Ndayishimiye décroche six accords de coopération bilatérale avec la Guinée Equatoriale
Accompagné de son épouse et 5 de ses ministres (défense, santé, agriculture, relations extérieures, commerce), le président burundais effectue depuis lundi une visite d’Etat de 5 jours en Guinée équatoriale.
En visite d’Etat en Guinée Equatoriale, le Président burundais Evariste Ndayishimiye vient de décrocher six accords de coopération bilatérale avec ce petit pays d’Afrique de l’ouest.
Selon la présidence burundaise, ces accords concernent «le transport maritime et portuaire, l’exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique et de service, la promotion et la protection réciproque des investissements sur les deux territoires, les consultations politiques et diplomatiques régulières, les échanges commerciaux ainsi que les échanges d’expérience et de techniques en matière agricole».
Ces accords ont été paraphés jeudi par Albert Shingiro, MAE du Burundi, et Siméon Oyono Esono Angué, MAE équato-guinéen.
Accompagné de son épouse et 5 de ses ministres (défense, santé, agriculture, relations extérieures, commerce), le président burundais effectue depuis lundi une visite d’Etat de 5 jours en Guinée équatoriale.
La Guinée Equatoriale est le 2ème pays visité par le nouveau président burundais depuis sa prise de fonction le 18 juin 2020. Le 19 septembre, il a effectué une visite de travail d’une journée en Tanzanie.
Si cette visite du nouveau président burundais en Guinée Equatoriale s’inscrit, officiellement, dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, une persistante rumeur relaie une autre motivation inavouée.
Le Président burundais se serait en effet rendu dans ce pays pour demander une urgente assistance financière pour payer les dix mois d’arriérés de soldes des militaires burundais de l’AMISOM.
La clique de généraux qui a fait mains basses sur ces soldes régulièrement payés par l’Union européenne serait en effet à court d’arguments face au malaise palpable des militaires grugés.
Avides du gain facile, ces généraux se seraient accaparés de leurs soldes qu’ils auraient investies dans un illégal trafic de mines d’or qui a risiblement foiré.
Ils s’activent à voir comment colmater les brèches avant qu’il ne soit tard. Il semble qu’il y a déjà péril à la demeure.
