Le Burundi est un exemple parfait de l’échec des nations. Mais les nations ne sombrent pas uniquement à cause des décisions de leurs dirigeants ; elles échouent aussi parce que leurs citoyens se résignent à l’échec. Depuis l’indépendance, le Burundi a connu 15 gouvernements distincts (selon les classifications), chacun ayant pris des décisions contribuant à l’instabilité actuelle. Pourtant, aucun régime n’a atteint le niveau d’inefficacité du gouvernement actuel, dirigé par le Président Évariste Ndayishimiye.
Contrairement aux autres pertes massives de vies humaines que le pays a connues depuis son arrivée au pouvoir, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a présenté ses condoléances attristées aux familles endeuillées. De nombreux observateurs notent que c'est la première fois qu'il sort de ses gonds pour exprimer sa compassion dans de telles circonstances.
Voilà pour le factuel. Aujourd'hui, dans ce contexte de conditions de vie caractérisées par une misère atroce et d’un palmarès peu reluisant sur le plan des droits humains, la planète entière salue les efforts de la première dame du Burundi dans ces deux domaines ! Mais dans le contexte actuel burundais, là où réside le comble du cynisme outrecuidant c'est cette réalité sur terrain que certaines agences de l’ONU décrivent comme alarmante, tandisque d’autres comme l’ UNFPA préfèrent primer ceux qui sont responsables de cette désastreuse situation !
« Je vais vous faire une révélation : un docteur a été battu par quelqu'un qui a échoué la sixième année primaire alors que les deux concouraient pour un même marché », s'est étonné le président burundais.Manifestement, le chef de l'Etat burundais n'est pas de ceux qui vont prôner la promotion de l'éducation ou de la culture. Et très curieusement, il appuie, en cela, l'idée précédemment exprimée par Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du parti CNDD-FDD au pouvoir.
Depuis quelques mois, les habitants des provinces riveraines de l'est de la RDC ont le blues. Les Imbonerakure missionnés par le pouvoir pour collecter les cotisations écument monts et vallées pour amasser les fonds qui, ensuite, sont acheminés en RDC pour nourrir les combattants burundais en proie au feu rebelle hyper nourri, à la faim et à la maladie. Il s'agit d'un effort de guerre qui ne dit pas son nom. Et qui révolte plus d'un.
Pour des raisons non officielles, le choix du président de la République avait déplu à la première dame Angeline Ndayishimiye et comme sa volonté vaut aussi un ordre, le général Ndayishimiye aurait laissé tomber pour calmer les ardeurs de son épouse jalouse et colérique. La première dame du Burundi soupçonne son homme d'entretenir des relations douteuses avec Evelyne. Ainsi, comme pour mieux le surveiller, elle a son bureau de travail au sein du Palais. Selon des sources, c'est pour la première fois qu'une première dame emménage en plein palais présidentiel au Burundi.
En réalité la cible principale du chef de l'Etat burundais n'était autre que le général Alain Guillaume Bunyoni, ancien premier ministre éjecté le 7 septembre pour tentative de putsch mais toujours libre comme le vent. A défaut de pouvoir le coffrer comme c'est coutume pour tout autre élément qui dérange ou que le pouvoir veut mâter, Evariste Ndayishimiye essaie d'user des organes du parti au pouvoir comme démonstration de force. Mais le fait qu'il ait accusé son premier ministre de tentative de putsch et que ce dernier reste libre est une démonstration de sa faiblesse.
De sources proches du pouvoir de Gitega indiquent que le tout puissant ministre de l'intérieur, Gervais Ndirakobuca était le principal artisan de ce fiasco qui vient encore une fois de ternir l'image du pays. Beaucoup décrivent et conviennent que cet acte illégal rentre dans la catégorie de ce que le président Evariste Ndayishimiye a décrit comme un sabotage économique et de réputation pour le pays. Cet acte projette sans aucun doute l'image d'un pays ingouvernable, non respectueux de l'Etat de droit et par conséquent, présente des risques pour les visiteurs.
Pour ceux qui comprennent la dynamique et les objectifs stratégiques du gang au pouvoir, il est dit qu'ils ont profité d'un marché du carburant très volatil pour provoquer une pénurie profonde et prolongée en vue de briser le marché local et d'établir un monopole contrôlé par un cercle de généraux dont le but est de s'enrichir à tout prix.Pour assouvir leurs appétits du fric, les caciques du régime CNDD-FDD qui contrôlent le pouvoir au Burundi font mains basses sur le carburant après près d'une année de pénurie artificielle et programmée, par la REGIDESO interposée.
Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui pour des raisons fort obscures, vient de s'installer dans son nouveau bijou de l'architecture moderne dans les faubourgs de Nkenga-Busoro, zone Kanyosha, reste un mystère pour le Chef de l'Etat.Au regard de la loi, il peut s'en débarrasser. Mais le pourra-t-il ? Rien n'est moins sûr.Par contre, ce qui reste certain, c'est qu'il y a une guerre interne et certainement fratricide dans les hautes sphères du parti CNDD-FDD pour savoir qui part ou qui reste au gouvernement.
Voilà qui pollue le climat des affaires au Burundi au vu et au su du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Il avait pourtant promis de mettre de l'ordre dans tous les secteurs de la vie économique. Il avait aussi eu le culot de faire révoquer Spès-Caritas Njebarikanuye (2021), de son poste de Premier vice-présidente du sénat pour violation du prix officiel dans la vente de sucre. Une amende de 2 millions de francs burundais lui a été également infligée à l'époque. Depuis lors, on ne sait pas qui a tapé sur les doigts du général président.
De l'avis de nombreux analystes, Evariste Ndayishimiye, magistrat suprême, aurait fait une opération communication en frappant dans le secteur qu'il avait personnellement désigné du doigt comme l'un des plus corrompus. Mais au même moment, il a violé le droit à la défense en anticipant les sanctions sans aucun jugement. Comme un vrai dictateur militaire, il semble affirmer qu'il est « la loi, juge et exécuteur», bref pas mieux que ceux qu'il vient de punir. En cela, son décret témoigne donc de l'Etat de non-droit qu'est devenu le Burundi.
