L’UE appelle à la «normalisation graduelle et complète des relations» avec le Burundi
Avec une aide globale de quelque 430 millions d’euros pour la période 2015-2020, l’UE reste le premier donateur du Burundi.
Le Chef de Délégation de l'Union européenne au Burundi et les ambassadeurs des Etats membres (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas) ont appelé via leur déclaration, à la «normalisation graduelle et complète des relations » avec le Burundi.
Ils se réjouissent du climat de confiance retrouvée.
«Les chefs de mission forment le vœu que le climat de confiance retrouvée, de respect mutuel, de dialogue politique et de partage de valeurs se traduire, le plus rapidement possible, sur la base d’engagements réciproques, en une normalisation graduelle et complète des relations entre le Burundi et l’UE», précise le texte.
Les chefs de mission de l’UE au Burundi se réjouissent « de la reprise de la coopération financière avec l’Organisation internationale de la francophonie» et du « retrait du Burundi de l’agenda du Conseil de sécurité de l’ONU».
Ils ont salué l’initiative des nouvelles autorités burundaises en vue du «réchauffement des relations avec l’UE».
Gitega n’a pas encore officiellement réagi à cet appel. Mais mardi matin, la présidence burundaise a publié cette déclaration sur son compte twitter.
Pour rappel, en mars 2016, l’Union européenne (UE) a «suspendu les appuis financiers directs fournis à l’administration burundaise, y compris les appuis budgétaires, mais maintient intégralement son soutien financier à la population et son aide humanitaire», a indiqué le Conseil de l’Union européenne, par voie de communiqué.
Avec une aide globale de quelque 430 millions d’euros pour la période 2015-2020, l’UE était le premier donateur du Burundi.