D'entrée de jeu, il sied de rappeler que les loups du CNDD-FDD sont toujours à l'affût pour faire main basse sur le moindre dollar qui atterrit dans la cassette de la banque centrale. Leurs appétits gloutons son inassouvissables. Les investisseurs en sont au courant. C'est ainsi qu'ils ne se bousculent pas sur le portillon. Le cas du docteur Christophe Sahabo, ancien directeur général de Kira Hospital, qui se meurt en prison pour avoir tenté de leur barrer l'accès à la manne financière de cette structure sanitaire moderne, fruit des investisseurs étrangers.
A l'échelle planétaire, Evariste Ndayishimiye est sans nul doute l'unique chef de l'Etat qui pleurniche, résigné et incapable de sévir face aux cadres et agents qui s'en mettent plein les poches au lieu de se soucier de l'intérêt commun. Croit-il en ce qu'il dit ou présente-t-il simplement des larmes de crocodile pour se faire bien voir devant des burundais affamés ?
Selon les données actuelles, le potentiel minier du Burundi est fait des éléments suivants : (a) d'importantes minéralisations de nickel de classe mondiale (6% des réserves mondiales), accompagnées de cobalt et de platine ; (b) des gîtes d'étain, de coltan, de vanadium, d'or, de wolfram et de terres rares ; (c) de minerais industriels, comme les phosphates, le calcaire, le kaolin, l'argile et divers autres matériaux de construction.
De fil en aiguille, Angeline a pris le contrôle de l'approvisionnement en carburant, du stock de devises encore disponible, de l'industrie sucrière et des sociétés de télécommunications. En moins de 4 ans, ils sont devenus le plus grand propriétaire foncier (en achetant un centimètre) et ils sont maintenant la famille la plus riche du Burundi.Plus culottée qu'aucune autre première Dame du monde, Angeline Ndayishimiye a envahi toutes les sphères de l'aide au développement.
Alors que le ministre chargé des finances justifie la pénurie par celle des devises dans le pays, le chef de l'Etat et son premier ministre évoquent le trop-plein de véhicules importés annuellement par les Burundais.Leurs points de vue croisés montrent à suffisance que les uns et les autres se fourvoient ou versent dans des mensonges éhontés.
Dans un creux et pompeux discours à la Nation délivré ce mercredi à l'occasion de la commémoration du 4ème anniversaire de son investiture, le général Evariste Ndayishimiye a amusé la galerie par cette déclaration doublement fracassante et idiote : « Les lamentations actuelles des Burundais portent sur la pénurie des produits importés et non sur leur capacité financière à s'en procurer ». Evariste Ndayishimiye les a pris alors pour des « ingrats ».
Dix-neuf ans après que le parti CNDD-FDD est au pouvoir, les hauts responsables sont bien obligés de se rendre à la triste évidence : l’avion « Burundi » n’a plus de pilote, il est entrain de s’écraser, et le peuple avec. Est-ce à cause de l’absence du pilote dans le cockpit ? Existe-t-il un pilote, mais qui ne dispose pas de capacités nécessaires de pilotage, pour conduire ce gros avion « BURUNDI », et le conduire à bon port ?
Cette descente aux enfers a démarré en avril 2022 après l'arrestation du Dr Christophe Sahabo. Son emprisonnement n'était qu'un stratagème inventé par le régime CNDD-FDD pour écarter ce jeune médecin tutsi qui, après une brillante formation en Suisse, avait eu le courage de rentrer au pays pour y investir.
Corruption de haut vol au sein de l'administration publique, marchés publics volontairement truquées, détournements de fonds publics, les exemples sont légion. Mais le plus récent et non moins inquiétant est la récente révélation sur l'achat des dollars organisé par le pouvoir à la frontière avec la RDC.Selon des opérateurs économiques congolais, le régime burundais a rassemblé ses agents le long de la frontière avec la RDC pour rafler les dollars des Congolais qui veulent entrer sur le territoire burundais en leur distribuant des francs burundais à vil taux.
C'est ainsi que auteurs cités souvent dans les grands dossiers de corruption se la coulent douce sans jamais être inquiétés.A titre de rappel, sa colère verte autour des 54 milliards destinés à l'érection d'un barrage hydroélectrique de Mpanda s'est apaisée sans qu'il y ait un seul cadre châtié comme il avait initialement menacé de le faire ; son courroux historique face à l'ancien DG de l'OTRACO, Albert Maniratanga s'est mystérieusement dissipé au lendemain de son limogeage avec fracas. Tant et si bien qu'il lui a donné un poste qui transcende le précédent.
Dans le domaine économique, c'est le chaos artistique. Tant et si bien que même le chef de l'Etat en a le tournis. Et pour preuve. Alors que c'est lui et lui seul le faiseur de rois, qu'il nomme ou dégomme qui il veut à la tête de telle ou telle autre entreprise, d'aucuns s'étonnent de ce qu'il daigne pleurnicher publiquement en se plaignant à longueur de journées de la vague de malversations et détournements du fric de l'Etat dont la caisse paie un lourd tribut.
La situation économique actuelle est très préoccupante. Avec la lenteur des réformes économiques, le FMI a déjà révisé les objectifs macro-économiques. En particulier, le taux de croissance économique (PIB), qui était prévu à 6% pour 2024, a été revu à la baisse à 4,3%. Des analystes estiment, plutôt, que la croissance économique sera plus faible et pourra se situer entre 1,5 et 1,8% en 2024. Cette baisse de la croissance économique étant causée par plusieurs facteurs.