La gestion chaotique du pays, dont la population est chroniquement et structurellement privée d'eau potable, d'électricité, de carburant, de médicaments, d'engrais chimique, etc. en est une suffisante illustration.Et la situation qui prévaut à Kira Hospital Suiss Clinic depuis l'arrestation rocambolesque de son ex-directeur général, Christophe Sahabo, l'illustre aussi à bien des égards.Le docteur Christophe Sahabo, ancien directeur de cet hôpital, a été arrêté sans façon par des agents du service national des renseignements, SNR, et mis au noir.
Le chef de l'État n'en revenait pas. Du coup, il a ordonné l'annulation de l'acte de vente des deux maisons et la restitution du ciment. Le lendemain, le gouverneur de Ngozi a tout remis dans l'ordre : deux maisons remises au patrimoine communal ainsi que 800 sacs de ciment volés par l'administrateur.Mais curieusement, la personne indexée, en l'occurrence Pascal Sebigo, administrateur de Kiremba, est resté serein et en poste. Comme pour démontrer sa force face au président de la république cet administrateur corrompu s'en prend aux journalistes et autre bloggeurs.
La gouvernance au Burundi n'a jamais été en piteux état que sous le régime du CNDD-FDD, et semble se détériorer sous le pouvoir d'Evariste Ndayishimiye. Si la dictature reste le pire des système de gouvernance, il n'y a pire qu'un dictateur faible, incapable d'imposer sa vision. Ndayishimiye semble être ce genre de dictateur faible qui se cache derrière de beaux discours, et qui, face a l'impuissance d'imposer sa vision et projets s'en prend aux maillons les plus faibles de la toile chaotique qui a englouti le pays.
Depuis qu'il est aux commandes du pays, plusieurs têtes sont tombées, d'autres jetées en pâtures publiques pour « déstabilisation » de l'économie nationale.La dernière victime en date est l'ex-directeur général de Kira Hospital Suisse Clinique, Christophe Sahabo, arrêté nuitamment il y a près de deux mois et conduit sans façon au cachot du sinistre Service des Renseignements burundais avant d'être transféré à la prison centrale de Mpimba, 45 jours après.Il est notamment accusé de déstabiliser l'économie nationale.
En écrouant à la prison de Mpimba le docteur Christophe Sahabo, ex-directeur général de Kira Hospital, en procédant vaille que vaille à son remplacement ainsi qu'à celui du président du Conseil d'Administration, le président burundais croyait clôturer le dossier à sa manière. Il oubliait que dans le monde d'aujourd'hui, lorsque vous pensez tenir votre peuple dans l'ignorance de réalités qui le concernent, d'autres se chargent de les lui révéler, souvent sous un angle déplaisant.
« Les services nationaux de renseignement, la police et les membres de la jeunesse du parti au pouvoir au Burundi ont tué, détenu arbitrairement, torturé et harcelé des personnes soupçonnées d'appartenir à des partis d'opposition ou de travailler avec des groupes d'opposition armés », a déclaré Human Rights Watch.Entre octobre 2021 et avril 2022, Human Rights Watch affirme avoir interrogé plus de 30 personnes, dont des victimes et des témoins de violations, des membres des familles, des représentants des partis d'opposition et des défenseurs des droits humains burundais.
Et comme pour tout corser, le régime CNDD-FDD qui tient les manettes de l'Etat prévoit, dans la nouvelle loi, une disposition qui « autorise les pouvoirs publics d'organiser les élections lorsque les organes dirigeants des confessions religieuses refusent d'organiser les élections à la fin de leur mandaté». Voilà qui politise officiellement les églises locales au Burundi.Enfin, pour boucler la boucle, le gouvernement interdit à quiconque de prêcher l'athéisme. Or, au sens large, l'athéisme est ml'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit.
Après deux ans au pouvoir, le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, se rend à l'évidence et reconnaît, contrairement à son prédécesseur Pierre Nkurunziza, que le pays dont il tient les manettes est en piteux état : Il l'a reconnu publiquement et officiellement lors d'un entretien marathon avec des dizaines de journalistes issus des médias publics et privés.Alors que ses ménestrels tentaient encore de justifier la désormais structurelle pénurie de carburant par la guerre en Ukraine, Evariste Ndayishimiye a déclaré que le problème est plutôt endogène.
Cela rappelle le cas de la localité de Sabanerwa sur la frontière entre le Rwanda et le Burundi. En 2007, un conflit a surgi entre Bujumbura et Kigali après que la rivière Kanyaru dont les deux pays sont riverains ait changé aussi de lit en traçant un autre cours d'eau avec une autre trajectoire. Cela avait provoqué une perte énorme pour les cultivateurs de part et d'autres dans les marais de la kanyaru.pour pouvoir accéder à Sabanegwa où se trouvent leurs champs, les Burundais ont dû boucher cette nouvelle voie et les Rwandais n'ont pas tardé à détruire ces barrages.
Malgré ses ravages et exactions/exécutions, son prédécesseur Pierre Nkurunziza n'a pas pu franchir un tel Rubicon. Aujourd'hui, le tour est joué. Evariste Ndayishimiye vient de clouer le bec à tous ceux qui s'étonnaient encore des exactions multiples et multiformes des Imbonerakure, officiellement qualifiés de Milice par l'ONU en raison de graves crimes dont ils sont comptables depuis 2015 et même avant.Même les députés issus du CNDD-FDD n'y ont vu que du feu. En témoignent ces questions qui fusaient de partout en séance plénière.
Comme chaque appel présidentiel vaut un ordre, les ministres ont relayé le message du chef de l'Etat auprès des cadres et agents sous leurs ordres.Résultat, les salariés ont le blues. En particulier au ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida où la ministre a demandé à chaque membre du personnel à céder tout le salaire du mois d'avril pour ce vaste chantier présidentiel.Selon des sources concordantes, les salariés ont refusé d'imiter le chef de l'Etat, arguant que le numéro un burundais ne vit pas de son salaire mais dispose de plusieurs autres sources
Selon des observateurs, il y a un fossé abyssal entre le président et ses collaborateurs qui, en principe devraient exécuter ses ordres dans l'immédiat. C'est le comble d'une gouvernance dont le double ressort se décline en tyrannie et concussion. Le chef de l'Etat est au courant de ce piétinement mais n'en pipe mot. Dans ces conditions, il est difficile de déceler le véritable centre décisionnel d'un tel régime né et grandi dans le bouillon de la rébellion structurelle. Pour rappel, les prisons burundaises sont bondées comme un œuf depuis des années.
