Avocatiers de Nkurunziza, lapins de Ndayishimiye...les leaders du CNDD-FDD rivalisent d'imagination avec leurs projets « éléphants blancs »
Les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Le Chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye promet de faire de chaque Imbonerakure du Burundi un millionnaire à travers son projet d'élevage de lapins. Il l'a déclaré le weekend dernier lors de la journée dédiée aux Imbonerakure (Imbonerakure day).
Mais son discours aux allures naturellement démagogique n'arrache manifestement aucune adhésion populaire, y compris au sein des bénéficiaires.
Car globalement, les Burundais sont déjà blasés. Face aux nombreux projets «éléphants blancs» exhibés à longueur de mandats par les vrais faux leaders issus du CNDD-FDD.
A titre d'exemple, l'érection d'un aéroport international à Bugendana, pompeusement vanté par le défunt président Pierre Nkurunziza, est déjà reléguée aux oubliettes de l'histoire.
A peine démarré sur fonds d'un matelas de milliards de BIF, son autre projet de vulgarisation de l'avocatier, version « semence sélectionnée », n'est plus qu'un lointain souvenir.
Aujourd'hui, son successeur, Evariste Ndayishimiye, fait pareil. En multipliant des projets utopiques, aussi budgétivores qu'insensés. En déphasage total avec les besoins réels des citoyens : son ministre en charge de l'urbanisme promet de relooker les villes, en particulier les capitales (politique/économique) en érigeant partout des bâtiments à étages. Il annonce aussi la construction d'un chemin de fer pour cette année fiscale en cours alors que même des pistes rurales sont mal entretenues et que les routes sont en piteux état, même à Bujumbura.
Dans sa structure définitive, le budget général de l'Etat, exercice 2023/2024 prévoit, avec 250 milliards de BIF à l'appui, des projets de vulgarisation des lapins à travers un programme de distribution de race améliorée de lapins à la population et la construction d'un centre naisseur et de multiplication des lapins.
Mais les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».
De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.
Le Chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye promet de faire de chaque Imbonerakure du Burundi un millionnaire à travers son projet d'élevage de lapins. Il l'a déclaré le weekend dernier lors de la journée dédiée aux Imbonerakure (Imbonerakure day).
Mais son discours aux allures naturellement démagogique n'arrache manifestement aucune adhésion populaire, y compris au sein des bénéficiaires.
Car globalement, les Burundais sont déjà blasés. Face aux nombreux projets «éléphants blancs» exhibés à longueur de mandats par les vrais faux leaders issus du CNDD-FDD.
A titre d'exemple, l'érection d'un aéroport international à Bugendana, pompeusement vanté par le défunt président Pierre Nkurunziza, est déjà reléguée aux oubliettes de l'histoire.
A peine démarré sur fonds d'un matelas de milliards de BIF, son autre projet de vulgarisation d'avocats, version « semence sélectionnée », n'est plus qu'un lointain souvenir.
Aujourd'hui, son successeur, Evariste Ndayishimiye, fait pareil. En multipliant des projets utopiques, aussi budgétivores qu'insensés. En déphasage total avec les besoins réels des citoyens : son ministre chargé de l'urbanisme promet de relooker les villes, en particulier les capitales (politique/économique) en érigeant partout des bâtiments à étages. Il annonce aussi la construction d'un chemin de fer pour cette année fiscale en cours alors que même des pistes rurales sont mal entretenues et que les routes sont en piteux état, même à Bujumbura.
Dans sa structure définitive, le budget général de l'Etat, exercice 2023/2024 prévoit, avec 250 milliards de BIF à l'appui, des projets de vulgarisation des lapins à travers un programme de distribution de race améliorée de lapins à la population et la construction d'un centre naisseur et de multiplication des lapins.
Mais les Burundais, privés de tout, en rient. Conscients que tous ces projets ne sont que des « éléphants blancs ». Dans son aspect définitoire, un tel projet se conçoit comme une «réalisation d'envergure prestigieuse mais qui s'avère en définitive plus coûteuse que bénéfique et dont l'exploitation ou l'entretien devient alors un fardeau financier ».
De tels projets deviennent donc monnaie courante chez les leaders DD qui tiennent la manette nationale depuis près de deux décennies.