Evariste Ndayishimiye est donc au pied du mur. Bujumbura, la capitale économique, n'est plus ravitaillée en carburant depuis près de deux semaines.Il sied de rappeler que le Burundi importe pratiquement tout ce qu'il consomme. La pénurie d'essence interdit désormais aux camions de venir jusque dans Bujumbura.À Bujumbura, on commence à manquer de tout : charbon de bois, même les haricots et les bananes commencent à manquer sur les marchés.
Selon des témoignages concordants, malgré un démarrage difficile de ses activités industrielles entre 1988 et 1991, malgré la crise sociopolitique au Burundi d'octobre 1993 qui a duré douze ans, les performances de la société n'avaient cessé jusqu'ici de s'accroître d'année en année.Même pendant le blocus économique imposé par les pays voisins, n'avaient rien changé dans son rythme de production.
Ce qui a alarmé l'équipe du FMI, selon des sources de la banque centrale, c'est le manque de réserves de devises malgré tous les prêts et aides reçus. Le pays dispose d'une petite réserve qui ne couvre que 0,5 mois d'importations. Le Burundi était déjà un mauvais élève en matière de réserves monétaires. Déjà, en 2018, le taux de réserves dans les pays d'Afrique de l'Est était de 5,25 % au Kenya, 8 % en Tanzanie, 10 % en Ouganda, 5 % au Rwanda et 3 % au Burundi.
Evariste Ndayishimiye a encore du pain sur la planche. Pour assainir l'économie du Burundi, il lui faudra d'abord dompter ses appétits gloutons qui font que sa femme jouisse d'un tel monopole dans le secteur du carburant où elle remporte des marchés sans concurrence et où elle monopolise le peu de devises étrangères que détient le Burundi.Rien ne sert de courir derrière de petits magistrats véreux alors que le magistrat suprême a lui-même traîne des casseroles dans son cercle.
C'est vrai que depuis deux ans, à titre exemplatif, au moins une dizaine de magistrats et cinq administrateurs de commune ont été arrêtés et écroués dans plusieurs provinces burundaises pour des affaires de corruption présumée ; c'est aussi vrai qu'une autre quinzaine d'administrateurs ont déjà été démis de leurs fonctions pour les mêmes motifs ; mais ce n'est qu'un leurre. De la poudre aux yeux des citoyens foncièrement niais qui pourraient croire qu'ils ont investi un Robin des bois en juin 2020 qui volera aux riches pour donner aux pauvres.
Il semble que l'actuel président Evariste Ndayishimiye aurait décidé d'en découdre avec ces oligarques de l'ère Nkurunziza, non pas par excès de patriotisme mais pour en faire émerger d'autres, religieusement soumis à lui et placés sous sa coupe afin d'en tirer personnellement profit.Cela pourrait pudiquement s'appeler faire comme Nkurunziza sans Nkurunziza.
Or, l'élite dirigeante essaie démagogiquement d'imputer les nombreuses pénuries de produits stratégiques aux "hommes d'affaires impitoyables".Pourtant, la vraie cause de ces pénuries est bien sûr connue de tous ceux qui ont des yeux pour voir et une bonne mémoire pour se remémorer de la crise politico-sociale de 2015.Pour rappel, un dénommé Pierre Nkurunziza qui représentait un parti politique (CNDD-FDD) dont le secrétaire général n'était autre qu'Evariste Ndayishimiye avait décidé de passer au bulldozer pour briguer un troisième mandat auquel il n'avait pas droit.
C'est le ministre en charge des infrastructures, Dieudonné Dukundane qui a ordonné à l'OBUHA, Office burundais de l'urbanisme et de l'habitat de formaliser le retrait des parcelles à ses attributaires.Ainsi, au quartier industriel, 72 parcelles seront remises à l'Etat. Au quartier Kinindo, 24 parcelles lui seront restituées, à Nyabugete, l'Etat reprend 20 parcelles, 31 à Kajaga, 21 à Mutimbuzi et 5 à Kanyosha.
« Je vais les surprendre et personne ne saura ni la date ni l'heure, ils se retrouveront avec du papier, cet argent est l'argent du peuple, il doit retourner en banque », a déclaré le président burundais, Evariste Ndayishimiye. Il avait dans sa ligne de mire le général Alain Guillaume Bunyoni accusé notamment d'avoir sapé l'économie nationale. Alain Guillaume Bunyoni recèlerait à lui seul plus de 20 milliards de francs burundais.
Comme pour dissuader tous ceux qui seraient encore tentés de zyeuter pour voir qui va où ou reçoit quoi, le porte-parole du gouvernement a ajouté : « Nous demandons aux Burundais de respecter les choix et décisions des autorités ».Ici, Prosper Ntahorwamiye incrimine sans le savoir le gouvernement dont il est porte-parole.Car le respect des principes basiques de transparence et de redevabilité dans la gestion de la chose publique devrait être le maître mot dans un Etat de droit.
Le projet est financé par la Banque Mondiale. La mèche a été vendue mais les autorités burundaises qui couvrent naturellement ce genre d'impair doivent aujourd'hui manger leur chapeau.Les marchés publics sont gangrenés par la corruption et c'est là le talon d'Achille pour le gouvernement.Tout cela illustre à souhait l'assertion de l'ONG Transparency International selon laquelle le Burundi est l'un des pays les plus corrompus de la planète.
La vision 2040 ou 2060 que vient de lancer Evariste Ndayishimiye connaitra t-elle le même sort que la vision 2025? Si on s'en tient au mode de gouvernance du président Ndayishimiye, il n'y a point de doute. Au pouvoir pendant près de 3ans, il brille par un discours facile et populiste qui n'est presque jamais suivi d'actions concrètes. Tenez. Avant même qu'aucune action d'évaluation de la mise en application de la vision 2025 soit entreprise, le CNDD-FDD et son élite qui dirige le Burundi depuis 18 ans se précipitent à pondre une autre "vision".