Ainsi, le tour est joué. Nul besoin de sonder une boule de cristal pour comprendre la stratégie à tridimensionnelle du régime. Pour le moment, les dés sont pipés pour les millions de Burundais qui espéraient encore trouver la moindre faille qui leur permettrait d'échapper à l'emprise du CNDD-FDD qui mine le pays à tout point de vue depuis près de vingt ans.
Apparemment, chaque membre du Comité de riposte contre la Covid-19, présidé par le Ministre de l'Intérieur Gervais Ndirakobuca, le super ministre devenu propriétaire de tous les dossiers, a toujours eu ses 300.000 Fbu à chaque réunion. Mais que ce soit à l'échelle nationale, provinciale ou du district sanitaire, ceux qui ont casqué pour assister les malades nuits et jours n'ont rien eu. Chacun avait pourtant droit à une modique prime de 200.000 Fbu. Sur l'ordre d'on ne sait quel cacique du régime, les premiers bénéficiaires sont des responsables provinciaux du CNDD-FDD.
Selon des observateurs avisés, la machine a grippé depuis que le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, a suspendu le contrat d'une société indienne qui avait gagné ce marché sous la couverture du général Alain Guillaume Bunyoni, grand gagnant de la quasi-totalité des marchés dorés sous le régime CNDD-FDD.Le mystère reste encore épais, là comme ailleurs.Nos collègues de la Radio Inzamba, parlent du calvaire des demandeurs de documents de voyage à la Police de l’air, des frontières et des étrangers, PAFE.
La pomme de la discorde n'étant que la hausse du prix du transport suite à la hausse de celui du carburant, à la pompe.En effet, le 1er février 2022, une commission mixte chargée de réviser le prix du transport en commun a fait grimper le prix de 25%. Le lendemain, la ministre a annulée cette décision, arguant que « la mesure prise par la dite commission n'avait aucune base légale ».Le surlendemain, la commission s'est réunie une fois de plus pour déclarer, cette fois-là, que la ministre du commerce, autorité hiérarchique sous d'autres cieux, était à côté de la plaque.
Y a-t-il une 3ème force parallèle qui émerge pour téléguider de tels dossiers? Dans tous les cas, les menaces d'assassinat qui, fin 2021, ont pesé sur le journaliste de la TRNB Pascal Butoyi pour ses nombreux reportages sur le terrain de la discorde à Gasekebuye laissent penser qu'il y anguille sous roche, une force obscure sur laquelle s'appuie Emmanuel Nibigira pour défier les ordres des autorités. Cette force derrière monsieur Nibigira est sans doute très forte pour peser contre celle du super ministre Ndirakobuca.
Pourquoi l'OBBARU dès lors qu'il y a l'OBUHA? Pourquoi l'OBUHA n'a-t-il jamais fonctionné convenablement depuis sa mise en place il y a près de trois ans ? Les questions se télescopent dans l'esprit du citoyen Lambda. Selon plusieurs témoignages concordants, l'OBUHA qui peine à rémunérer ses hauts cadres, à coups de plusieurs millions de francs burundais le mois, n'était plus que l'ombre de lui-même. L'Etat n'ayant plus de parcelles à viabiliser, notamment à Bujumbura et ses environs, ses services sont quasiment à l'arrêt depuis plusieurs mois.
Après le déballage de ce culot, avec une maladresse aveugle, le journal Ikiriho a donc volé au secours du couple indigne pour clouer au pilori le directeur général-adjoint de la BANCOBU, un haut cadre tutsi, digne victime expiatoire de ces maladresses débusquées. Visiblement, selon la logique du journal Ikiriho, Trinitas Girukwishaka serait trop novice pour comprendre les affaires de la banques dont elle tient les rênes. Sylvère Bankimbaga à qui Ikiriho accuse de détenir des pouvoirs élargis plus que les ADG d'autres banques serait le vrai fautif!
«À quelque chose malheur est bon. Ils m'ont rappelé une chose. Je vais chercher même le centime que les enseignants ont cotisé. Ce sont les contributions des enseignants qu'ils détournent qui poussent les leaders syndicaux à être orgueilleux. Et quand ils sont rassasiés, ils appellent les enseignants à l'insurrection. Faisons un petit calcul, ce n'est pas moins de cinq cent millions de francs burundais (soit deux cent cinquante mille dollars) collectés chaque mois[...] », a déclaré le président burundais le week-end dernier, lors d'une séance de «moralisation » des jeunes
Au cœur du nouveau scandale financier qui fait le buzz, Vénérand Kazohera ou plutôt son entreprise, Intertrade. Ce dernier et son épouse sont désormais devenus plus fort que l'Etat. Comme l'illustre une correspondance fuitée, émanant de la Banque centrale du Burundi, BRB, Vénérand Kazohera a bénéficié, par le biais de son entreprise Intertrade, d'un énorme montant de 59 milliards de francs burundais auprès de la Banque commerciale du Burundi, la plus importante banque commerciale du pays, dirigée par son épouse, Trinitas Girukwishaka.
Mais Gabriel Rufyiri a été scandalisé lorsque le Chef de l'Etat burundais, en vacances, s'est fait récemment prendre des photos lors d'une visite dans ses vastes étendues de cultures dans la province de Karuzi. 200 hectares de champs de cultures variées.Dans un contexte où plus 90% des litiges pendants dans les cours et tribunaux sont d'ordre foncier au Burundi, et qu'une bonne frange de citoyens manque de terres arables, il est indécent de voir un chef de l'Etat s'accaparer de plus de 200 hectares.
