régional par Ndayishimiye, cette intervention est vue à l’échelle interne comme risquée et impopulaire, car elle laisse bien de questions sans réponse, notamment au sujet de la pertinence d’un tel engagement soulevant des questions sur sa pertinence ainsi que sur les coûts humains et financiers y afférents.
Pour rappel, le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, qui était à Kinshasa, en RD Congo, pour l'investiture du président congolais, samedi, s'est entretenu avec la jeunesse congolaise des questions de sécurité dans la région. Le chef de l'État burundais, qui est le champion de l'Union africaine pour l'agenda jeunesse, paix et sécurité, a déclaré qu'il était nécessaire de poursuivre la lutte jusqu'à ce que les Rwandais commencent à se lever.
Visiblement, plus que le souci de combler le vide laissé par les militaires en mission de paix ailleurs dans le monde, Révérien Ndikuriyo veut emboîter le pas au chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye en empochant le pactole congolais à son tour.Comme Ndayishimiye touche déjà des milliers de dollars en échange des militaires qui se font canarder par le M23, Ndikuriyo veut en faire autant en y alignant des Imbonerakure.
« Ndayishimye comprend très bien que la situation économique catastrophique dans laquelle se trouve le pays fait de lui une cible facile pour un coup d’État. Peut-être alors pense-t-il que s’il parvient à sauver l’économie ou créer une situation chaotique et tensions entre son pays et le Rwanda, il renforcera son emprise sur le pouvoir. »
Dans une correspondance signée de la main de l'honorable Léonce Ngendakumana, ancien président de l'Assemblée nationale et figure du FRODEBU, cette coalition ad hoc circonstanciellement dénommée « Cadre d'action pour la réhabilitation de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi » sollicite leur appui pour aider à réhabiliter l'Accord d'Arusha.
Les médecins burundais sont en effet les moins bien payés de la planète terre. Et, toutes proportions gardées, les fonctionnaires burundais dans leur ensemble.C'est ainsi que ceux qui le peuvent ou en ont l'opportunité bifurquent vers le privé ou se barrent pour aller prester ailleurs, a déclaré la courageuse ministre burundaise de la santé publique et de la lutte contre le sida. Pour illustrer ses propos, Madame Lydwine Baradahana évoque un salaire mensuel de 150 USD pour un médecin spécialiste.
Selon l'article 64 de la loi sur les partis politiques, « la chambre administrative de la cour suprême peut, à la demande du ministre de l'Intérieur, proclamer la nullification de tout acte pris par un organe du parti si cet acte est en contradiction avec cette loi ou est de nature à perturber l'ordre public ou est de nature à aller contre la sureté de l'Etat »
Chronologiquement, la sortie médiatique de Révérien Ndikuriyo a été précédée par celle du Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, qui a craché tout son venin contre le président rwandais Paul Kagame, l'accusant d'héberger, nourrir et entraîner militairement des rebelles burundais de RED-TABARA qui sème l'insécurité à la frontière avec la RDC.Kigali doit être diabolisé avec ou sans aucune raison valable.
La veille, le chef de l'État burundais avait assumé son soutien à la RDC dans sa guerre contre le M23. « Le feu qui brûle la RDC est le même qui peut brûler le Burundi demain....j'appelle par conséquent tous les Burundais à soutenir la RDC dans son combat contre les rebelles du M23 » disait-il lors d'une émission publique, diffusée par la radio et la télévision d'état. Autant Gitega s'engage à travers le choix présidentiel de pactiser avec Kinshasa, autant il vilipende et diabolise Kigali, accusé de tous les mots.
Officiellement, le Burundi botte toujours en touche et refuse obstinément de commenter ces propos de l'ONU malgré les évidences, en l'occurrence ses nombreuses victimes dans les rangs de l'armée, ou des centaines de militaires, toutes catégories confondues, qui ont refusé de se laisser canarder comme des mouches sous le drapeau congolais.
