L'heure des amateurs: Evariste Ndayishimiye brade le site minier de Murehe à une société inconnue à l'international
D’autres disent que c’est un projet personnel d’Evariste Ndayishimiye et de son épouse qui s’investissent dans tous les aspects des affaires au Burundi. Après tout, il existe une autre société, PRESTIGE, à qui le président a octroyé l'accès en premier à tous les dollars avec pour mission d’importer du carburant dans le pays. C’était après avoir mis à l’écart INTERPETROL qui avait assuré l’approvisionnement du pays en carburant même au plus fort de la guerre.
La gangrène de la corruption frappe dans les hautes sphères de la République du Burundi aujourd'hui plus qu'hier. Ou s’agit-il d’un désespoir de sauver une économie à genoux, détruite par la corruption, l’incompétence et un leadership sans vision ?
Alors qu'il critiquait hier encore son prédécesseur Pierre Nkurunziza pour avoir scellé des contrats miniers qui profitent aux multinationales aux dépens du trésor public, le chef de l'Etat burundais pense faire mieux en faisant appel à des amateurs sans aucune expérience avérée encore moins aucun accès tangible au marché international des minéraux.
Il vient en effet de céder le précieux site à mines de Murehe (nord) à SOTREVO, une société écran. Inexistante, car pratiquement introuvable sur aucun registre de sociétés minières.
Evariste Ndayishimiye a récemment convoqué en catastrophe une réunion extraordinaire du Conseil des ministres pour avaliser sa décision de brader le site minier. Ses ministres ont alors approuvé, les yeux fermés, l'attribution du site à cette société dont on ignore encore les représentants.
Mais l'accord est si déséquilibré que d'aucuns pensent déjà que le chef de l'Etat s'est taillé une part non négligeable au détriment de l'Etat qu'il incarne.
En effet, dans cet accord, l'Etat ne percevra que 20% des revenus issus de l'exploitation minière tandis que la société retenue se taille la part du lion: 80% des revenus.
Dans ces conditions, il y a fort à parier que ladite société est une invention d’Évariste Ndayishimiye ou plutôt de la clique des généraux pour laquelle carbure Évariste Ndayishimiye.
D’autres disent que c’est un projet personnel d’Evariste Ndayishimiye et de son épouse qui s’investissent dans tous les aspects des affaires au Burundi. Après tout, il existe une autre société, PRESTIGE, à qui le président a octroyé l'accès en premier à tous les dollars avec pour mission d’importer du carburant dans le pays. C’était après avoir mis à l’écart INTERPETROL qui avait assuré l’approvisionnement du pays en carburant même au plus fort de la guerre.
Avec ce contrat minier, le chef de l'Etat burundais ferme les yeux sur les prescrit du nouveau Code minier qui recommande le principe gagnant-gagnant.
Comme quoi le Burundi reste décidément sous le contrôle des gangsters du CNDD-FDD et que seule la force du canon pourra les en déloger.