C'est comme ça que vous propagez des mensonges sur le Burundi, moi je vous dis que toutes les victimes ont été dignement enterrées après une messe organisée à leur intention », a déclaré le président burundais. « Vous êtes venus pour me jauger, vérifier si je suis au courant de ce qui se passe dans mon pays, c'est une honte », a-t-il vertement ajouté sur un ton menaçant. Depuis sa prise de fonction en juin 2020, c'est la première fois que le général Evariste Ndayishimiye disjoncte en public en s'en prenant à un journaliste pour une idée qui est sur toutes les lèvres.
Cela fait déjà un bail que le délai de grâce a expiré mais les maisons et autres bâtisses des généraux, DG et autres militants hyper zélés du parti présidentiel, CNDD-FDD, tiennent encore orgueilleusement débout. Le ministre le sait. Lui-même ancien rebelle avec plusieurs cadavres dans son placard, Gervais Ndirakobuca, alias Ndakugarika, n'ignore pas le modus operandi non officiel des apparatchiks du régime pour se débarrasser de l'ennemi, Il sait aussi mesurer le risque personnel encouru en tentant d'y aller avec fracas. Il a donc préféré y aller mollo-mollo
Mais aux yeux de l'opinion, le choix du nouveau coordinateur des aides, en la personne d'Alain Guillaume Bunyoni, pose aussi problème. Car l'actuel premier ministre, accroc du luxe et milliardaire incontesté, passe aussi pour un as de la corruption et du gain illicite. En lui confiant la coordination et le monitoring des aides étrangères, le chef de l'Etat burundais vient d'empirer une situation qui était déjà catastrophique.
En plaçant ce self made man en com mordu des TIC à la tête du CNC, les faucons du régime CNC lancent aux médias, aux opposants et autres voix discordantes un message du régime autoritaire est limpide comme l'eau de roche : encenser le tyrannique régime CNDD-FDD ou la boucler, au propre comme au figuré. Dans les médias, Willy Nyamitwe est partout et tout le temps : on le trouve dans tous les formats traditionnels et modernes de la presse aussi bien nationale qu'internationale.
Mais selon des observateurs, l'enquête commanditée ne sera pas une sinécure. Car l'une des personnalités qui en sait davantage n'est autre que l'honorable Come Manirakiza qui coiffait le ministère en charge de l'énergie à l'époque de la passation et de l'exécution (supposée) du marché.Dans le cas d'espèce, l'ex-ministre Come Manirakiza se trouve donc être le suspect numéro un. C'est principalement à lui qu'étaient destinés les minutes des rapports d'étape sur la construction du barrage de Mpanda.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les premières taxes sont en cours de collecte. Notamment dans le quartier de Kibenga dans la commune urbaine de Muha.Mais cette amende est hors portée pour plus d'un ; à Bujumbura où ailleurs dans le pays. L'autorité a fait abstraction de la pauvreté ambiante et chronique.Bien plus, sur le plan strictement légal, d'aucuns affirment que rien n'est plus injuste que cette amende abusivement dite administrative. En effet, en son article 643, le Code pénal révisé du 29 décembre 2017 est assez explicite sur le plafond des amendes administratives
Cent mille francs pour un vendeur d'avocats au Burundi est un montant hors portée pour une bonne frange de la population où plus de 75% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté selon le dernier rapport établi par la Banque Mondiale sur l'Indice du développement humain durable, IDH.Paradoxalement, le gouvernement encourage la population à prioriser des activités d'agri-élevage pour booster l'économie nationale en piteux état.Mais voilà que des paysans butent sur des amendes absurdes.
D'aucuns estiment qu'en s'offrant une semaine pour le farniente à Dubaï, le couple présidentiel a pris l'option de décompresser, après des mois de chaudes et vaines larmes face à ses commis gangrénés par la corruption dans tous les services publics.Evariste Ndayishimiye fait du shopping à Dubaï pendant que le peuple lui confié est dans la galère. Une image qui fait parler ceux qui sont au courant de la pauvreté qui sévit au Burundi. Sans doute une image qui contredit les efforts du président qui depuis son arrivée au pouvoir présente comme le commun des burundais
Largement connu, aujourd'hui comme hier, pour ses indicibles exactions et autres violations des droits humains (enlèvements, séquestration, assassinats d'opposants, etc.), le fameux Service national des renseignements est dominé par des inconditionnels de feu président Pierre Nkurunziza. Certaines figures de triste mémoire ne sont plus à présenter : Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu, Ndayisenga Alexis alias Nkoroka, Alfred Innocent Museremu, Albert Bisaganya...
Maintenant qu'il est à l'épreuve de l'exercice du pouvoir, le Chef de l'Etat tangue alors qu'au moment de la campagne électorale, il jurait, la main sur le cœur, de garantir aux citoyens burundais le bien-être et la liberté, en boutant notamment hors de l'appareil de l'Etat, corrompus et corrupteurs. Pour illustrer le tâtonnement ahurissant du président Evariste Ndayishimiye, l'OLUCOME revient sur deux cas hautement symboliques : Monsieur Albert Maniratanga, ancien directeur général de l'OTRACO et Monsieur Siméon Habonimana, ex-directeur général de la Regideso.
Mais ces derniers mois, les amendes sont aussi improvisées que majorées au Burundi, à l'aune de l'humeur de celui qui détient la moindre parcelle de pouvoir. Quel que soit le niveau de décision, les gestionnaires de l'Etat burundais s'amusent en effet à multiplier des amendes infligées abusivement aux citoyens, tant et si bien que cela frise le ridicule. Pourtant, dans l'absolu, l'amende se perçoit comme une « sanction pécuniaire édictée par la loi en matières civile, fiscale, douanière ou pénale, consistant en une somme d'argent payable à l'État »
En moins de quatre mois, le même chef de l'Etat vient de signer un autre décret qui nomme Albert Maniratanga au poste de directeur général des transports.Son nom apparait dans une série de plus de vingt décrets désignant plusieurs hauts cadres à des postes de responsabilité.Manifestement, le chef de l'Etat burundais n'a pas les coudées franches pour agir ou sévir contre ceux qui s'avèrent coupables de corruption.Les caciques du régime CNDD-FDD, gangrénés par la corruption et des autres crimes de sang, sont plus forts que le président élu
Peut-être que le président Ndayishimiye peut s'inspirer de ce qui vient de se passer en France en matière de lutte contre la corruption au sommet de l'Etat. L'ancien président français Nicolas Sarkozy vient d'être condamné ce jeudi à un an de prison pour financement illégal de sa campagne lors de sa candidature ratée à la réélection de 2012, faisant de lui le premier chef d'État français des temps modernes à recevoir deux peines de prison.