Comme le dit l'adage populaire, le diable est dans les détails. La jeune fille du Chef a simplement oublié qu'elle était l'unique et même soumissionnaire et a mis un seul numéro de téléphone sur chaque dossier. Du pur mensonge cousu du fil blanc. Elle a, malgré tout, gagné le marché mais la mèche a été vendue.Autre mèche vendue : la même société appartenant à la même fille du chef de l'Etat burundais a récemment gagné le marché de fournir des repas au personnel de la présidence de la République. La grogne des clients salariés de la présidence burundaise est aussi palpable
Selon un récent décompte effectué par des militants des droits humains au Burundi, depuis janvier, au moins 12 bistrots et 2 mini-dépôts de boissons ont été définitivement fermés dans la province de Rumonge.Au moins 20 bistrots et 11 restaurants ont été sommés de mettre la clé sous paillasson dans la province de Muyinga ; en province de Bururi au sud du pays, au moins 48 bistrots et 17 restaurants ont fermé boutique dans la seule commune de Matana sur ordre de l'autorité.Ainsi, le mot d'ordre non officiel est d'affamer ces électrons libres
Le chef de l'Etat burundais a donc volontairement fermé les yeux sur une réalité qui crève les yeux. Le chômage de masse.Comme pour tout aggraver, son parti se moque de la compétence ou de la valeur intrinsèque des candidats qui postulent à tel ou tel autre poste.En subordonnant les compétences à l'ethnie ou à l'appartenance au parti CNDD-FDD, le régime du général Evariste Ndayishimiye fait le lit au chômage massif actuel qu'il ne veut pas voir.
Selon des analystes, il est insensé, pour un Etat organisé et doté des services chargés de collecter les impôts et taxes, d'attendre que le flux de dus fiscaux d'un seul opérateur économique atteigne un tel montant sans pouvoir alerter plus tôt. Il est fort probable que la société a graissé la patte de quelques commis de l'Etat pour fermer les yeux.Le cumul des impayés fait crouler la boîte et ce sont des Burundais qui en pâtissent.Selon toute logique, la fermeture de l'entreprise Econet Léo a été bien planifiée.
Le PAM utilisera une allocation de 2,1 millions de dollars pour fournir une aide alimentaire d'urgence à 38 645 personnes (7 730 ménages) par le biais d'une modalité de transfert monétaire, permettant l'achat de nourriture sur les marchés locaux pour promouvoir l'économie locale et soutenir des solutions à long terme. Pour sa part, la FAO allouera 1,4 million de dollars américains à la fourniture d'intrants agricoles et d'élevage aux mêmes 7 730 ménages et à la réalisation de séances de sensibilisation sur les pratiques agricoles durables et l'utilisation des terres.
Selon des sources, cette pénurie en cache une autre, celle des devises. Le Burundi manque cruellement de devises étrangères pour assurer l'importation des produits stratégiques, dont le carburant. Il y a quelques mois, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye a tenté d'entrer dans la danse prétextant une volonté de prendre en main cette question. Mais il s'est sournoisement retiré, conscient qu'il n'arrivera à rien sans devises ni camions suffisants.
Le projet présidentiel rime avec sobriété pour un pays dont le PIB est de moins de 3 milliards de dollars l'an selon le dernier rapport de la Banque Mondiale. En se rabattant sur le lapin, le chef de l'Etat doit avoir moyenné ses ambitions. Il serait autrement difficile de comprendre comment l'élevage de lapins, même intensif à l'échelle nationale, pourrait alléger les souffrances multidimensionnelles des Burundais en proie à la paupérisation galopante, la faim y afférente et flambée effrénée des prix des produits de base.
Même si la condamnée reste encore libre car elle a le droit à interjeter l'appel, le jugement en première instance est tout un symbole pour celle qui se trouve être la propre épouse de l'honorable Côme Manirakiza, ancien ministre de l'énergie, lui-même comptable de plusieurs milliards de Fbu volés à l'Etat.Aujourd'hui, d'aucuns se demandent alors si ce verdict ne serait pas un signe avant-coureur de la descente aux enfers pour son époux, le multi milliardaire Côme Manirakiza, député élu dans la circonscription de Bubanza.
Tenez : Même si le feu vert est officiel depuis le 18 novembre 22022, chaque aspirant doit garder à l'esprit que le montant requis pour l'ouverture d'un point de vente officiel des devises est de 551 millions de francs burundais. D'après Ferdinand Nsabimana, Directeur des opérations à la Banque centrale, BRB, à compter du 21 novembre 2022, toute personne souhaitant ouvrir un bureau de change pourra déposer sa demande auprès de la BRB à condition de se conformer à bien d'autres préalables. Pour les opérateurs économiques burundais, ils devront s'assurer d'avoir un capital
Il s'agit, pour certains observateurs, des produits extorqués par le gouvernement pour, finalement, périr dans des hangars inappropriés à la conservation des produits agricoles. Dans ce domaine comme dans bien d'autres, le régime agit par tâtonnement, uniquement guidés par les intérêts des oligarques du CNDD-FDD.Le gouvernement devrait repenser sa stratégie et laisser la loi de l'offre et de la demande réguler le marché sans plus.
Face à ce hold-up inédit, le docteur Jean David Pillot, représentant SussMed, actionnaire principal (47%) ainsi que Monsieur Augustin Bazahica, représentant des actionnaires particuliers, viennent d'adresser une correspondance au Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, Monsieur Augustin Bazahica, représentant des actionnaires particulier en guise de «recours contre la spoliation en cours de a société Kira Hospital».
