La SOSUMO dans le viseur du général Ndayishimiye : Des Indiens y auront bientôt pignon sur rue
Depuis Kampala où il était censé rehausser de sa présence les cérémonies marquant la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance de l'Ouganda, il a démarché des opérateurs indiens qui lui ont promis de booster la production du sucre de la SOSUMO.Le général Evariste Ndayishimiye a jeté son dévolu sur des investisseurs indiens agissant sous le label d'une société dénommée «Kinyara Sugar». Ils lui ont promis de réhabiliter la SOSUMO en vue de son rayonnement national et international.
Après le dynamitage de Kira Hospital englouti par l'affaire Christophe Sahabo téléguidée par le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye, ce dernier met la main sur la société sucrière de Moso, SOSUMO, entreprise publique et monopolistique de production et de commercialisation du sucre au Burundi.
Depuis Kampala où il était censé rehausser de sa présence les cérémonies marquant la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance de l'Ouganda, il a démarché des opérateurs indiens qui lui ont promis de booster la production du sucre de la SOSUMO.
Le général Evariste Ndayishimiye a jeté son dévolu sur des investisseurs indiens agissant sous le label d'une société dénommée «Kinyara Sugar». Ils lui ont promis de réhabiliter la SOSUMO en vue de son rayonnement national et international.
Les deux parties ont pris l'engagement ferme de tout démarrer avant la fin de ce mois.
Fière de cette conquête dont le président burundais reste le seul à connaitre les dessous, la présidence burundaise s'est fendue d'un tweet pour l'annoncer, dimanche.
«Au cours de son séjour en Ouganda, le Président Evariste Ndayishimiye a reçu en audience une délégation de la société sucrière «Kinyara Sugar» qui souhaite investir dans le projet de réhabilitation et d'extension de la Sosumo pour satisfaire le marché local et régional».
Ainsi, selon Gitega, Kinyara Sugar s'engage ainsi à apporter son expertise dans la production hautement industrialisée du sucre au Burundi, en mettant un point d'honneur à valoriser les agriculteurs locaux et à préserver les sols.
Comme pour rassurer les investisseurs, le général Evariste Ndayishimiye a profité de cette occasion pour réaffirmer son engagement à soutenir et faciliter les démarches des investisseurs étrangers.
Mais le dossier Kira Hospital qui fait honte au Burundi reste son principal boulet.
C'est aussi pour cette raison qu'il lorgne sur l'Inde, la Chine et bien d'autres pays de l'Est moins regardants sur le climat des affaires pour parler investissements étrangers.