Comme pour humaniser un mouvement comptable de crimes horribles, aujourd'hui comme hier en lui collant une vision panafricaniste, les autorités burundaises ont choisi un thème plutôt alléchant : "Ensemble pour une Afrique rayonnante, prospère et pleine d'espoir". Mais tout va rester cosmétique : car la Milice des Imbonerakure n'arrivera jamais à se défaire de son image réelle d'un mouvement régulièrement assimilé par des observateurs indépendants à une milice aux ordres du régime CNDD-FDD, particulièrement depuis le début de la crise politique burundaise de 2015.
Bien qu'elles aient très peu d'impact sur la situation financière de la sénatrice, ces deux mesures sont humiliantes pour un parlementaire, payé par l'impôt du contribuable pour défendre les intérêts de la population.Visiblement, Evariste Ndayishimiye, qui récemment s'insurgeait contre les juges corrompus, a oublié ou fait semblant de ne pas voir la corruption dans son cercle politique. Cette situation des autorités corrompues n'est aucunement nouvelle, elle a simplement passé à l'échelle industrielle sous le régime de feu Pierre Nkurunziza
Le Président burundais emboîte le pas à son premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni qui, il y a quelques mois, a menacé le personnel de licenciement sans préavis pour avoir pompé les fonds de l'entreprise sans l'engager véritablement sur les rails du succès. Manifestement, le pronostic est fort engagé. Les 5000 salariés de l'ONATEL risquent de subir le même sort que les 2000 salariés du Complexe textile de Bujumbura, COTEBU, l'ex-fleuron de l'industrie textile du Burundi.
Depuis lundi, le 16 août, tous leurs bureaux sont fermés et une note accrochée à chacun d'eux précise qu'ils doivent revenir au service le 2 septembre prochain.Selon une source à la présidence, le président burundais était en tournée à l'intérieur du pays, le jour où le chef de cabinet civil a organisé une visite surprise au palais de Bujumbura. Il aurait agi sur ordre du Chef de l'Etat, en personne.Bien qu'ils soient tous militants du parti CNDD-FDD au pouvoir, ces infortunés ont en commun leur attachement immodéré à l'ancien président Pierre Nkurunziza.
Dans un décret portant «règlement intérieur du gouvernement burundais», le président burundais, Evariste Ndayishimiye élève son hyper zélé ministre de l'intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire au rang supérieur de coordinateur de l'action gouvernementale en l'absence du titulaire à savoir le général Alain Guillaume Bunyoni, premier ministre.«En cas d'empêchement du premier ministre, le ministre chargé de l'intérieur anime et coordonne l'action du gouvernement. Il dirige les réunions préparatoires du Conseil des Ministres sur délégation
Depuis son accession au pouvoir il y a un peu plus d'une année, le chef de l'Etat burundais ne s'est jamais adressé à l'assistance avec un tel ton de déception. Il semble désarmé face à la mafia qui tient les ficelles. Car en tempêtant contre les corrompus du secteur judiciaire, Evariste Ndayishimiye s'adressait aussi à ceux qui, parmi les caciques du régime, rançonnent les grands opérateurs économiques sur fond de menace de mort ou d'assassinats. Certains faucons du régime qui rançonnent le peuple lui sont très proches au sommet de l'État.
Ici la direction de la banque commerciale du Burundi illustre à souhait l'incurie qui règne dans un pays de non-droit. Cette note fait fi des principes élémentaires du droit universel. Aucune autre institution publique ou privée n'avait encore atteint ce culot. Plus grave encore. Les autorités, au plus haut sommet, laissent faire. Pourtant, la BANCOBU est un des établissements bancaires à capitaux mixtes, en place depuis plusieurs décennies au Burundi.
Certains le disent alité, car victime d'empoisonnement ; d'autres, tout en restant sur cette éventualité du poison, avancent que le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni est sous soin dans un pays étranger, Singapour pour ne pas le nommer. Quels que soient les propos des uns et des autres, la vérité est qu'il lui est sans doute arrivé quelque chose. Sa dernière apparition publique remonte au 19 juillet dernier. A cette date, il présidait une réunion préparatoire d'une réunion du Conseil des ministres, prévue le lendemain
Dans la zone urbaine de Ngagara, au nord de Bujumbura, deux vastes terrains abritant respectivement le Lycée central Saint Gabriel et le Lycée de l'amitié (ex lycée Saint Albert) doivent être publiquement rétrocédés à l'Etat burundais.Ces deux sites avaient été attribués par l'Etat aux réfugiés rwandais ayant pris refuge au Burundi en fuyant le génocide perpétré contre les tutsis par le régime hutu.La diaspora rwandaise du Burundi y avait alors érigé deux lycées indépendants (privés).
Le régime CNDD-FDD a toujours tiré à boulets rouges sur l'institution des Bashingantahe, arguant qu'elle est historiquement mono ethnique (tutsis) et corrompue. La ministre de la justice, Jeanne Nibizi a récemment déclaré que la procédure de conciliation via cette institution n'est plus de mise. « La procédure de conciliation par le Conseil des notables de la colline a été abandonnée suite au déficit de son organisation qui entravait l'accès facile à ce mode traditionnel et alternatif de règlement de conflits », a-t-elle récemment déclaré devant les sénateurs.
Son permis de recherche minière vient d'être révoqué. Le nouveau président burundais, Evariste Ndayishimiye a juré d'en découdre avec les vrais-faux contrats d'exploitations des minerais dont regorge le sous-sol burundais, qui grugent les citoyens et graissent une poignée des « few happies » dont certains caciques du régime CNDD-FDD.Par le biais de son ancien ministre Côme Manirakiza, Pierre Nkurunziza avait cédé à cette entreprise minière les concessions minières de Mukanda, Waga et Nyabikere au Burundi.