Depuis Kampala où il était censé rehausser de sa présence les cérémonies marquant la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance de l'Ouganda, il a démarché des opérateurs indiens qui lui ont promis de booster la production du sucre de la SOSUMO.Le général Evariste Ndayishimiye a jeté son dévolu sur des investisseurs indiens agissant sous le label d'une société dénommée «Kinyara Sugar». Ils lui ont promis de réhabiliter la SOSUMO en vue de son rayonnement national et international.
Requinqué par Pierre Nkurunziza sur fond d'accords secrets dont personne ne connaît encore la portée, fort de ses centaines de camions (dont 450 camions-citernes), de ses nombreux centres de stockage, d'un réseau de stations et des accords avec de nombreux autres points de vente, Tariq Bashir est devenu un acteur économique incontournable. Evariste Ndayishimiye l'apprend à ses dépens. Il a réaligné Interpetrol et à lui rouvert les vannes des devises à la BRB. C'est alors et alors seulement que la situation s'est re-normalisée.
Me Sandra Ndayizeye a prouvé qu'elle est une fine tacticienne juridique. Elle a su défendre les intérêts de son client, déjouant toutes les pièges tendues par Charles Ndagijimana et démolissant savamment tous les arguments du ministre publique. Pour nombreux observateurs et experts en droit, le ministère publique manque l'expertise nécessaire pour comprendre la complexité de la structuration juridique et financière d'une entreprise qui regroupe des investisseurs locaux et internationaux.
Avec ces arrestations en cascade, les masques viennent de tomber. Le roi est nu. L'affaire Christophe Sahabo est d'abord et avant tout une décision du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Et pour preuve; au lendemain de la mise en détention du Dr Sahabo à la prison centrale de Mpimba où il moisit toujours, le chef de l'Etat burundais a personnellement déclaré qu'il avait ordonné son arrestation parce qu'il avait chaotiquement géré l'hôpital et menaçait, du coup, les intérêts du pays.
Comme d'aucuns le soupçonnaient déjà, ils ont jeté l'éponge pour sauver leur peau face à un gang de maffiozzi du régime CNDD-FDD qui menaçait de les lyncher, dans l'hypothèse d'une moindre résistance de leur part.Dans une correspondance conjointe adressée à Swissmed International, les deux Européens avouent qu'ils ont été acculés à la démission par le régime tyrannique, sanguinaire et corrompu de Gitega.Contrainte et menaces d'assassinat : tel est, comme on sait, le modus operandi du régime CNDD-FDD, auquel ont goûté les deux infortunés
Plus supporter/financier que militant percutant du parti au pouvoir, Jean Ciza a marqué son passage à la BRB par son caractère maladivement ethniste et ses accointances intéressées avec le défunt Président Pierre Nkurunziza. Du vol organisé des lingots d'or à la gestion chaotique des devises faussement affectées à l'importation des produits stratégiques toujours en mode pénurie (carburant, médicament, etc.)..., Jean Ciza a coopéré avec les as de la contrebande dont le CNDD-FDD est un virtuose inégalé.
La goutte d'eau qui fait déborder le vase de l'indignation populaire est la pénurie chronique et structurelle du carburant. Les généraux qui contrôlent le pays d'une main de fer ont accordé un monopole à un seul opérateur, Bashir Taruk, moyennant des dessous de table.Même les militants du CNDD-FDD au pouvoir sont indignés ! « Un seul homme ne peut pas arrêter tout un pays », disent plusieurs voix au CNDD-FDD. Le rapport du SNR est formel : la colère populaire gronde. « Le pays est au bord de l'implosion, un rien peut mettre le feu ».
Mais visiblement, de l'avis de nombreux observateurs, en frappant publiquement l'un ou l'autre cadre pris la main dans la poche, le chef de l'Etat burundais fait de la communication plutôt que la traque réelle des cadres de l'administration qui grugent les citoyens et s'enrichissent illicitement de façon démesurée.L'enrichissement illicite est devenu, pour les faucons du régime CNDD-FDD, comme un sport national. Le pauvre conseiller du gouverneur de Rumonge est une victime expiatoire d'un système généralisé et connu de tous.
Visiblement, l'objectif de Gitega en expulsant tous les mendiants est que tout soit propre particulièrement en cette période estivale propice au mouvement des touristes et autres vacanciers qui vont découvrir Bujumbura, deux ans après l'entrée en fonction du général Evariste Ndayishimiye, président de la République. Du coup, les visiteurs repartiront sans mauvaise image. Les autorités leur auront vendu une image artificielle. Car d'aucuns estiment que la présence massive des mendiants est due à la pauvreté croissante et désormais chronique.
« Le Burundi a financé leur éducation mais ils contribuent au développement des pays riches où ils travaillent ; c'est comme une fille que l'on prend en mariage sans jamais l'avoir doté, nous demandons à l'Occident de nous verser la dot ou de nous les renvoyer », a martelé depuis le Stade Intwari de Bujumbura le chef de l'Etat burundais, dans son discours solennelle du 1er juillet à l'occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance du Burundi.
