Coup de pattes du général Ndayishimiye à l'OTRACO: les bureaux fermés, le DG éjecté publiquement
Ce mardi, le nouveau Président burundais Evariste Ndayishimiye a pris tout le monde de court en suspendant de ses fonctions Albert Maniratunga directeur général de l'Office burundais des transports en commun (OTRACO) pour «non respect des consignes des autorités relatives aux procédures de contrôle technique», a-t-on appris des sources concordantes. Le chef de l'Etat a pris cette décision depuis Gitega à l'occasion d'une visite du centre de Gitega
Ce mardi, le nouveau Président burundais Evariste Ndayishimiye a pris tout le monde de court en suspendant de ses fonctions Albert Maniratunga directeur général de l'Office burundais des transports en commun (OTRACO) pour «non respect des consignes des autorités relatives aux procédures de contrôle technique», a-t-on appris des sources concordantes.
Le chef de l'Etat a pris cette décision depuis Gitega à l'occasion d'une visite du centre qui était supposé délivrer des documents de contrôle technique aux propriétaires des véhicules afin qu'ils ne soient plus obligés de se rendre à Bujumbura (OTRACO) pour s'en procurer.
A côté de Gitega, deux autres centres d'octroi des documents de contrôle technique avaient été identifiés pour décentraliser ce service à savoir Gitega et Bururi. Depuis 2015, une société indienne a signé un contrat avec l'OTRACO pour son expertise en la matière mais rien n'a encore été fait plus de 5 ans après.
Le chef de l'Etat burundais y voit une trahison du peuple. « Ni le DG de l'OTRACO, ni le patron de cette société ne vont plus mettre le pied à l'OTRACO, je demande au DG de la Police de fermer les bureaux, dans trois jours, je vais vous montrer comment faire les choses sans eux », a-t-il déclaré.
«Vous vous imaginez les pertes encourues par un citoyen de Cankuzo qui doit chaque fois se rendre à Bujumbura pour un simple document de contrôle technique ?», a ajouté le président burundais.
Evariste Ndayishimiye a également déclaré que le gouvernement burundais prendra les ¾ des recettes déjà encaissées et accordera à l'entreprise indienne le ¼ restant. Cette entreprise devra quitter le Burundi sans délai.
Evariste a promis un audit de l'entreprise pour avoir une idée de l'ampleur de la mauvaise gestion qui la caractérise.
Dans la foulée, le général Evariste Ndayishimiye a suspendu les activités de la société Global Society Technical engagée dans la production des documents de voyage, dont des passeports.