Selon SOS-Torture/Burundi, l'Exécutif burundais adopte une attitude dictatoriale dans la gestion de la chose publique, sous le couvert du slogan « Leta Mvyeyi, Leta Nkozi » au mépris des principes de bonne gouvernance qui «font référence aux institutions et pratiques légales en matière de prise de décision et de réglementation concernant les questions d'intérêt commun». D'autres mandataires publics sont destitués par décrets avec la mention déshonorante que leurs «actes ou inertie torpillent les activités du gouvernement ou risquent de compromettre l'économie du pays
Des témoins affirment qu'Elie a été tué et enterré dans la Rukoko. Plusieurs militants du parti CNL l'attestent aussi via les réseaux sociaux et appellent l'armée à communiquer sur ce cas d'assassinat prémédité, sous un régime qui se réclame à la fois responsable et laborieux.En 2017, le même Aron Ndayishimiye, alors major et commandant la 421e brigade a été accusé d'être l'un des officiers qui auraient été impliqués dans la torture et exécution du caporal chef Etienne Nzosaba.
Aux yeux des ténors du régime, ces structures dynamitées étaient squattées par des dinosaures tutsis. Pour secouer le cocotier, il a donc fallu créer l'OBUHA. Mais comme le dit si bien la sagesse populaire, le diable est dans les détails. Agissant par procuration, l'OBUHA a bien pris une partie du personnel « ethniquement politiquement correcte » et le reste ne sait plus aujourd'hui à quel saint se vouer.
Ce mardi, le nouveau Président burundais Evariste Ndayishimiye a pris tout le monde de court en suspendant de ses fonctions Albert Maniratunga directeur général de l'Office burundais des transports en commun (OTRACO) pour «non respect des consignes des autorités relatives aux procédures de contrôle technique», a-t-on appris des sources concordantes. Le chef de l'Etat a pris cette décision depuis Gitega à l'occasion d'une visite du centre de Gitega
La question ici n'est pas de mettre en cause la nature de la mesure prise, mais des compétences légales du ministre qui l'a prise. Le ministre en charge de la sécurité publique et du développement communal a-t-il les compétences légales de décréter une interdiction générale d'exporter les produits fabriqués au Burundi ? Quel est le rôle des ministres en charge du commerce et de l'économie dans ces décisions? Ces ministres ont-ils été consultés et ont-ils analysé les implications économiques pour le pays ? Après tout, le Burundi n'est pas une île isolée.
En réalité, hormis son pompeux titre de Chef de l'Etat et Commandant en Chef des Forces de Défense et de Sécurité, Evariste Ndayishimiye est pertinemment convaincu qu'il n'a aucune emprise sur le cocktail de policiers/Imbonerakure qui fait la pluie et le beau temps depuis plus de quinze ans au Burundi.
Quoique provisoire, sa libération donne raison à ceux qui ont toujours dit que les magnans de la contrebande et de l'illicite sont plus forts que l'Etat au Burundi. Prosper Hakizimana a acheté sa liberté à coups de centaines de milliers de dollars. Selon le ministère public, il lui a été demandé de «payer entre les mains du greffier-comptable la somme de 788.640.000 francs burundais (FBU) équivalant de 400.000 dollars sur un taux de 1971 Fbu le dollar».
Les premières sont des conséquences directes d’un gâchis administratif naturellement inhérent à l’Etat-policier qu’est devenu le Burundi ; une situation a priori suis generis pour un régime anti-démocratique géré par un gang militaire venu directement du maquis. Un gang qui a exclu leurs frères qui ont fréquenté les universités africaines et occidentales et qui auraient mieux géré la cité et la chose publique.
C'est le premier membre de son cabinet ministériel destitué par décret, après deux directeurs généraux et un directeur.En limogeant la Ministre Immaculée Ndabaneze, le général Evariste Ndayishimiye a répondu à l'appel du pied du Premier Ministre, Alain Guillaume Bunyoni, le premier à avoir eu vent de l'impair dont la Ministre serait personnellement comptable.
Porté à bout de bras par les caciques du régime, il est l’un des rares hommes d’affaires burundais qui surfe sur les vagues du succès alors que rien ne le prédestinait à cette gloire inattendue il y a quelques années.D’un simple quidam prestant à la Société sucrière de Moso (SOSUMO) vers la fin des années 2000, il caracole aujourd’hui au sommet du monde des affaires avec, à son compte plusieurs entreprises privées.Le nouveau président, Evariste Ndayishimiye, a d’ailleurs déjà inauguré quelques entreprises prétendument montées par Ziranotse (Adrien Ntigacika).
Dans un discours improvisé, adressé le week-end dernier à la population de la commune Gisuru, après les travaux communautaires, le chef de l'Etat a publiquement vilipendé un certain Norbert Rizukundi, conseiller technique chargé du développement en commune de Gisuru. Norbert a donc été coffré samedi à la prison centrale de Ruyigi sur injonction du chef de l'Etat. Mais, curieusement, alors que d'aucuns croyaient que les dés étaient pipés pour lui, il est gaillardement sorti de la prison lundi. Un jour après. Sa libération a suscité de nombreuses interrogations.
Il y a en effet quelques semaines, le chef de l'Etat burundais a limogé Christian Kwizera, haut cadre au ministère des finances, pour avoir débusqué sur son compte bancaire personnel, et parallèlement celui de sa concubine, une bagatelle de plusieurs milliards de francs burundais (BIF). Argent public détourné, cela va sans dire. Mais, Christian est toujours libre. Sa concubine aussi. Dans ce dossier d'une flagrance qui crève les yeux, quelqu'un d'en-haut a sans doute cloué le bec à ceux qui, bernés par le discours officiel s'emballaient deja et voyaient une nouvelle ère
Auraient-ils décidé de batailler ferme pour éjecter les grands bénéficiaires des biens mal acquis, sur fond de corruption? Dans cette hypothèse, sans doute que les casses seraient indubitablement mémorables et immenses. D'abord parce que les brebis galeuses sont à la fois nombreuses et potentiellement plus fortes que le binôme en face.Ensuite parce que, tel un lion écorché ou cerné de toutes parts, les caciques corrompus sont prêts à tout pour garantir leur survie.
