Dire que l’avènement du régime de Tshisekedi en RDC est près d’une malédiction pour le pays ne serait pas exagéré. C’est depuis son élection feutrée d’un accord avec le président sortant Joseph Kabila que ce cannibalisme a pris une affluence à tel enseigne que les gens s’adonnent à cœur joie de voir les cannibales en train de dévorer la viande humaine camera à l’appui, en présence des enfants avec acclamation de la population.
Selon des sources concordantes, Nyamwasa, venu de Kinshasa, vient de quitter Bujumbura où il s'est entretenu avec les autorités burundaises dont le général Prime Niyongabo, chef d'état-major de l'armée burundaise. Il s'est envolé pour la Tanzanie ce week-end, d'après des sources rwandaises qui ne le quittent d'une semelle.L'idée derrière ces agissements est de renforcer les mouvements rebelles rwandais, dont les FDLR, afin de déstabiliser le régime de Kigali, bête noire de la RDC et du Burundi.
Lorsque Tshisekedi dit une chose, il faut s’attendre à son contraire. Son slogan d’élection du premier mandat était « le peuple d’abord », à la place du peuple d’abord il y a mis son ventre et ceux des membres de sa famille biologique et politique.
Alors que Kinshasa cherche peut-être à se positionner stratégiquement pour créer un objet de marchandage contre le Rwanda dans les négociations de Luanda qui visent à mettre fin à la guerre dans l'est de la RDC, il est incroyablement difficile de voir ce que le Burundi essaie d'accomplir en embrassant les mouvements rebelles qui ont pris les armes contre Kigali. Gitega dira bien sûr que Kigali est derrière la rébellion RED-TABARA. Chose qui reste à prouver.
Selon des observateurs avisés, Evariste Ndayishimiye fait ce déplacement surprise à Kinshasa pour empocher le magot promis, en contrepartie de l'engagement controversé de son armée et de la milice des jeunes Imbonerakure (appendice du parti présidentiel CNDD-FDD) dans la guerre contre le mouvement rebelle congolais M23 qui, ces derniers jours, menace de prendre Goma, capitale du Nord-Kivu.Evariste Ndayishimiye en a fait un projet personnel, source de millions de dollars sans aucune trace dans le Budget général de l'Etat.
La logique utilisée par le lobby anti-Tutsi comme quoi la plupart des personnes accusées d'avoir commis le génocide contre les Tutsi au Rwanda ne sont plus en vie passe à côté de l'essentiel : il ne s'agit pas d'individus mais d'une idéologie dangereuse qui est toujours vivante ; et qui s'est malheureusement infiltrée dans la politique de la RDC. L'idéologie est exploitée dans la région pour construire des alliances mythiques qui visent à se rassembler autour de l’idée d’une existence d'une race 'Bantu' s’appuyant sur une théorie complotiste de l'empire Hima
Lors de la crise de sécession du Katanga, l’Armée Nationale Congolaise (ANC) a profité du soutien des troupes de Nations Unies. Pendant la rébellion Muleliste, il fallut l’intervention des mercenaires français et Belges. Les troubles causées par des mercenaires Européens en 1967 ont été contenus par une aide du président du Burundi, Michel Michombero. En réaction à la guerre de 80 jours, Mobutu a fait appel à l’intervention des forces françaises. Kabila père s'est appuyé sur les forces des pays de la SADC pour contrer les avancées de la rébellion du RCD.
En effet, pour maintenir leur influence sur la RDC et stopper net la pénétration chinoise, les occidentaux ont sorti leur outil de désintégration (des pays) contre ce géant de l'Afrique centrale. Cet outil n'est rien d'autre que la haine contre les Tutsis. C'est là "l'opium" ou le catalyseur de la désintégration des pays des grands-Lacs, voire au-delà. Elle mobilise la masse et provoque des soulèvements populaires dans les pays de la sous-région (Rwanda, Burundi et RDC) et leurs voisins directs ou indirects.
La veille, le chef de l'État burundais avait assumé son soutien à la RDC dans sa guerre contre le M23. « Le feu qui brûle la RDC est le même qui peut brûler le Burundi demain....j'appelle par conséquent tous les Burundais à soutenir la RDC dans son combat contre les rebelles du M23 » disait-il lors d'une émission publique, diffusée par la radio et la télévision d'état. Autant Gitega s'engage à travers le choix présidentiel de pactiser avec Kinshasa, autant il vilipende et diabolise Kigali, accusé de tous les mots.