Selon des témoignages concordants, malgré un démarrage difficile de ses activités industrielles entre 1988 et 1991, malgré la crise sociopolitique au Burundi d'octobre 1993 qui a duré douze ans, les performances de la société n'avaient cessé jusqu'ici de s'accroître d'année en année.Même pendant le blocus économique imposé par les pays voisins, n'avaient rien changé dans son rythme de production.
Selon le chef de l'Etat burundais, chaque année, le Burundi perd environ un milliard de dollars suite à la fraude et autres stratagèmes propres aux bandits en col blanc.Par conséquent, le déficit est dangereusement structurel.« Chaque année, les statistiques montrent que les importations sont estimées à 1,3 milliards de dollars. Mais dans les caisses de l'Etat, nous ne voyons que 200 millions », a déclaré le chef de l'Etat burundais.
Vu ses discours invariablement teintés de violence, ses appels ouverts au meurtre d'opposants, ses rappels constats et récurrents de l'assassinat d'un citoyen de la commune Matana surnommé Kaburimbo, il y a lieu de penser que Révérien Ndikuriyo, a été rappelé à l'ordre pour faire une telle volte-face.
Officiellement, Kefa Nibizi est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, péché générique de la quasi-totalité des détenus que le régime CNDD-FDD juge politiquement « incorrects ».Mais l'intéressé sait pertinemment qu'il est accroché par la justice pour ces propos diffusés le 13 octobre 2023 à l'occasion de la commémoration de l'assassinat du Prince Louis Rwagasore, héros de l'indépendance du Burundi.
Lieutenant-Colonel Jacques Nijimbere, commissaire municipal et commandant du Bureau spécial de recherche (BSR) est responsable d'une cellule de détention provisoire à BSR d'une capacité d'accueil limitée à 46 détenus. Selon la CNIDH, il a réussi à y enfermer 322 hommes et 38 femmes accompagnés d'enfants de moins de 3 ans. Pire encore, plus de 360 âmes partagent une seule toilette bouchée et un seul robinet sec, donc sans d'eau courante.
Ce qui a alarmé l'équipe du FMI, selon des sources de la banque centrale, c'est le manque de réserves de devises malgré tous les prêts et aides reçus. Le pays dispose d'une petite réserve qui ne couvre que 0,5 mois d'importations. Le Burundi était déjà un mauvais élève en matière de réserves monétaires. Déjà, en 2018, le taux de réserves dans les pays d'Afrique de l'Est était de 5,25 % au Kenya, 8 % en Tanzanie, 10 % en Ouganda, 5 % au Rwanda et 3 % au Burundi.
C'est vrai que depuis deux ans, à titre exemplatif, au moins une dizaine de magistrats et cinq administrateurs de commune ont été arrêtés et écroués dans plusieurs provinces burundaises pour des affaires de corruption présumée ; c'est aussi vrai qu'une autre quinzaine d'administrateurs ont déjà été démis de leurs fonctions pour les mêmes motifs ; mais ce n'est qu'un leurre. De la poudre aux yeux des citoyens foncièrement niais qui pourraient croire qu'ils ont investi un Robin des bois en juin 2020 qui volera aux riches pour donner aux pauvres.
Bunyoni a mangé son orgueil d'hier : « Je développe un diabète avancé de type 2. Les traitements de routine n'ont pas permis l'amélioration de mon état de santé...je demande donc une libération sous caution », a-t-il déclaré ce matin.Alain Guillaume Bunyoni a rappelé, la mort dans l'âme, que « la justice a saisi » ses biens immobiliers et « une somme de 300 millions de BIF », qu'il est «prêt à donner comme gage »
Dans un message qui fait le buzz sur les réseaux sociaux ces derniers jours, BBCC lui donne cet ultimatum : si Evariste Ndayishimiye ne signe la reconnaissance du génocide hutu de 1972 d'ici la fin de cette année 2023, il sera considéré comme un traitre.En menaçant sans faux fuyants une telle autorité, BBCC prouve une fois de plus qu'elle est au-dessus de la loi. Pour moins que cela, d'autres associations ont été suspendues, ou se sont vu retirer l'agrément et leurs responsables embastillés, kidnappés, exilés ou simplement lynchés.
