Le Burundi subit de plein fouet l'onde de choc de la 2ème vague de la COVID-19
Fermeture des frontières terrestres et maritimes, interdictions des karaokés et autres dancings clubs dans les bars très achalandés....le Burundi subit de plein fouet la deuxième vague de la pandémie de Covid-19 qui fait tiquer la planète entière.
En une semaine, plus d'une centaine de personnes ont été infectées à Bujumbura et dans d'autres centres urbains du pays. L'alerte est maximale et le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, a imploré le Bon Dieu pour qu'il protège encore le Burundi de cette pandémie planétaire.
«Dieu nous avait jusqu'ici préservé de ce fléau, mais il y a eu parmi nous des insensés qui, venus de l'extérieur après la réouverture de l'aéroport, ont refusé de se laisser confiner alors qu'ils avaient le virus, d'autres ont corrompu les policiers pour échapper au confinement, ce sont ceux-là qui ont ouvert la boîte de Pandore, mais nous avons décidé de faire barrage à ce virus endéans un mois», a déclaré lundi soir sur la télévision d'Etat, Evariste Ndayishimiye.
Le comité chargé de lutter contre la propagation et la contamination du Covid 19 au Burundi, a par ailleurs décidé de faire passer la période de confinement de 72 heures à sept jours pour les voyageurs qui passent par l'aéroport de Bujumbura à l'aller comme au retour.
La police qui se charge du convoyage des voyageurs vers les hôtels d'isolement et les agents de la police sont appelés à veiller au strict respect des nouvelles mesures.
Pendant ce temps, il a été interdit aux hôtels identifiés pour accueillir les voyageurs mis en quarantaine d'accueillir d'autres clients pour les autres services, en l'occurrence l'hébergement, la restauration, la tenue des réunions....
Officiellement, le Burundi enregistre jusqu'ici près d'un millier de cas de Covid-19 pour seulement 2 décès.