Dans une correspondance adressée au représentant du PAM à Bujumbura, le ministre Déo Guide Rurema lui a transmis « les quantités des produits vivriers déjà collectés par l'ANAGESSA à travers tout le pays » tout en lui demandant de « procéder par la même occasion au paiement des produits commandés ». Selon une source bien informée, le PAM s'apprête à débourser dix milliards de francs burundais pour cette collecte. D'aucun affirment qu'il s'agit d'un vol organisé. Car au bout du processus, ces vivres reviendront aux paysans (producteurs) sous forme d'assistance alimentair
« Les services de l'Etat représentés par l'Office de développement du Café nous exploitent. Ils nous vendent notre récolte à un prix dérisoire et le paiement nous arrive très tard. Les commerçants nous paient directement en échange de notre récolte », susurre un caféiculteur de Kayanza sous signe d'anonymat. Ainsi, non content de céder la cerise à vil prix, les producteurs tournent le dos aux stations classiques de lavage au profit des commerçants ordinaire qui paient du cash et immédiatement.
Alors qu'il était l'invité de cette chambre du Parlement, un député très culotté à daigné demander à Domitien Ndihokubwayo, d'expliquer pourquoi rien n'est mentionné sur la ligne budgétaire consacrée aux fonds générés par des militaires engagés dans des opérations de maintien de la paix. A la grande surprise de l'assistance, la réponse ministérielle fut aussi évasive que honteuse. « Pour un enfant bien éduqué à la burundaise, il est indélicat de dire ce que l'on a mangé, je ne vais donc pas tout vous dire ici ; d'ailleurs ce n'est pas bon de tout dire à n'importe qui ...»
Dans le domaine footballistique, la Fédération internationale de football (FIFA) avait déjà signifié aux autorités burundaises qu'aucun de ses stades n'a le niveau requis pour abriter un match international.Il sied de rappeler que selon la liste des stades agréés par la FIFA le Burundi est le seul pays de la Communauté d'Afrique de l'est (CAE) à figurer sur la ligne rouge.Ainsi, au lieu de se laisser happer par la folle envie de construire beaucoup de stades hors-normes, le président Pierre Nkurunziza aurait dû sans doute ériger au moins un stade de rang international.
La présidence burundaise justifie cette décision par son souci de réduire les «disparités en rapport aux indemnités de fin de carrière». Mais dans la mesure où une bonne frange de cadres et agents de la REGIDESO en fin de carrière sont issus de la composante ethnique tutsie, d'aucuns disent que l'intention inavouée du chef de l'Etat est de leur préparer une piteuse fin de vie, marquée par la faim qui, elle-même, augure pour eux une fin tragique. Comme quoi l'esprit du maquis et de l'aversion ethnique n'a jamais quitté les faucons du CNDD-FDD
Cette pénurie de carburant, devenue structurelle, semble profiter aux policiers et leurs adjuvants non-officiels, les Imbonerakure. Les policiers chargés d'assurer l'ordre à la pompe sont eux-mêmes armés de bidons et de kalachnikovs et se font servir en premier lieu quitte à revendre le fuel à un prix hors portée ; plus de 5000 Fbu, le litre.Les Imbonerakure restent à l'affût pour cacher les bidons remplis d'essence ou de mazout. Cette pénurie de carburant, comme le désordre y afférent est donc artificielle.
Il y a d'autres obervateurs qui disent que le régime de Gitega veut mettre la main sur le seul hôpital moderne du pays et le seul hôpital qui génère suffisamment de revenus pour attirer la convoitise des faucons du régime. D'autres suggèrent même qu'Evariste Ndayishimiye estime que la clinique appartiendrait en partie ou en totalité à son prédécesseur, feu Pierre Nkurunziza.Ces derniers jours, il a été noté que Ndayishimiye est entrain de défaire tous les grands projets initiés par son prédécesseur.
Pourtant, son fils n'a aucune fonction officielle au sein de l'appareil de l'Etat. Sa présence dans la délégation du chef de l'Etat en mission officielle à l'étranger est une insulte aux citoyens, contribuables, qui casquent pour financer ces déplacements et prendre en charge les différentes délégations.Alors que le chef de l'Etat s'active pour fermer les vannes financières des autres (motos-taxis, vélos tricycles, commerçants de rues, conseils d'administrations des entreprises publiques/parapubliques....), il se ménage des passe-droits insoutenables pour sa famille
Visiblement, du haut de leurs matelas de billets honteusement pillés au trésor public ou indûment amassés à la sueur du contribuable Lambda, les grosses pointures du régime CNDD-FDD tutoient la misère, se moquent de ceux qui tirent le diable par la queue et font tout pour les mettre à l'écart comme des sous-hommes. Alors que les autorités burundaises s'époumonent à longueur de journées pour vanter la présumée bonne image d'un pays pris en otage par le CNDD-FDD depuis près de deux décennies, d'autres organismes alertent sur la situation économique désastreuse
«Oui, ces motos appartiennent à des gens qui visitent l'univers diabolique souterrain pour acquérir des richesses inouïes, nous avons un témoignage d'une femme qui en avait 300 et qui a abandonné ce deal diabolique après avoir reçu Jésus-Christ comme Sauveur», a déclaré le président de l'assemblée nationale dans un vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. «Vous pouvez bruler toutes ces motos aujourd'hui, le lendemain elle a en plus de 300 », a-t-il ajouté. Selon Daniel Gélase Ndabirabe, certains conducteurs ou vendeurs de motos sont des sortes de revenants
Sous des airs patriotiques, cette décision en cache d'autres, moins glorieuses pour un gouvernement qui se dit responsable et travailleurs. Et ce sont ces dangereuses décisions prises à l'insu du contribuable qui anémie l'économie du pays.C'est notamment cette autorisation que le ministre des finances a récemment donnée à la Régie de production et de commercialisation de l'eau et de l'électricité, REGIDESO, de s'approvisionner en matériels électriques et hydrauliques sans aucun respect de la loi sur les marchés publics.
