En vous partageant ces lectures qui sont limités sur cet événement, j’avais plus d’interrogations que de réponses. Car le changement viendra des Burundais eux-mêmes. Chacun est appelé donc à se demander jusque quand continuerons nous à avancer les yeux fermer comme si les burundais étaient prédestinés à vivre une vie de misère, galère, de guerres interminables et d’intolérances. Quel avenir sommes nous en train de préparer à nos enfants ? Que faut il faire pour arrêter ce film d’honneurs qui empêche notre pays de rayonner dans le concert des Nations
Si le mois d’octobre est déjà chargé en termes de mauvais souvenirs, sans toutefois vouloir réveiller les démons endormis ou encore remuer le couteau dans des plaies fraiches des familles des victimes , je me suis rendu compte qu’il y a une date qui est souvent oubliée aussi bien par les victimes que par les pouvoirs publics. Difficile de savoir qu’il s’agit d’une omission involontaire ou d’un silence délibéré. La date du 19/10/1965 n’est pas très connue de plusieurs Burundais et surtout des plus jeunes. Il est curieux qu’elle a échappé même aux travaux de recherches