Et l'histoire a déjà montré qu'au Burundi, il n'y a pas de fumée sans feu. De la rumeur à la réalité, il n'y a qu'un pas que les putschistes sautent pieds joints. Tenez : en 1993, la chute dramatique du président Ndadaye a été précédée par une rumeur de coup d'Etat relayée jusque dans les hautes sphères de la République. La rumeur démentie, le coup a quand même eu lieu. En juin 2020, une forte rumeur a fait le tour du Burundi au sujet d'un possible décès de Pierre Nkurunziza. Son porte-parole Willy Nyamitwe a démenti via twitter, mais sa mort a été vite officialisée.e
Les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Au-delà de la sommation qui, en temps normal, n'a rien d'inhabituelle, vu que ces tenues des militaires ou policiers devraient être la chasse gardée des membres de ces deux corps de sécurité, tous les regards sont tournés vers Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD.Ces derniers jours, il a étonné plus d'un en apparaissant en public en tenue militaire, lors de ces tournées en provinces pour moraliser les Imbonerakure et autres leaders locaux de son parti, le CNDD-FDD. Ces réunions étaient aussi nocturnes.
En parlant de la corruption qui gangrène l'appareil judiciaire, le Chef de l'Etat burundais n'apprend rien au citoyen Lambda. Mais il étonne en ce sens qu'il se plaint de la corruption qui sévit dans le secteur de la justice alors que tous les services publics, quel que soit le domaine, sont monnayés au vu et au su de tous. Ndayishimiye le sait mieux que quiconque.Son épouse, Angéline, est l'un des artisans clé de cette gangrène qu'il prétend combattre. Elle est allée jusqu'à céder aux Guinéens, du riz gracieusement donné au Burundais en proie à la faim.
Aucun autre parti politique ne daigne organiser une telle démonstration musclée en présence des diplomates et d'autres dignitaires de haut rang. Ndayishimiye s'est rangé du côté de la violence et de la répression.Plus que le sulfureux secrétaire général du parti Révérien Ndikuriyo, le chef de l'Etat burundais s'est fait avocat du diable. En encourageant, et partant, en prenant à son compte de nombreux crimes indicibles imputés aux Imbonerakure dans l'ensemble du pays.
En empêchant aux anciens propriétaires de parcelles ou maisons bâties suivant l'ancien format urbanistique, le régime CNDD-FDD ouvre une brèche à la chosification des parcelles en mairie de Bujumbura et la dépossession de ceux qui se croyaient potentiellement à l'abri de la misère ambiante vu qu'ils avaient encore la possibilité de vendre parcelle entière ou morcelée.Mais c'était sans compter avec le réel projet ou programme du CNDD-FDD qui est de faire table rase du passé.
Le gouvernement burundais n'a pas encore réagi à la nouvelle de décrochage d'Agathon. Mais quoi qu'il en soit, son départ suivi de l'arrestation du policier qui l'a laissé se barrer conforte l'assertion de Fortuné Zongo, Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme au Burundi. Pas plus tard que jeudi, il avait en effet déclaré devant le Conseil des droits de l'homme à Genève que « L'espace civique s'était rétréci au Burundi, avec une intolérance et une répression des libertés publiques qui ont pour corollaire l'affaiblissement des partis politiques d'opposition »
Ce Jeudi, Agathon Rwasa a été officiellement reçu en audience par le vice-président de Zanzibar, Othman Masoud. La nouvelle de son départ en catimini est donc une vraie fausse alerte.En revanche, celle de l'arrestation du policier qui l'a laissé partir est authentique. Et c'est alors là où le bât blesse. Car si le policier l'a laissé s'envoler pour la Tanzanie, c'est qu'il n'était officiellement sous le coup d'aucune condamnation ou poursuite. Qui plus est, Agathon Rwasa est un député en fonction.