Tout en barrant la route aux motos, vélos et tricycles, le Chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye vient de révoquer le permis d'exploitation du minerai de nickel et autres minerais associés dans le périmètre de Musongati. L'entreprise BMM International qui avait eu ce permis en 2014 grâce à l'aval de l'ancien Président Pierre Nkurunziza doit déguerpir sans autre forme de procès. Sur papier, le permis avait pourtant une validité de 25 ans. Mais une signature en vaut une autre; BMM International doit savoir que le signataire a changé de mains
Bien que le contrat est retiré de BMM pour être cédé à une autre société, le ver reste dans le fruit. Car la gangrène de corruption et de l'attrait du gain illicite est systémique pour le régime CNDD-FDD. Selon des observateurs avisés, les Burundais ne devraient pas jubiler à outrance, ni s'exclamer outre mesure. Dans un contexte de mal gouvernance, les minerais et les matières premières ne riment pas forcément avec richesses nationales. Mais un bon leadership, une bonne vision de développement, de respect des droits humains mènent immanquablement au développement.
Aux yeux des observateurs, deux constats majeurs surgissent de cette ultime tentative de freiner une nième mesure controversée, unilatéralement prise par le ministre Gervais Ndirakobuca.D'une part, il s'agirait, pour le gouvernement, d'une maligne stratégie de se tirer d'affaire en rétrogradant via la suspension d'une décision fort contestée. Le gouvernement serait, dans cette hypothèse, l'initiateur et même rédacteur d'une requête lui adressée.
En fait, depuis sa première déclaration officielle, la banque BCB semble s'être tue sur le sujet. La banque ne semble pas avoir recruté d'avocats pour tenter de défendre et récupérer son argent. Le seul accusé devant les tribunaux kenyans à ce stade semble être le courrier, M Kemboi. En revanche, la Haute Cour du Kenya était tellement convaincue que cet argent était blanchi qu'elle a décidé de geler les 238 millions de shillings dont la banque BCB revendique la propriété.
Selon des observateurs, le véritable initiateur de cette décision n'est autre que le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni.Propriétaire de nombreux bus de transport et non content de n'avoir pas pu décrocher une sensible révision à la hausse du prix du ticket de transport (cf. bras de fer entre la ministre du commerce et ses deux DG dont le fameux Albert Maniratanga), Bunyoni a pioché sur ce terrain et en voilà le résultat.
Ce verdict est sans appel et il tranche avec l'autoglorification/satisfaction d'une poignée d'oligarques militaro-civiles qui, du haut de leurs biens incommensurables et illicitement amassés, tutoient la misère, et le pays dont ils devraient planifier le développement intégral, requinquer le PIB. Face à un tel classement, la horde terroriste et autres bandits de grand chemin qui cristallisent la classe dirigeante devrait faire profil bas, moyenner leurs ambitions et s'attaquer à vraies causes de la ruine de l'économie nationale et des Burundais.
Le super-ministre de l'intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, de son vrai sobriquet Ndakugarika (je te tue) vient de pousser son outrecuidance plus haut en vantant, via le compte officiel tweeter de son ministère, ses vastes étendues de cultures dans les provinces de Cibitoke et Kayanza : plus de 38 hectares.
Emporté par une colère indicible, le chef de l'Etat a donné 15 jours aux services concernés pour entamer l'audit, enquêter sur ce dossier et établir les responsabilités afin que les coupables soient saisis pour dédommager l'Etat burundais qui a financé la totalité du projet grâce aux ressources amassées par l'Office burundais des recettes, OBR. Mais comme on l'a déjà vu pour d'autres projets ou services étatiques visités (justice, finances, OTRACO....), la colère du président est de façade et ne dure que le temps d'un éclair. Les 15 jours se sont déjà écoulés et rien.
Triés sur le volet, les participants sont estimés à 500 personnes dont une soixantaine de participants hutus venus de l'étranger.Parmi les intervenants figurent, notamment, Boaz Nimpe de l'Association des Banques et Etablissements Financiers du Burundi, Calixte Nizana de l'Université du Burundi, le docteur Ephrem Niyongabo et le professeur Léonce Ndikumana.Selon des observateurs, le maître à penser de cet événement n'est autre que Libérât Mpfumukeko agissant via un Club d'amis fait des hutus, anciens étudiants au Cameroun avec pour nom de code est « les Camers ».
En mars 2016, au plus fort de la crise née de la contestation du 3ème mandat du président d'alors, Pierre Nkurunziza, l'Union européenne a «suspendu les appuis financiers directs fournis à l'administration burundaise, y compris les appuis budgétaires».Cette décision européenne est renouvelée, plus d'une année après la prise de fonction du nouveau président Evariste Ndayishimiye.Les autorités burundaises n'ont pas encore réagi.
De l'autre côté, d'autres cadres du ministère des finances ont naturellement actionné le processus de transfert de fonds des caisses de l'Etat vers les entreprises chargées de construire ledit barrage.Selon des sources concordantes, aucune investigation n'est en cours, que ce soit au ministère en charge de l'énergie ou encore celui en charge des finances. Aucun cadre ou agent présumé impliqué n'a encore été arrêté.Il sied de rappeler que ce projet qui a démarré en 2017 était entièrement financé par l'Etat burundais avec l'argent des citoyens, burundais, contribuables.
