Boudé par l’Occident, le Burundi reste un bel élève, selon Pékin.
Le tableau des droits de l’homme tel que brossé par la diplomate chinoise est à l’antipode de celui que dépeignent l’ONU et les ONGs. De l’avis des Burundais, eux-memes, et de plusieurs organisations indépendantes des droits de l’homme, le Burundi est un mouroir à ciel ouvert. Le régime CNDD-FDD qui tient le pays en bride brille par le pillage de l’économie nationale et la persécution multiforme et outrancière des citoyens, opposants ou pas.
Boudé par l’Occident, le Burundi reste un bel élève, selon Pékin.
Alors que le monde libre ne cesse d’alerter l’opinion sur les vagues de violations des droits humains ainsi que la paupérisation continuelle des Burundais, la Chine estime que le Burundi surfe sur les vagues de succès à tous points de vue.
La Chine apprécie en effet les efforts positifs déployés par le gouvernement burundais ces dernières années pour « maintenir la stabilité nationale et promouvoir la réconciliation », a déclaré cette semaine Liu Hua, représentante spéciale pour les affaires des droits de l'Homme du ministère chinois des Affaires étrangères.
« La Chine se félicite des mesures prises par le gouvernement burundais pour promouvoir le développement économique et social ainsi que la protection des droits de l'Homme », a-t-elle laissé entendre depuis Genève en Suisse, au cours de la 43ème session du Conseil des droits de l’homme.
La diplomate chinoise a appelé la communauté internationale à renouer avec Gitega, dans son ensemble.
« La Chine estime que la communauté internationale doit respecter le gouvernement et le peuple burundais, rétablir et élargir la coopération économique et l'aide au développement au Burundi dans les meilleurs délais », a-t-elle déclaré.
Elle a également exhorté la Commission onusienne d’enquête sur la situation des droits de l’homme au Burundi à respecter la souveraineté du Burundi.
« Elle devrait respecter pleinement la souveraineté du Burundi, parler positivement des efforts du gouvernement burundais, adopter une approche de travail objective et équitable et ne rien faire pour compliquer davantage la situation au Burundi ».
Le tableau des droits de l’homme tel que brossé par la diplomate chinoise est à l’antipode de celui que dépeignent l’ONU et les ONGs.
De l’avis des Burundais, eux-memes, et de plusieurs organisations indépendantes des droits de l’homme, le Burundi est un mouroir à ciel ouvert.
Le régime CNDD-FDD qui tient le pays en bride brille par le pillage de l’économie nationale et la persécution multiforme et outrancière des citoyens, opposants ou pas.