Le chef de l'Etat, qui, dans son élan initial de faire barrage aux leaders politiques notoirement corrompus, avait déclaré que chaque mandataire public devra d'abord déclarer ses biens, a fini par moyenner son ambition.Aucune autorité publique n'a jusqu'ici levé le voile sur ses richesses inavouables.« Il y a des autorités qui ont beaucoup de biens et elles passeraient des semaines et des semaines à les déballer », a alors déclaré le Président burundais en se dédisant publiquement.Selon des observateurs, le Président burundais aurait plié face aux menaces des généraux
«Lorsque nous avons ouvert la maison, nous avons trouvé 30 femmes d'origine burundaise enfermées à l'intérieur. Ces personnes étaient victimes de la traite humaine et allaient être confiées à des exportateurs de main-d'œuvre sans scrupules pour les emmener illégalement dans les pays arabes », a déclaré Twine. La maison avait été fermée avec de lourds cadenas mais a ensuite été ouverte par une personne appelée par Garuka sur ordres des forces de l'ordre ougandaises.
Mais Alain Guillaume Bunyoni a quasiment disparu des radars. Il est introuvable dans des réunions de prières organisées par le chef de l'Etat pour honnir publiquement les corrompus et appeler des sanctions divines pour les invétérés.Alain Guillaume Bunyoni est, en revanche, chuchoté dans plusieurs gros dossiers de dossiers de corruption et depuis longtemps.Il serait assis sur un matelas de monnaies mal acquises et il ne s'en cache pas.
« Votre problème, c'est que vous voulez remuer le passé, au lieu de dire : traçons une ligne pour la tolérance zéro à la corruption, à partir d'aujourd'hui. Parce que si on poursuit ceux qui ont pillé les biens publics au cours des dernières années, on va perdre du temps dans les enquêtes, on ne va plus travailler et le pays va devenir plus pauvre. Aujourd'hui, je dis : "ceux qui ont volé, c'est fait. On va mettre votre cas devant la Commission vérité et réconciliation", parce la population m'a demandé de veiller aux richesses nationales....
D’habitude, le relèvement d’un haut cadre de la République se traduit par la nomination (par décret présidentiel) d’un autre au même poste. Mais, après s’être présenté à la ville et au monde comme le Boss en chef d’un Etat « parent et travailleur », Evariste Ndayishimiye illustre sa marque de fabrique en dégommant des enfants prodigues par décrets et sans crier gare. La première victime de cette gouvernance estampillée « Evariste Ndayishimiye » aura été un certain Emile Ndayisaba, ancien directeur général de l’Agence routière du Burundi.
« Le Ministre corrompu éloigne les uns des villes alors que ses protégés sont ramenés dans des villes », indiquent-ils.Dans son élan d'autodéfense, le Ministre s'est fendu d'une correspondance adressée également au Premier Ministre Alain Guillaume Bunyoni pour lui dire que ces deux syndicats « font l'amalgame exprès et se complaisent dans la globalisation au lieu de baser leurs argumentaires sur des faits probants ».La pomme de discorde entre le ministre et les deux syndicats serait le récent recrutement de 116 médecins et 113 infirmiers A3.
La situation serait explosive, selon des sources proches de la présidence burundaise et le général Evariste Ndayishimiye est au courant du niveau dangereusement implosif de cette cocotte-minute estampillée CNDD-FDD. Il se sait dans l'œil du cyclone et commence à éloigner du palais des éléments armés sur lesquels il n'a aucune emprise, notamment des membres des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui font partie de la garde rapproché du palais et du président depuis l'ère Pierre Nkurunziza.
La tension est montée d’un cran ces derniers jours. Des témoins oculaires affirment avoir assisté, médusés, à un violent affrontement entre les deux groupes dans un bar de Kirundo, dans l’extrême nord du Burundi. Deux personnes grièvement blessées ont été soignées à domicile et en catimini, puis cette affaire a été vite étouffée pour éviter le ridicule.Député issu du parti CNDD-FDD entre 2005 et 2020, Jean Baptiste Nzigamasabo, alias Gihahe, est un rebelle né, invétéré et foncièrement inculte car sa formation approximative ne dépasse guère la 6ème année primaire.
D'entrée de jeu, l'OLUCOME désigne du doigt le Cabinet Bridge and Company certified publics accounts (BCPA) proche des cadres du partis CNDD-FDD qui a gagné un juteux marché sans aucune compétition. Sous un fallacieux prétexte de s'atteler à la mise sur pied de la nouvelle compagnie aérienne AirBurundi, cette société pompe le fric des deux sociétés fusionnées.Selon l'OLUCOME, elle est parrainée par des caciques du CNDD-FDD (parti au pouvoir) dont Emmanuel Sinzoyiheba, actuel président du Sénat et ex-trésorier du parti.
Spécifiquement, dans le domaine de la santé, dans toutes les provinces du pays, la quasi-totalité des chefs de services notamment les médecins provinciaux de la santé, les médecins chefs de districts sanitaires, les directeurs d'hôpitaux, titulaires des CDS, sont de la composante sociale Hutu et majoritairement membres du parti CNDD-FDD. «Pour un total de 673 cadres du secteur de la santé, 596 sont des Hutus; 77 des Tutsis». Selon ce rapport, même les hutus ne se valent pas au Burundi car ceux qui émettent du parti au pouvoir (CNDD-FDD) sont les seuls chouchous du régime.
Dans une note épaisse libellée sous forme de «contributions des organes sociaux regroupant le personnel sur la situation critique actuelle» de cette entreprise, le syndicat dit tout sur le ressort du piteux état de l’ONATEL, unique opérateur public œuvrant dans le secteur des télécommunications au Burundi. « Depuis 1991 jusqu’en 2008, il y a eu une augmentation du Chiffre d’Affaires annuel jusqu’à atteindre plus de 20 Milliards en 2008. C’est à partir de 2009 jusqu’aujourd’hui, que ce dernier n'a cessé de chuter passant de 18,5 milliards à 5,5 milliards en 2019 ».
