Willy Nyamitwe prend la tête du CNC, outils de répression des médias libres
En plaçant ce self made man en com mordu des TIC à la tête du CNC, les faucons du régime CNC lancent aux médias, aux opposants et autres voix discordantes un message du régime autoritaire est limpide comme l'eau de roche : encenser le tyrannique régime CNDD-FDD ou la boucler, au propre comme au figuré. Dans les médias, Willy Nyamitwe est partout et tout le temps : on le trouve dans tous les formats traditionnels et modernes de la presse aussi bien nationale qu'internationale.
Nommé coup sur coup membre du Conseil national de la Communication et approuvé par le Sénat pour le poste d'ambassadeur, le communicant fétiche du régime CNDD-FDD vient d'être finalement propulsé à la tête du CNC, l'outil de répression des médias indépendants, qu'ils soient locaux ou internationaux.
Il a été élu président du CNC à l'unanimité des voix, jeudi (sur l'ordre venu d'en haut comme à l'accoutumée) à l'issue d'une assemblée plénière extraordinaire des membres.
En plaçant ce self made man en com mordu des TIC à la tête du CNC, les faucons du régime CNC lancent aux médias, aux opposants et autres voix discordantes un message du régime autoritaire est limpide comme l'eau de roche : encenser le tyrannique régime CNDD-FDD ou la boucler, au propre comme au figuré.
Dans les médias, Willy Nyamitwe est partout et tout le temps : on le trouve dans tous les formats traditionnels et modernes de la presse aussi bien nationale qu'internationale.
Homme-orchestre de la Communication du pouvoir, Willy Nyamitwe gère les différents sites web gouvernementaux et les profils de la Présidence sur les réseaux sociaux.
Il a particulièrement des galons en 2015, au plus fort de la répression des présumés putschistes et des opposants au 3ème mandant de son ex-mentor, Pierre Nkurunziza.
Pour rappel, dans la foulée du putsch raté de mai 2015, Willy Nyamitwe a tenu le front médiatique pendant les trois jours d'incertitude sur le sort du président.
A l'instar d'un Général romain victorieux, c'est lui qui sera très acclamé par les partisans de Nkurunziza, le 15 mai, au retour du défunt président à son palais de Bujumbura, trois jours après la tentative de coup d'État qui a menacé de le renverser alors qu'il assistait en Tanzanie à un sommet régional sur la crise politique que connaît le Burundi.
Le 17 mai, lors de la première apparition officielle et publique de Pierre Nkurunziza, cinq jours après la tentative de coup d'État, Pierre Nkurunziza ne s'est exprimé que très brièvement devant la presse avant de laisser la place à ... Willy Nyamitwe, pour répondre aux questions de la presse nationale et internationale.
Aujourd'hui, sous la présidence de Willy Nyamitwe, les médias seront infiltrés jusqu'au sein des conférences de rédactions. Le contenu sera zoomé à la loupe d'amont en aval.
