Burundi/Russie : Gitega appelle à une réunion sur «les défis sécuritaires des étudiants africains»
Le dernier étudiant décédé inopinément le 22 novembre est un certain Egide Nkengurutse, capitaine de l’armée burundaise. Il était étudiant en Master à l’Institut d’économie de Moscou. Les deux autres sont Jolivet Makoroka et Prosper Harerimana respectivement assassinés le 20 octobre et le 1er septembre 2020.
L’Ambassadeur du Burundi à Moscou, Edouard Bizimana, a appelé à la tenue d’une réunion du groupe des ambassadeurs africains en Russie sur «les défis sécuritaires des étudiants africains», suite à la mort de trois étudiants burundais en Russie en l’espace d’une année, a-t-on appris d’une correspondance adressée à Paba Sale Mahamat, doyen des ambassadeurs africains à Moscou.
Au moins trois étudiants burundais ont perdu la vie en Russie en une année.
«J’ai l’honneur de m’adresser à votre autorité pour solliciter l’organisation d’une réunion extraordinaire du groupe des ambassadeurs africains en Fédération de Russie pour échanger sur les défis sécuritaires des étudiants africains de Russie…afin de rassurer nos étudiants et préserver les bonnes relations entre les pays africains et la Fédération de Russie», a déclaré l’Ambassadeur Edouard Bizimana.
«La présente demande de la part de l’Ambassade du Burundi près la Fédération de Russie est motivée par la mort de trois étudiants burundais en l’espace d’une année», a ajouté le diplomate burundais.
L’Ambassade du Burundi près la Fédération de Russie est « prête à prendre en charge l’organisation de cette réunion».
Le dernier étudiant décédé inopinément le 22 novembre est un certain Egide Nkengurutse, capitaine de l’armée burundaise. Il était étudiant en Master à l’Institut d’économie de Moscou. Les deux autres sont Jolivet Makoroka et Prosper Harerimana respectivement assassinés le 20 octobre et le 1er septembre 2020.
Ce climat mortifère qui prévaut en milieu académique pour les étudiants burundais en Russie vient entacher des relations jusqu’ici amicales entre le Burundi et la Russie.
Critiqué par de nombreux pays au sein de la communauté internationale, pour les atteintes aux droits de l’homme et la répression qui s’est abattue sur l’opposition, le Burundi ne compte plus que sur le soutien de la Russie.