Officiellement, le Burundi botte toujours en touche et refuse obstinément de commenter ces propos de l'ONU malgré les évidences, en l'occurrence ses nombreuses victimes dans les rangs de l'armée, ou des centaines de militaires, toutes catégories confondues, qui ont refusé de se laisser canarder comme des mouches sous le drapeau congolais.
Toute cette galaxie de militaires a refusé d'obéir à l'ordre de combattre le M23 après la déroute qui a coûté la vie à plusieurs dizaines d'entre eux alors que les trouillards soldats congolais ont pris le large.Depuis leur lieu de détention, ils demandent ou exigent une visite de la Commission nationale indépendante des droits de l'homme, CNIDH, histoire de constater, de visu, les dramatiques conditions de leur détention.Cela sonne comme une révolution au sein de l'armée burundaise.
Comme un vrai dictateur qui se respecte, son ego ne lui permet pas d'encaisser cette épisode qu'il prend pour une blessure, une humiliation publique et décide de s'en prendre aux journalises. Les journalistes, qui travaillent pour la société publique de radiodiffusion du Soudan du Sud, ont été arrêtés mardi et mercredi, a déclaré Patrick Oyet, président de l'Union des journalistes du Soudan du Sud.Ils "sont soupçonnés d'avoir eu connaissance de la sortie de la vidéo du président en train d'uriner sur lui même", a-t-il déclaré.
Le phénomène de conflit en RDC est un paradoxe très énigmatique. La RDC est un Etat souverain né des cendres de l'historique Conférence de Berlin (1885) et signataire de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, des pactes et conventions internationaux sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales et de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales, mais quelle ne respecte guère.
Il est évident qu'avec l'avènement des belges au Rwanda après l'échec de l'Allemagne à la première guerre mondiale comme au Congo depuis sa colonisation a été l'élément catalyseur de la haine anti-Tutsi entretenue depuis plusieurs décennies dans les pays de la région des grands lacs ayant abouti au génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 avec son corollaire de la haine véhiculée aujourd'hui dans les trois anciennes colonies belges (Congo, Rwanda et Burundi) qu'il veut sciemment perpétuer.
Né en 1944, Laurent Bucybaruta était un baron du régime rwandais, un militant remarqué du parti unique, nommé à 29 ans bourgmestre dans son commune d'origine de Musange, puis sous-préfet à Gisenyi (la région natale du président Habyarimana et de sa femme Agathe), préfet de Kibungo, enfin en 1992 préfet de Gikongoro, une région importante du sud du Rwanda où vivaient de nombreux Tutsi, malgré les persécutions et les massacres des décennies passées.
Au moment où l'armée burundaise enterre en catimini ses victimes de cette bataille non-officielle, Claude et Désiré ont voulu lever un coin de voile sur une cruelle réalité dont le président Burundi ne fait jamais mention dans ses discours : la présence à l'est de la RDC des militaires burundais et des jeunes Imbonerakure pour traquer des combattants de RED-TABARA.Officiellement, le Burundi balaie toujours d'un revers la main les allégations d'une présence de ses militaires en terre congolaise.
Selon des médias rwandais, Jean-Paul Micomyiza, 49 ans, est arrivé au Rwanda mercredi matin.Jean Paul Micomyiza a été très actif lors du génocide perpétré contre des Tutsis en 1994.Il est explicitement accusé d'avoir « dirigé une milice et d'avoir mutilé, assassiné et violé des femmes tutsies pendant le génocide de 1994 », a rapporté le journal rwandais The New Times. Ses avocats suédois, ajoute le Journal, « vont se tourner vers la Cour européenne de justice».
"Quand un sujet est largement médiatisé, ça permet ensuite de mobiliser les négociateurs ou les bailleurs de fonds internationaux qui sont eux-mêmes sollicités par les parlements, par les électeurs. Il y a une chaîne qui va se faire et qui va permettre d'apporter davantage d'aides ou d'essayer d'avancer dans la résolution de conflits."
