« Ndayishimye comprend très bien que la situation économique catastrophique dans laquelle se trouve le pays fait de lui une cible facile pour un coup d’État. Peut-être alors pense-t-il que s’il parvient à sauver l’économie ou créer une situation chaotique et tensions entre son pays et le Rwanda, il renforcera son emprise sur le pouvoir. »
Il frappe les fesses de sa victime comme quelqu'un qui sait que la loi ne peut pas le toucher, Il fait preuve d'une arrogance et d'un flair autoritaire comme quelqu'un qui sait que le pouvoir est derrière lui, Il sait qu'il est la loi, Il sait qu'il est le pouvoir, Il sait qu'il est le juge, jury et le exécuteur
Il semble alors que le régime burundais se métamorphose rapidement en une junte militaire classique. Pour un pays qui reste sous sanctions économiques internationales, cette nouvelle image de junte militaire risque d'aliéner sans aucun doute toute entité ou pays enclin à renouer des relations avec le Burundi.Bien que ce changement soit peut-être une méthode de survie pour le régime et le parti au pouvoir, il s'agit d'un cauchemar de relations publiques qui aliénera la plupart des partenaires qui se méfient de et détestent être associés à des dictatures, surtout celle qui veut projeter une image d'une junte militaire.