Publiquement incriminés, les percepteurs d'impôts, qui sont, pour la plupart des jeunes Imbonerakure enrôlés l'année dernière à la va-vite et sans concours pour relayer à pieds levé les anciens percepteurs jugés corrompus jusqu'à la moelle des os.Ils ont reconnu et revendiqué ce forfait financier qu'ils n'ont pas hésité de jeter à la figure du bouillant ministre.« En nous embauchant, la Mairie nous avait promis 10% de l'argent collecté ; elle nous avait aussi promis des contrats de travail ; nous n'avons rien eu, c'est ainsi que les uns se servent dans l'argent collecté
Mais fidèle à lui-même, le nouveau président burundais s'est seulement arrêté à sa colère et à ces réprimandes de façade. Comme pour bien d'autres dossiers, il s'est refusé de franchir le Rubicon pour demander expressément des comptes à ceux qui avaient établis les rapports sur l'évolution des travaux de construction de ce barrage de Mpanda dont on vantait le plan, tel un joyau de l'architecture moderne à la frontière commune des provinces Muramvya, Kayanza et Bubanza.
La corruption au Burundi est systémique. Il est utilisé par le principal parti politique actuel – le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) – comme moyen de maintenir le pouvoir. Les pratiques de corruption persistent principalement en raison de contrôles insuffisants de la corruption, car les contrôleurs (les personnes chargées de surveiller la corruption aux niveaux national et local) reproduisent également la même dynamique de corruption sous surveillance.
Selon lui, les besoins en sucres sont estimés aujourd'hui à 36000 tonnes. Et le Secrétaire permanent de se planter en réaffirmant, tout de go, que « d'ici une semaine le problème sera résolu ». C'est à se demander ce qui aura concrètement changé en une semaine.Comme pour continuer à noyer le poisson, Emmanuel Ndorimana a en outre déclaré que la projection de la production du sucre pour la campagne 2021 est de 20 300 tonnes et que le projet d'extension de l'usine vise la production de 35 000 tonnes dans le but de couvrir les besoins en sucre de la population.
Comment le budget du Burundi se compare-t-il à ceux de ses voisins ? Le budget du Burundi représente donc un quart de celui du Rwanda, moins d'un quatorzième de celui de l'Ouganda, près d'un vingtième de celui de la Tanzanie et moins d'un trentième de celui du Kenya.
A l'entrée au Burundi, via le poste frontalier de Gatumba, les Congolais seront d'abord délestés de 30 dollars pour le test Covid-19. Pourtant, à quelques mètres de là, de l'autre côté de la RDC, le même test est fait pour 5 dollars. Le contraste est saisissant et le Burundi, dont on sait qu'il manque cruellement de réactifs pour un test sûr, mise sur les milliers de Congolais qui traversent quotidiennement la frontière de Gatumba pour venir vendre leurs pagnes et autres objets au marché dit Chez Siyoni ou se faire soigner dans les hôpitaux privés de Bujumbura
Pour montrer l'ampleur de la crise financière que connait l'Onatel, le Premier ministre avait comparé l'Onatel à une maison dépourvue de toit, de portes et de fenêtres. «L'Etat burundais ne perçoit aucun sou comme dividende alors qu'il est le seul actionnaire dans la société publique Onatel. La mauvaise gouvernance à la tête de l'Onatel est à l'origine de cette crise financière », a expliqué le Premier ministre.Malgré le statut d'entreprise commerciale, les ventes ont sensiblement chuté.
A ces yeux, son stade personnel érigé dans son Ngozi natal (Buye) était un bijou de l'architecture moderne qui aurait pu séduire le jury de la FIFA.Au lieu de se laisser happer par la folle envie de construire beaucoup de stades hors-normes, il aurait dû sans doute ériger au moins un stade qui puisse accueillir les matchs internationaux. La Fédération de football du Burundi (FFB) et les pouvoirs publics devraient conjuguer leurs efforts pour doter le pays d'un stade de renommé internationale.
En réalité, le fond du problème est que le contrat initial a été négocié avec l'ancien Président Pierre Nkurunziza (ou ses commissionnaires non officiels) ; le nouveau chef d'Etat, Evariste Ndayishimiye en ignore toutes les subtilités et veut, du coup, faire table rase du passé et renégocier un nouveau contrat qui lui garantisse son magot, à lui. L'intérêt public brandit par le premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni reste, comme sous l'ère Pierre Nkurunziza, le cadet des soucis des nouvelles autorités burundaises.
Rainbow Mining triche sur la teneur en déclarant systématiquement des teneurs non variables autour de 54%, alors que les analyses chimiques effectuées dans un laboratoire de l'Université du Burundi sur les mêmes échantillons (avec un équipement et un protocole répondant aux standards internationaux) ont révélé une teneur irréfutable de 80.9%. Du coup, cela a pour conséquence une fraude sur la quantité du produit fini.
Evariste Ndayishimiye a particulièrement félicité les Coopératives VASO (Valorisation du sol), vivier des Imbonerakure, pour la moisson sans précédent de cette saison. Du coup, il a unilatéralement fixé le prix des graines de maïs à 680 Fbu, le kilo, afin de barrer la route aux commerçants véreux, spéculateurs nés, qui profitent de l'incrédulité des producteurs agricoles pour leur acheter toute la production quitte à la leur vendre plus tard à un prix exorbitant.
L'ancien rebelle Gervais Ndirakobuca, devenu depuis 2020, super ministre burundais de l'Intérieur, développement communautaire et sécurité s'engage dans une autre bataille rangée contre de petits opérateurs économiques dont une bonne frange vivent dans une pauvreté de fait, qui, éjectés sans façon de la fonction publique ou des entreprises paraétatiques, vivaient jusqu'ici du petit commerce au détail dans des boutiques de fortunes, montées dare dare et jouxtant parfois leur maison d'habitation.