Pour donner un coup d'accélérateur au mouvement de rapatriement, la Tripartite a recommandé l'organisation, à l'endroit des réfugiés, des visites "Go and See" et "Come and Tell" au Burundi, pour permettre aux réfugiés réticents de prendre "une décision éclairée" sur leur retour. En clair, le non-dit (mais trop prévisible) qui sous-tend cette décision est que les autorités burundaises s'appuieront sur la Ligue des jeunes Imbonerakure pour se faire passer pour des réfugiés, visiter le Burundi (Go and see) et retourner (Come and tell)
En visite à Paris cette semaine pour le Sommet sur l'économie africaine, le président rwandais Paul Kagame s'est félicité de cette normalisation des relations entre les deux pays. Ce rapprochement historique entre la France et le Rwanda fait suite au fameux rapport "Duclert", compilé par des historiens et remis au chef de l'État français il y a deux mois. Selon la conclusion de ce rapport, Paris porte des « responsabilités lourdes et accablantes » dans les évènements qui ont abouti au génocide au Rwanda en 1994 et qui a fait 800 000 morts selon l'ONU.
Selon le porte-parole de l’armée, Idriss Déby, le maréchal du Tchad «a connu son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille». Mais dans les milieux de la sécurocratie tchadienne, on évoque en privé une version différente. On parle d'une "fusillade" qui aurait éclaté lors d'une réunion de l'Etat Major des armées tchadiennes, organisé entre le 18 et le 19 avril, loin de la zone de combat, et à laquelle participait le président tchadien avec plusieurs de ses généraux.
Selon les experts, la situation en matière de sécurité dans les camps des réfugiés burundais en Tanzanie semble extrêmement compromise au vu des informations selon lesquelles des agents de renseignement burundais se faisant passer pour des réfugiés dans les camps identifient des individus spécifiques qui sont ensuite arrêtés par les forces de sécurité tanzaniennes. Ils ont demandé au Burundi de « mettre fin à la répression contre ses citoyens, y compris ceux qui demandent une protection internationale en Tanzanie ».
« Muraho ? Ese murajya he ?» (Bonjour, où allez-vous ?). Bien que j`avais compris, je ne répondis pas, ou plutôt, je répliquai, en anglais : «I don`t understand. Could you please speak in English ? ». Il se passa alors un dialogue de sourds. Je le vis alors aller consulter son chef, un militaire, avec un petit groupe. Je les entendis dire entre eux en Kinyarwanda : « Izo ni za Nyenzi zitwinyegezamwo. Ntabwo akomeza turamugumana ».Qui se traduit comme : « Ce sont de ces Inyenzi (Tutsi) qui se dissimulent parmi nous. Nous ne les laisserons pas partir ». C`était terrible.
Ibrahim Bizimana alias Mafyeri est natif de la colline Maramvya, transversal 14 du secteur Kirekura ; tandis qu'Olivier Ndagijimana, son alter ego (sur le terrain du crime) est natif du Village 2 de la zone Gihanga, en commune Gihanga, province Bubanza. Selon des militants des droits humains, les deux Imbonerakure travaillent avec Joseph Mathias Niyonzima, alias Kazungu, un véritable ogre (Sizimwe) du régime CNDD-FDD, comptable de plusieurs actes d'assassinats, enlèvements et de disparitions forcées.
Ainsi, à l'image du régime burundais qui l'a propulsé au sommet de la Communauté des Etats d'Afrique de l'est (EAC), le Burundais Libérat Mfumukeko, militant percutant du parti au pouvoir (CNDD-FDD), tire sa révérence fin février en laissant derrière lui un champ de ruines.Selon le journal en ligne du Kenya, The East African, au cours de son mandat, Libérat Mfumukeko a brillé par son incompétence sans précédent.Il a en effet été en désaccord avec «presque tous les principaux organes de la CAE, y compris le Conseil des ministres, l'Assemblée législative, etc...
Ayant resserré ses liens avec l'administration Trump dans l'espoir de s'émanciper de la tutelle de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi s'inquiète de voir le président américain donné perdant dans les sondages. La potentielle victoire de Joe Biden donne des ailes au camp de l'ex-président congolais.
Le pays de Félix Tshisekedi reste encore plongé dans des querelles de politiciens en mal de positionnement, faisant aussi face à la situation d’insécurité à l’Est, dont certains fils du pays sont complices en acceptant de faire tuer leurs propres frères. C’est depuis 2006 qu’il y a eu découverte de gisements de pétrole dans la région du lac Albert qui fait aussi de frontière entre la RDC et l’Ouganda.