Dans la mesure où, au Burundi, le citoyen Lambda est toujours en proie à la faim, la persécution et l’oppression militaro-policière du même régime CNDD-FDD, d’aucuns estiment que cette guéguerre interne n’est qu’une tempête dans un verre d’eau. Mais l’on craint tout de même une revanche des puissants menacés d’être dépossédés des bien mal acquis sous le régime de feu Pierre Nkurunziza.
D’aucuns disent que le ministre Gervais Ndirakobuca aurait des actions dans Star Times. D’autres estiment encore que l’entreprise chinoise a soudoyé le ministre pour faire la promotion de ses produits en cette période de crise financière due à la Covid-19.
Officiellement, le Burundi n’a pas d’avion qui vole, depuis 2012. Sa compagnie AIR Burundi est en mode « sous-traitance ». Son embarras vaut donc tout son pesant d’or. C’est d’ailleurs pour cette raison que directeur général de la société burundaise AACB (Autorité de l’aviation civile du Burundi) s’est immédiatement fendu d’une « note » à l’intention de sa hiérarchie pour montrer pattes blanches dans cette affaire.
« MediaBox Digital est une boîte où exercent des agents qui ont des connexions avec des entités proches de l’Etat Français. Ils ont été formés en France, c’est vrai, mais cela ne signifie pas qu’ils travaillent tous nécessairement pour les services secrets français », explique une source proche des dossiers sécuritaires au Burundi. Donatien Ndayishimiye, le patron de MediaBox Digital, un brillant ingénieur, formé en France, multilingue, dispose aussi de puissants relais aux Etats Unis d’Amérique où il aurait été formé (à Boston). Qui a payé sa formation aux USA ? Personne ne le sait.
Depuis quelques jours, des informations persistantes font état d’une guéguerre entre la Commission nationale Terres et Autres Biens, CNTB, et les résidents de deux provinces du sud du Burundi, en l’occurrence Makamba et Rumonge. Au moins 30.000 dossiers sont concernés par ce drôle de branlebas de combat. Si ces dossiers font couler encre et salive plus que d’autres, c’est que les résidents en instance d’expropriation sont quasiment tous des militants du parti CNDD-FDD, au pouvoir. Normalement, à l’instar de la Commission vérité/réconciliation, CVR, qui n’a d’yeux que pour des fosses communes recelant des restes des présumés hutus victimes de la crise de 1972, la Commission nationale Terres et Autres Biens, CNTB, ne braque ses projecteurs que sur des terres occupées par des Tutsis
En matière de violation des droits de l’homme, le Burundi restera à jamais un pays de tous les superlatifs.Alors qu’il monopolise depuis des lustres la Une des médias en ce qui est d’ignobles actes d’assassinats, d’enlèvements et autres exécutions extrajudiciaires, voilà qu’un administrateur communal en rajoute une couche en faisant de toutes les femmes du ressort de sa commune des citoyennes entièrement à part, privées de liberté de mouvement à certaines heures.
Si la doctrine en matière de gestion de la crise sanitaire a changé, l’habitude de la main forte répressive et du verbe menaçant ne semble pas prête à disparaître. Ce qui avait paru comme un début prometteur vire facilement en amateurisme et Evariste Ndayishimiye a commencé à ressembler davantage à un apprenti dictateur, plus cruel que son prédécesseur mais moins apte à contrôler les rivalités internes au sein du parti au pouvoir.
Le Burundi est à la croisée des chemins. Les burundais ne peuvent plus continuer à observer leurs frères et sœurs mourir de faim, de maladies et de répression, à cause d`un système qui ne les protège pas. Une nouvelle gouvernance est nécessaire, non seulement pour le Burundi d`aujourd`hui, mais et surtout, pour les générations futures. Le Gouvernement doit aussi s`attaquer à la corruption, qui est devenue endémique. Un franc détourné est la santé d`un enfant qu`on sacrifie, c`est aussi sa scolarisation, son avenir et l`avenir de la Nation toute entière. Que les burundais le sache : la Nation est en danger
« Il avait été présenté dans les médias burundais et sur les réseaux sociaux notamment comme un homme plutôt modéré, plutôt ouvert, en tout cas plus ouvert que son prédécesseur Nkurunziza. Finalement, on s'est rendu compte assez rapidement qu'encore une fois c'est la ligne conservatrice du pays qui l'emporte, qui a le dessus », a déclaré Valeria Alfieri.
En cette période de pandémie de Covid-19, l'un et l'autre appréciera la distanciation sociale qu'il y a entre « ministre » et « chef de bureau ». Evariste Ndayishimiye fait des anciens du régime des tâcherons à la présidence de la République
Lors d'une descente effectuée mercredi dans cette entreprise publique qui, comme les autres, est en piteux état car siphonné par les caciques du régime CNDD-FDD, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a déclaré que cette entreprise ne donne rien à l'Etat burundais depuis dix ans. Alain Guillaume Bunyoni a clairement déclaré que les fonds de la REGIDESO sont pillés au su et au vu de tous. Il a promis des sanctions. « Vous pouvez me rétorquer que les autres ont aussi parlé bien avant moi et que cela est resté sans effet, moi je vous dis que l'heure des sanctions a sonné », a-t-il déclaré. Mais la mayonnaise aura du mal à prendre. Car en matière de lutte contre la corruption et les malversations économiques, les crampons de donneur de leçon vont si mal à Alain Guillaume Bunyoni, présenté comme étant lui-même plus riche que l'Etat burundais qu'il prétend servir à cause des magots illicitement encaissés.
Pour donner le ton, le Chef de l'Etat a promis une cagnotte de 5 millions de francs burundais. Les plus fortunés du parti CNDD-FDD n'ont pas tardé à lui emboiter le pas. Ainsi, Vénérand Kazohera, dont on dit qu'il vient de construire un vaste complexe commercial aux abords de ce qui fut le marché de Kamenge, a promis 200.000.000 de Francs burundais sur-le-champ.
Si le SNR, le Conseil national de sécurité et le Conseil supérieur de la magistrature sont rapprochés à la présidence pour des raisons stratégiques de pression et de répression des insoumis, toutes les autres instances sont mises sous le contrôle direct de la présidence pour un contrôle étroit du cash qu'elles recèlent.