La logique utilisée par le lobby anti-Tutsi comme quoi la plupart des personnes accusées d'avoir commis le génocide contre les Tutsi au Rwanda ne sont plus en vie passe à côté de l'essentiel : il ne s'agit pas d'individus mais d'une idéologie dangereuse qui est toujours vivante ; et qui s'est malheureusement infiltrée dans la politique de la RDC. L'idéologie est exploitée dans la région pour construire des alliances mythiques qui visent à se rassembler autour de l’idée d’une existence d'une race 'Bantu' s’appuyant sur une théorie complotiste de l'empire Hima
Cette audience était consacrée aux échanges autour des questions liées au développement, à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs. Le fait que Ndayishimiye ait choisi d'insérer ses problèmes avec le Rwanda dans une telle réunion est la preuve de ses priorités : faire plaisir à Tshisekedi en poussant l'agenda anti-rwandais de la RDC.
Dans un message qui fait le buzz sur les réseaux sociaux ces derniers jours, BBCC lui donne cet ultimatum : si Evariste Ndayishimiye ne signe la reconnaissance du génocide hutu de 1972 d'ici la fin de cette année 2023, il sera considéré comme un traitre.En menaçant sans faux fuyants une telle autorité, BBCC prouve une fois de plus qu'elle est au-dessus de la loi. Pour moins que cela, d'autres associations ont été suspendues, ou se sont vu retirer l'agrément et leurs responsables embastillés, kidnappés, exilés ou simplement lynchés.