C'est dans ce cadre que, non content du non-événement qu'a été la commémoration du 3ème anniversaire de son décès le 8 juin dernier, non content de la banalisation qu'en a fait Evariste Ndayishimiye qui a refusé de rehausser de sa présence les festivités, Révérien Ndikuriyo ameute les Imbonerakure et les autres militants zélés pour une autre journée dédié à la mémoire de Nkurunziza.La deuxième journée de commémoration de la vie et la mort de Pierre Nkurunziza devait se tenir le 17 juin. Au niveau de chaque commune du pays.
Selon le président du sénat, il est temps de revisiter la constitution pour « changer les choses et les représentants du peuple le feront savoir à la population et au président de la République ».Quel que soit le niveau, la nomination à des postes de responsabilité va se faire sur base du mérite et non de l'ethnie. « Il est grand temps que les gens soient nommés aux différentes fonctions grâce à leurs compétences et non à leur ethnie », a martelé le président du sénat.
Y aurait-il un coup d'Etat en préparation au Burundi? C'est certainement ce que disent certains extrémistes hutus qui viennent d'alerter l'opinion sur l'imminence d'un coup d'Etat en préparation contre le président Evariste Ndayishimiye.En s'appuyant sur des déclarations d'un certain Luc Michel, présenté comme un « géopoliticien Belge, ami du Burundi », un site web ultra hutisant évoque en effet ce qu'il appelle « un changement de régime » en préparation.Il sied de préciser, d'entrée de jeu, que Luc Michel se présente comme un militant politique belge d'extrême droite.
Le phénomène de conflit en RDC est un paradoxe très énigmatique. La RDC est un Etat souverain né des cendres de l'historique Conférence de Berlin (1885) et signataire de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, des pactes et conventions internationaux sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales et de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales, mais quelle ne respecte guère.
Selon des sources auprès du Tribunal, parmi les personnalités concernées par d'imminents mandats d'arrêt de la CPI figurent le général Alain Guillaume Bunyoni récemment éjecté du sérail par ses compagnons du maquis qui contrôlent le pouvoir sous le label CNDD-FDD.Devant la CPI, six chefs d'accusations vont peser sur les responsables à indexer collectivement et individuellement : « Il s'agit notamment de meurtre et la tentative de meurtre, de l'emprisonnement ou la privation grave de liberté, de la torture, du viol, de la disparition forcée et de la persécution »
Le président semble croire que l'image du pays et de son régime est écornée « À cause de ces gens-là, qui veulent faire des rapports biaisés... ». Comme un malade qui blâme le médecin qui vient de diagnostiquer sa maladie, le président fait un mauvais choix de cible pour son ire. Et pourtant il y a une façon générale de répondre aux questions qui dérangent sans jouer aux constations défensives. N'aurait-il pas été juste de soulever la questions de manque de capacités au sein de la police, justice and administration au niveau local?
Le M23 est un des 187 groupes armés liés à leurs communautés en RDC. Dans ce contexte d’un environnement où pullulent des groupes armés, la fin des activités du M23 ne peut pas amener la paix en RDC. La dissolution du M23 signifierait un groupe armé de moins sur le terrain mais pas la paix pour le pays. Cependant, l’éradication de la culture des rébellions doit commencer par mettre fin à la culture de haine ethnique, manipulation politicienne, populisme et tribalisation des institutions congolaises.
Selon des sources bien informées, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye aurait mis en place une équipe d'experts chargés d'élucider tout un tas de dossiers économiques impliquant le général Bunyoni avec un fort relent de corruption.Il s'agit notamment de la récente longue pénurie de carburant née de la perturbation des activités du patron de la société Interpetrol à qui Bunyoni aurait demandé une rançon en échange des exonérations abusives et imméritées. Il avait tissé un réseau mafieux avec lequel il partageait le butin, en pétrole ou dans bien d'autres affaires
En réalité la cible principale du chef de l'Etat burundais n'était autre que le général Alain Guillaume Bunyoni, ancien premier ministre éjecté le 7 septembre pour tentative de putsch mais toujours libre comme le vent. A défaut de pouvoir le coffrer comme c'est coutume pour tout autre élément qui dérange ou que le pouvoir veut mâter, Evariste Ndayishimiye essaie d'user des organes du parti au pouvoir comme démonstration de force. Mais le fait qu'il ait accusé son premier ministre de tentative de putsch et que ce dernier reste libre est une démonstration de sa faiblesse.
