En vacances à Bujumbura, une Belgo-burundaise étranglée dans sa chambre d'hôtel: La Belgique va t-elle exiger des enquêtes impartiales?
La police indique, en outre, que la porte de sa chambre d'hôtel était bien fermée, le corps à l'intérieur.Cela prouve que les assassins présumés avaient bien pu se procurer des clés de sa chambre (doubles) avant de s'y introduire pour la liquider, grâce à on ne sait quelle complicité.Comme à son habitude, la police burundaise n'arrivera pas à élucider ce meurtre. Mais quoi qu'il advienne, l'assassinat de Madame Eugénie Ntakarutimana constitue un signal fort à l'endroit d'autres Burundais qui, alléchés par un discours pompeusement démagogique des autorités burundaises
Rentrée de Belgique le 12 décembre 2021 pour des courtes vacances dans son pays natal, le Burundi, la Belgo-burundaise Eugénie Ntakarutimana, aura finalement fait sans le savoir un aller simple.
Les criminels dont regorge le Burundi n'ont fait d'elle qu'une bouchée.
Son corps sans vie a été en effet retrouvé lundi le 3 janvier 2022 dans la douche de l'Hotel Porta Sion à Gikungu.
Agée de 67 ans, Eugénie Ntakarutimana était native de Musema, commune Butaganzwa de la province Kayanza. Elle vivait en Belgique.
Selon la police burundaise, qui reconnaît son assassinat, Eugénie Ntakarutimana a été aperçue pour la dernière fois dans la nuit de la Saint Sylvestre vers 22 heures.
La police annonce aussi avoir entamé ses enquêtes pour débusquer les auteurs de ce meurtre et leurs mobiles.
Six personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre de ces enquêtes.
La police indique, en outre, que la porte de sa chambre d'hôtel était bien fermée, le corps à l'intérieur.
Cela prouve que les assassins présumés avaient bien pu se procurer des clés de sa chambre (doubles) avant de s'y introduire pour la liquider, grâce à on ne sait quelle complicité.
Comme à son habitude, la police burundaise n'arrivera pas à élucider ce meurtre. Mais quoi qu'il advienne, l'assassinat de Madame Eugénie Ntakarutimana constitue un signal fort à l'endroit d'autres Burundais qui, alléchés par un discours pompeusement démagogique des autorités burundaises qui ne cessent de vanter la paix et la sécurité prétendument retrouvées, seraient tentés de rentrer depuis l'étranger pour le farniente et la détente.
La machine à tuer est plus huilée que jamais et les criminels restent toujours prêts à la dégainer même pour des broutilles.
A bon entendeur, salut.