Sur le fond, cette agence inquiète à plus d’un titre. Car à travers elle, le régime CNDD-FDD vient de marquer (après les coopératives SANGWE) un autre point sur le terrain des l’exclusion ses ennemis naturels, en l’occurrence les tutsis et d’autres opposants non-encore-gagnés à sa cause méphistophélique.Tout sera contrôlé par des Imbonerakure et la poignée de tutsis qui, exclus du milieu professionnel, s’étaient réfugiés dans l’agro-élevage, seront bannis du circuit production-commercialisation de leurs produits.
Selon des observateurs avisés, le régime CNDD-FDD veut accélérer la privatisation des entreprises publiques pour permettre à ses caciques militants du parti d'y placer leurs capitaux illicitement amassés (corruption, argent sale généré par le commerce illicite des minerais et des armes...).
N'ayant plus aucun avion qui vole, Air Burundi a suspendu « temporairement » ses vols en 2009. Alors que le Burundi, le pays le plus pauvre de la la communauté de l'Afrique de l'Est et d'ailleurs du monde entier veut se lancer dans le transport aérien, les géants de la région comme Kenya Airways semblent se courber sous le poids de longues années de stagnation commerciale. Cette compagnie aérienne Kenyane vient d'annoncer qu'elle quittera en Septembre 2021 la coentreprise avec le groupe Air France -KLM; mettant fin à un partenariat commercial qui date de 1995.
Ce n’est plus qu’un secret de polichinelle : irrésistiblement subjuguées par le fric, les grosses pointures du régime CNDD-FDD veulent tout contrôler, de gré ou de force. C’est ainsi que l’attribution de ce marché échappe aux règles de transparence et de compétition qui régissent les marchés publics.
Les soldes des soldats burundais en Mission de l’Union africaine pour le maintien de la paix en Somalie (AMISOM) accusent d'un retard de 10 mois. Selon Alain Tribert Mutabazi, le ministre de la defense, la pandémie «n’a pas permis aux bailleurs d’honorer leurs engagements en décaissant les soldes en temps utiles ». A l’interne, la mayonnaise a pris. Les soldats se résignent et attendent que le moment soit favorable.Mais du côté du principal bailleur de l’AMISOM qu’est l’Union européenne, les propos éhontés du Ministre burundais de la défense sont vus et perçus comme un mensonge cousu de fil blanc.En effet, la Covid-19 n’a jamais entravé le décaissement des fonds destinés aux militaires en Mission de Maintien de la Paix, que ce soit en Somalie ou ailleurs. La preuve en est que les contingents des autres pays contributeurs de troupes de maintien de la paix perçoivent leurs soldes avec régularité électronique.
Les géants américains de la Silicon Valley Google et Facebook se sont lancés dans la course au câble sous-marin pour fournir l'Afrique en internet à très haut débit.
La gouvernance et la politique économique y sont pour beaucoup. Avoir des politiques économiques cohérentes ne suffit pas, il faut une bonne gouvernance. La première leçon, sur l'importance d'avoir simplement un État qui fonctionne, vient du Rwanda et du Burundi. Les deux sont de petits pays, enclavés et densément peuplés. Depuis l'indépendance, les deux pays ont connu des génocides et violences sociales graves.
Selon des observateurs, des incendies sont parfois facilités par des constructions anarchiques illégalement érigées à l'intérieur des marchés. Des kiosques en bois et des stands sont en effets collés les uns aux autres si bien qu'une moindre flamme peut tout embraser.
La réglementation, qui rentre en vigueur le 1er janvier 2021, pourrait voir les importateurs européens se tourner davantage vers ces fournisseurs accrédités, qui ne sont que trois en Afrique, d'après la liste de RMI : les sud-africains AU Traders and Refiners et Rand Refinery (or) d'une part, et le rwandais LuNa Smelter (étain) d'autre part.En effet, tout importateur ayant recours à des fonderies et raffineries figurant sur la liste des fournisseurs approuvée par Bruxelles sera exempté de nombreuses exigences en termes d'audit et de due diligence. De quoi les rendre plus attirantes.
Le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qualifie l'Afrique de «créancier net du monde», faisant écho aux observations des économistes selon lesquelles le continent qui dépend de l'aide est en fait un exportateur net de capitaux en raison de ces tendances. Par exemple, l'or représentait 77% du total des exportations sous-facturées d'une valeur de 40 milliards de dollars en 2015, a-t-il montré.
Pour renforcer son influence géopolitique et économique dans la région, la Tanzanie a les yeux rivés sur le Burundi, le maillon le plus faible du bloc, avec un RNB de 280 dollars américains. Le président Magufuli a montré un vif intérêt à mettre la main sur le nickel dont le Burundi possède l'un des plus grands gisements au monde. Le plus grand gisement de ce minerai burundais convoité par les industriels est situé dans la province de Rutana, juste à la frontière de la Tanzanie et du Burundi.
La majeure partie de la population en situation d'insécurité alimentaire du pays se trouvait dans les provinces de l'Ituri, du Tanganyika, du Kasaï central et du Kasaï, où les conflits, l'insécurité et les déplacements connexes étaient déjà un facteur majeur de l'insécurité alimentaire.L'impact indirect du COVID-19 sur les moyens de subsistance et les activités économiques, ainsi que les défis macroéconomiques préexistants, ont considérablement réduit le pouvoir d'achat des ménages vulnérables en 2020, en particulier dans les zones urbaines.
Au moins 245.000 jeunes se sont déjà fait inscrire.L'enregistrement est électronique avec photos et numéros de téléphones à l'appui.Les Burundais sont inquiets. Car, d'une part, ce recensement est uniquement fait par des jeunes Imbonerakure qui sont aussi accusés d'appuyer la police dans la traque er la répression des opposants.