Ainsi, le tour est joué. Nul besoin de sonder une boule de cristal pour comprendre la stratégie à tridimensionnelle du régime. Pour le moment, les dés sont pipés pour les millions de Burundais qui espéraient encore trouver la moindre faille qui leur permettrait d'échapper à l'emprise du CNDD-FDD qui mine le pays à tout point de vue depuis près de vingt ans.
Alors que le chef de l'Etat burundais s'active pour faire semblant de vouloir tirer le pays de l'isolement légendaire dans lequel l'a confiné le défunt président Pierre Nkurunziza et ses sbires (dont Gélase Ndabirabe et Evariste Ndayishimiye), Gélase Ndabirabe, désormais président de l'Assemblée nationale navigue à contre-courant et milite tout aussi activement pour le « rejet des colons et tous leurs ménestrels payés pour louer et quémander.»
Je garde en mémoire cette déclaration d`un paysan de Rango, en 1990, devant les membres de la Commission de l`Unité, venus s`enquérir de la question de l`unité entre les villageois. La déclaration était des plus directes et significatives de la réalité. Elle se traduit en Kirundi comme suit : « Dans notre commune de Rango, il n’y a aucun problème d`unité. Hutu et Tutsi, nous partageons tout. Nous nous entraidons, lorsque c’est nécessaire. Le problème se trouve chez vous les élites, qui vous battez pour des postes. Allez régler vos problèmes de partage des postes...»
Un politicien accède au pouvoir en se déclarant démocrate. Arrivé au pouvoir, il devient plus dictateur que ses prédécesseurs. Désavoué, il s'y accroche par tous les moyens. Le plus souvent, il faut changer la constitution. Condé est fait du même tissu. Ancienne figure de l'opposition qui avait été condamnée à mort par un prédécesseur, Alpfa Condé est devenu le premier leader démocratiquement élu de Guinée en 2010 et a été réélu en 2015. En octobre 2020, il a remporté un troisième mandat controversé après avoir modifié la constitution pour lui permettre de se représenter.
Selon une source proche de cette Chambre haute du Parlement, cette pandémie a en effet eu le culot d'atteindre une dizaine de députés et quelques membres du staff. Les résultats têtus des tests sont tombés ce week-end et, confinés illico chacun à leur domicile, les honorables députés sont en soins intensifs.La nouvelle a eu l'effet d'une bombe et, dans la foulée, la police est descendue dans les rues pour vérifier si, dans les bus et autres transports en communs, les mesures barrières sont respectées : port des masques pour les passagers, kits de lavages des mains, etc
Un rapide coup d'œil sur la section des information du site [www.afroamerica.net] montre un fait clair et indéniable: le "réseau" n'a rien d'un réseau et certainement pas de standards professionnels ou aucune once de rigueur et d'autorité pour décerner des titres ou distinctions à quiconque, encore moins aux hommes ou femmes d'État.Notre enquête a révélé que ce soi-disant "network" est dirigé par des extrémistes hutus rwandais exilés aux États-Unis (Baltimore). Le fondateur est soupçonné d'avoir joué un rôle central dans le génocide de 1994 contre les tutsis au Rwanda.
Tout est dans la force du symbole. Pierre Buyoya cristallisait peu ou prou la nomenklatura tutsie qui aurait vassalisé les hutus des décennies durant. Sa mort est donc un non-événement en cette période de revanche et de réification massive des tutsis.
Cette concentration du pouvoir sous la présidence au détriment du bureau du premier ministre expose la lutte interne pour le contrôle du pouvoir qui existe depuis longtemps au sein du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Visiblement, le président Evariste Ndayishimiye ne fait pas confiance à son Premier ministre pour s'occuper de manière responsable des départements en charge de l'économie ou des entreprises d'État qui opèrent dans les sphères stratégiques du pays et susceptibles de générer le plus de revenus.
