Grosse déception aux optimistes : L'homme d'affaire Shopping relâché après 2 jours au noir prouvant encore une fois qu'il y a des hommes plus forts que l'Etat.
D'aucuns pensaient déjà en effet que le général Evariste Ndayishimiye, a pris son courage à deux mains pour casser, notamment, le gang de commerçants véreux qui s'enrichissent illicitement et à vue d'œil. Barthélémy Ntakarutimana, alias Gisiga, en est un.Sorti de nulle part, cet opérateur économique qui, en 2011, n'était encore qu'un simple quidam ou commerçant de rue est aujourd'hui assis sur un matelas de dollars. Son fric épais a été amassé grâce au soutien de son parrain, Gabriel Nizigama, ancien ministre et ex-chef de cabinet civil à la présidence de la République.
Au Burundi, le puissant homme d'affaires, Barthélémy Ntakarutimana alias Shopping a été relâché mercredi, après seulement un jour de détention préventive à la prison de Mpimba.
Arrêté la veille sur mandat du parquet général de la République, Shopping a été libéré après avoir été auditionné au parquet anti-corruption à Bujumbura.
Il s'agit d'une grosse déception pour nombre de militants anti-corruption qui, lassés par des discours du chef de l'Etat qui n'arrête de pleurnicher face à un groupe de mafiosi issus du parti présidentiel qui s'enrichissent illicitement, croyaient déjà à un début de la fin du gain massif, illicite et facile des caciques du régime CNDD-FDD.
D'aucuns pensaient déjà en effet que le général Evariste Ndayishimiye, a pris son courage à deux mains pour casser, notamment, le gang de commerçants véreux qui s'enrichissent illicitement et à vue d'œil. Barthélémy Ntakarutimana, alias Gisiga, en est un.
Sorti de nulle part, cet opérateur économique qui, en 2011, n'était encore qu'un simple quidam ou commerçant de rue est aujourd'hui assis sur un matelas de dollars. Son fric épais a été amassé grâce au soutien de son parrain, Gabriel Nizigama, ancien ministre et ex-chef de cabinet civil à la présidence de la République avant de tomber en disgrâce très récemment.
Visiblement, Evariste Ndayishimiye a encore des limites. Si, du moins, ses larmes ne sont pas comme celles du crocodile.
La guerre lancée contre les corrompus est-elle réelle ou de façade ? Difficile à savoir.
Car dans un contexte où des innocents restent écroués des années durant et sans aucun jugement, nulle ne saurait comprendre comment des bandits de grand chemin puissent narguer la justice une fois tombés dans la nasse du filet.
Certains évoquent une libération sous caution. A l'instar de l'ancien maire de Bujumbura, Evrard Giswaswa, qui a acheté sa libération provisoire, devenue définitive, à coup de 250 millions de francs burundais. Shopping aurait également été libéré sous caution. Mais quelle caution ? Si ce n'est qu'une autre corruption déguisée.
Il est à rappeler que, parmi les innocents qui moisissent en prison figure encore le Docteur Christophe Sahabo, ancien DG de Kira Hospital, au noir depuis 9 mois. Honte à Never qui continue à se gargariser de propos faussement chauvinistes.
