Du Commandant en Chef au Menteur en Chef: Evariste Ndayishimiye, l'as du mensonge pur jus!

Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance.

Par
Burundi Daily
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5.9.2024
Categorie:
Politique

C'est connu de tous les Burundais. Aucune de ses promesses n'engage plus véritablement leur président Evariste Ndayishimiye vis-à-vis d'eux. Puisqu'il leur a déjà prouvé à maintes reprises qu'il excelle dans l'art du mensonge.

Homme de parole. Voilà ce qu'il n'est pas. Depuis qu'il tient les manettes du pays en juin 2020, les Burundais semblent s'accommoder  de ses double-langages couplés de propos contradictoires qui dénotent un manque de vision politique pour le pays. Un vrai faux leader. Voilà ce qu'il a toujours été et s'active à rester. Quand on sait qu'un leader politique doit avoir une communication digne de son statut d'homme d'Etat, une parole préparée, truffée de vérités et axée sur des descriptions vraies, des arguments justifiés, des recommandations raisonnables, des promesses responsables et effectivement tenues.

Or, Evariste Ndayishimiye alimente ses discours de contre-vérités et tient mordicus à les ressasser à longueur de journées. Il n'a aucune notion de gestion des attentes, or quand on dirige le pays le plus pauvres de la planete, il faut etre expert dans la gestion des attentes car, il y a toujours beaucoup à faire et très peu de moyens pour accomplir quoi que ce soit.

Tenez. De son point de vue, le Burundi, pays de cocagne,  n'est pas pauvre ; ses  nombreux diplômés sont d'une inutilité déconcertante ; la réduction de l'aide et des partenaires financiers du Burundi sont de nul effet ; le pays n'enregistre pas de chômeurs mais de fainéants ; à l'instar de la RDC voisine,  le Burundi est un scandale géologique bourré de minerais recherchés mais cachés par les colons avant de se barrer ; le carburant qui manque depuis des lustres devrait surabonder sur les stations-services dans les « prochains jours » depuis le 12 août (sauf qu'il est toujours introuvable) !

Comme pour tout corser, le général président vend quotidiennement aux Burundais une vision de développement qui fera de leur pays « un pays émergent en 2040 et développé en 2060 ». Cependant, il ne peut citer aucune planification déjà réalisée pour que cette vision se concrétise. Ces promesses n'engagent que ceux qui y croient.

En attendant cet eldorado promis, les Burundais souffrent à cause des autres. Entendez, les opposants, les colons, les acteurs de la société civile, les médias libres et bien d'autres jaloux saboteurs aux yeux de crocodiles. Incapable de trouver de vraies réponses aux vrais sujets de préoccupations des Burundais, Evariste Ndayishimiye se cache dans la dichotomisation. D'un côté il y a lui et les siens (nous, les bons) et de l'autre, tous les autres (eux, les mauvais).

De l'avis des analystes politiques, une telle attitude convient au leader incapable de faire face à des crises diverses et multidimensionnelles sur lesquelles il n'a plus de contrôle.

Résigné, il essaie de prouver que la faute revient aux autres qu'il diabolise à souhait.

Mais Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance. Et à force de mentir, il devient le menteur en chef au lieu du commandant en chef.

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