Une Commission Vérité Réconciliation (CVR) ou une commission pour la cause hutue?
Ne vous y trompez pas, des milliers de hutus ont été massacrés par un régime dirigé par une élite tutsie aveuglé par son insécurité et son besoin de rester au pouvoir. Des crimes de nature odieuse ont été commis au Burundi et continuent d’être commis. Les Tutsis ont été massacrés par une rébellion hutu qui envisageait d'établir un hutuland au Burundi. Mais, selon le CVR actuel, cela ne s'est jamais produit. Mais la vérité qui semble balayée sous le tapis politique est que les Tutsis ont été tués par milliers en 1972 par une rébellion hutue bien organisée et ensuite en 1993 au cours d'une campagne très bien organisée par des hutus dirigée par une élite de leaders hutus qui jouent aujourd'hui la carte de l'innocent comme si de rien n'était.
Les buts et objectifs de la commission vérité et réconciliation ne sont connus que du CNDD-FDD qui dicte ses missions. Ce n'est plus la commission qui était envisagée dans les accords d'Arusha, accords qui d'ailleurs ont été supplantés par une constitution de 2018 faite à la mesure du CNDD-FFD.
Confiée à un extrémiste hutu, Pierre Claver Ndayicariye, la commission ne reconnaît que les meurtres des seuls hutus. Des vidéos et des écrits émanant des extrémistes hutus circulent en ligne montrant des restes humains qui, selon la CVR, sont tous des hutustués en 1972. Selon cette CVR, aucun tutsi n'est mort. Selon Pierre Claver Ndayicariye, " les victimes étaient majoritairement d'une même ethnie (hutue), mais parfois, il y en avait d'autres qui perissaient à la suite des conflits interpersonnels ou de règlements de compte" . Donc des tutsis tués par une milice bien organisée pour la simple raison de leur appartenance ethnique n'ont été que victimes de conflits personnels. Selon cette CVR inféodée au CNDD-FDD, la rébellion hutue qui était déterminée d'exterminer les tustis et s'emparer du pouvoir pour faire du Burundi un hutuland n'a jamais existé.
Ne vous y trompez pas, des milliers de hutus ont été massacrés par un régime dirigé par une élite tutsie aveuglé par son insécurité et son besoin de rester au pouvoir. Des crimes de nature odieuse ont été commis au Burundi et continuent d’être commis. Les Tutsis ont été massacrés par une rébellion hutu qui envisageait d'établir un hutuland au Burundi. Mais, selon la CVR actuelle, cela ne s'est jamais produit. Mais la vérité qui semble balayée sous le tapis politique est que les Tutsis ont été tués par milliers en 1972 par une rébellion hutue bien organisée et ensuite en 1993 au cours d'une campagne très bien organisée par des hutus dirigée par une élite de leaders hutus qui jouent aujourd'hui la carte de l'innocent comme si de rien n'était.
Les victimes sont concentrées dans les camps de déplacés internes. Et encore près de 30 ans plus tard, elles sont toujours terrifiées à l'idée de rentrer chez elles où les assassins de leurs familles les attendent et se sont enhardis par le régime actuel.
Les Tutsis qui ont été témoins d'atrocités contre les leurs ne sont pas écoutés. Un exemple est celui de Novat Nintunze qui vient d'écrire un article d'opinion dans le journal IWACU. Il a été témoin de l'extermination de Tustis dans son Vugizo natal, un endroit où les rebelles avaient même établi le quartier général de leur soi-disant «République du soleil levant». Tous les restes humains trouvés sont étiquetés restes de hutus comme si aucun Tutsi n'avait jamais été tué dans la région ou dans le pays.
Une CVR qui est loin des objectifs de recherche de la vérité et de réconciliation, dirigée par un extrémiste hutu qui ne s'intéresse qu'à la création d'un récit de l'extermination de hutus par les tutsis tout en passant sous silence les victimes tutsies n'est plus une entité nationale mais un outil politique utilisé par le parti au pouvoir pour son agenda politique.
L'opinion de Novat Nintunze que l'on peut trouver ici (IWACU) est un rappel éloquent de ce que la CVR est devenue: une branche de propagande du parti hutu au pouvoir, le CNDD-FDD!