Félix Antoine Tshisekedi ou la décadence pure et simple?: Le cannibalisme refait surface en RDC

Dire que l’avènement du régime de Tshisekedi en RDC est près d’une malédiction pour le pays ne serait pas exagéré. C’est depuis son élection feutrée d’un accord avec le président sortant Joseph Kabila que ce cannibalisme a pris une affluence à tel enseigne que les gens s’adonnent à cœur joie de voir les cannibales en train de dévorer la viande humaine camera à l’appui, en présence des enfants avec acclamation de la population.

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La Region

DEUXIÈME PARTIE

Promotion du cannibalisme

Le cannibalisme, ce comportement qui consiste à ingérer la chair humaine de la personne tuée volontairement, a refait surface avec une grande ampleur en RDC. Cette pratique antique est redevenue monnaie courante en RDC, mais se matérialise actuellement presque sur une seule ethnie. L’ethnie Tutsie.

LIRE LA PREMIERE PARTIE: Félix Antoine Tshisekedi ou le nouveau mal congolais?: D’une gouvernance exécrable à une médiocrité indicible

Dire que l’avènement du régime de Tshisekedi en RDC est près d’une malédiction pour le pays ne serait pas exagéré. C’est depuis son élection feutrée d’un accord avec le président sortant Joseph Kabila que ce cannibalisme a pris une affluence à tel enseigne que les gens s’adonnent à cœur joie de voir les cannibales en train de dévorer la viande humaine camera à l’appui, en présence des enfants avec acclamation de la population.

En effet, quelques cas illustrés sont à démontrer. Le jeudi 9 décembre 2021, un officier supérieur des FARDC, le Major Rugenerwa Kaminzobe Joseph a été atrocement tué dans le village de Lweba, secteur de Tanganyika (territoire de Fizi) par des jeunes Wazalendo travaillant étroitement avec les Maï-Maï. La victime a été littéralement battue, lapidée jusqu’à la mort, grillée par les assaillants puis sa chair dévorée parce que tout simplement, il était membre de la communauté Banyamulenge. Tout ceci s’est déroulé en présence de son chef hiérarchique (commandant) et trois autres militaires qui ont assisté et laissé faire cet acte ignoble d’une cruauté indescriptible, sans tirer même pas une balle de sommation. En juin 2022, un autre Munyamulenge Fidèle Ntayoberwa, un commerçant des vaches tutsi congolais, a été lynché à mort par une foule d’habitants à Kalima, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Son assassinat a marqué l’apogée de semaines d’appels à la haine des autorités de la province, dont son gouverneur et chef de la police et a été rendu possible par la complicité des forces de sécurité.

Vers fin 2022, Nsabimana Sebiguri (25 ans) et Mushimire Sebiguri (28 ans) des Tutsis fuyant les affrontements à Rutshuru, ont été tous deux lapidés et brûlés vifs à Munigi aux environs de 20h30. Les auteurs avaient partagé leur corps comme un gibier. Pour couvrir ce crime, ces 2 victimes ont été médiatisées par des médias pro-Kinshasa comme des voleurs brûlés. Aussitôt identifiés comme membres de la communauté Tutsie, les autorités militaires avaient promis des enquêtes pour que les auteurs soient punis aucun n’a été inquiété jusqu’à ce jour. Selon les témoignages locaux à Muningi, certains auteurs mangeaient avec l'alcool appelé "Bipande" et se filment en commettant ces actes cruels.

Ce que les médias ou journalistes proches du pouvoir font devant de tels actes, c'est d'abord chercher comment assimiler les victimes tutsies congolaises des voleurs pour tromper l'opinion et ainsi couvrir les auteurs pour continuer avec de tels actes contre la communauté tutsie. Cependant, même s'ils étaient des voleurs, ou même s'ils étaient accusés des crimes les plus graves, rien, dans un Etat qui se veut de droit ne justifie des exécutions sommaires encore moins soumettre les corps de ces victimes à cette pratique barbare de cannibalisme.

C'est la même tactique qui le 30/05/024 a été employée contre un jeune lynché et brûlé car supposé être Tutsi. Pourtant le 17 Avril 2024, sur le même lieu de Mugunga, toujours l'endroit appelé Kimashini, un groupe des Wazalendo avait arrêté un jeune qualifié de tutsi, en promettant de l'exécuter. Les auteurs ont même diffusé un audio assimilé au Tutsi est pris en étau par des Wazalendo à Mugunga. Ceci démontre à quel point la haine anti tutsie est avalisée par le pouvoir de la RDC.

Il y en a assez des cas a tel point que la liste est de loin pour être exhaustive. Citons notamment sans décrire les circonstances les cas de Habimana Renzaho, Gustave Lumoo, Mujyambere Mahoro, Gisore Rukatura. Tous tués n’ayant ni armes et n’étant pas sur les champs de la bataille, parce qu’ils sont Tutsis.

Quant à l’anthropophagie nous avons vu sur les réseaux sociaux une vidéo virale d’une jeune dame de Bukavu qui clamait haut et fort de vendre la viande humaine au marché. Ou trouve-t-elle ces viandes ? Pour dire que pas mal des gens mangent cette viande sans s’en rendre compte. S’agissant toujours de cette pratique il faut dire sans peur d’être contredire que cette pratique est devenue courante et banalisée. Bien avant les congolais en général dans les différentes agglomérations du pays avaient l’habitude de mettre les pneus brulés au coup des voleurs supposés ou réels, mais les mangent étaient rarissime voire même inexistant. Sous Tshisekedi cette pratique est quasiment autorisée et donc non punie. Pourtant, le code pénal congolais dans son article 62 réprime le cannibalisme. Sanctions prévues du code pénal, livre II, sanctionné de six mois à trois ans de servitude pénale principale, et d'une amende ou d'une de ces peines seulement les auteurs d'actes du cannibalisme.    

In fine, notons que ceci n’est pas nouveau sur la terre des hommes, les rois fainéants (littéralement « faits néants » ont existé même à l’époque des mérovingiens. La RDC mérite mieux car nous ne sommes plus au moyen-âge. Au moment où d’autres pays font du développement humain et de la globalisation leur objectif primordial, en RDC c’est le recours aux pratiques anciennes inhumaines et antipatriotiques. De la décadence pure et simple. Méritons-nous ceci au 21ème siècle ?  

Quant à la discrimination ethnique, il y a de quoi se pose milles et une question. Les Tutsis de la région des grands lacs sont-ils des sous-hommes qui doivent accepter toutes les supplices qui leurs sont infligées par les gouvernants parce qu’ils sont minoritaires ? Doivent-ils comme des moutons de panurge donner leurs têtes à couper ? Absolument pas ! Nous devons résister par tous les moyens (pacifiques et auto-défensifs) et surtout nous battre s’il le faut. Nous n’allons pas mourir pour être exterminer. C’est l’unique moyen pour notre survivance. Autrement, notre progéniture sera hypothéquée.

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Karl Heinz Rummenigge

Karl Heinz Rummenigge est maître de conférence enseignant d’universités et militant de droit de l’homme dans la région des grands lacs.