Parti historique auquel le Burundi doit son indépendance, l’UPRONA était considéré comme porte-voix de la minorité tutsie, exclue, persécutée et cible d’un génocide programmée. Mais pour des intérêts bassement matériels, ses leaders ont mis de l’eau dans leur vin et ont idéologiquement rejoint le camp des bourreaux.
Si la doctrine en matière de gestion de la crise sanitaire a changé, l’habitude de la main forte répressive et du verbe menaçant ne semble pas prête à disparaître. Ce qui avait paru comme un début prometteur vire facilement en amateurisme et Evariste Ndayishimiye a commencé à ressembler davantage à un apprenti dictateur, plus cruel que son prédécesseur mais moins apte à contrôler les rivalités internes au sein du parti au pouvoir.
Selon des observateurs, cette campagne qui intervient trois mois après une autre campagne -toute aussi nationale- de recensement des jeunes chômeurs, cacherait un autre agenda non officiel et plutôt ravageur. Car certaines questions sont inquiétantes dans un Burundi profondément déchiré par la haine et l'aversion ethniques à relent génocidaire.
Evariste Ndayishimiye se révèle finalement être un joker hutu en mode vengeance. Il vient astucieusement de choisir le mois d’octobre pour piocher sur le dossier de l’assassinat de Melchior Ndadaye, avant d'interdire la commémoration de la mémoire des élèves tutsis brûlés vifs au lendemain de l'assassinat du président Ndadaye par les hutus de la commune natale du président Evariste Ndayishimye.
« Il avait été présenté dans les médias burundais et sur les réseaux sociaux notamment comme un homme plutôt modéré, plutôt ouvert, en tout cas plus ouvert que son prédécesseur Nkurunziza. Finalement, on s'est rendu compte assez rapidement qu'encore une fois c'est la ligne conservatrice du pays qui l'emporte, qui a le dessus », a déclaré Valeria Alfieri.
C’est ainsi qu’à l’instar de Pierre Nkurunziza, Evariste Ndayishimiye reste insensible aux crimes en cours, s’enferme dans une tour d’ivoire et refuse de sortir du pays ou d’intégrer la cour des grands de ce monde. Incapable de faire autrement, il laisse le désordre s’installer.Le fonctionnement des institutions est déjà enrayé. Pour assouvir ses appétits gloutons, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni lorgne sur certaines entreprises juteuses comme la REGIDESO qu’il envisagerait privatiser pour mieux s’en approprier.
En cette période de pandémie de Covid-19, l'un et l'autre appréciera la distanciation sociale qu'il y a entre « ministre » et « chef de bureau ». Evariste Ndayishimiye fait des anciens du régime des tâcherons à la présidence de la République
En somme, malgré tous les efforts frénétiques menés par Albert Shingiro, l'un des diplomates les plus maladroits du pays, le régime risque d'être déçu par la réponse des donateurs, à moins qu'il ne s'efforce à proposer des politiques cohérentes et convaincantes qui abordent les plus grands problèmes d'équité, de justice indépendante, de droits de l’homme et de bonne gouvernance. Contrairement au discours politique public devenu populiste, les autorités sont bien conscientes du fait que le Burundi, officiellement pays le plus pauvre du monde, ne peut, sans l'aide étrangère, se sortir du gouffre économique dans lequel il a plongé. Malheureusement, les donateurs étrangers sont devenus plus exigeants car ils sont eux aussi sous la pression de leurs citoyens pour exiger les normes de gouvernance les plus élevées.
Au Burundi, les livres d’histoire inscriront sûrement désormais la date du 08 juin 2020 dans leurs pages. C’est en effet ce jour-là que décède, à 55 ans, le président Pierre Nkurunziza, après 15 années de règne sans partage sur ce petit pays d’Afrique de l’Est. Généralement considéré comme un dictateur au sein de l’opinion publique internationale, le désormais ex-président laisse derrière lui un pays marqué par la pauvreté et la violence. Après près de deux décennies au pouvoir, quel est le bilan du président Pierre Nkurunziza ?