L'armée burundaise débarquée de la force africaine ! Les caciques du régime CNDD-FDD délestés de leur poule aux œufs d'or
Selon des sources concordantes, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye serait en train de négocier avec son congénère congolais, Félix Tshisekedi pour faire de l'est de la RDC le point de chute de ses militaires (plus de 5000) chassés de la Somalie.Dans l'absolu, l'économie burundaise ne devrait pas pâtir de ce désengagement, dans la mesure où le trésor public ne ressent pas jusque-là les retombées financières de cette mission de maintien de la paix en Somalie.
Le ministre somalien de la défense vient de demander à son homologue burundais de prendre toutes ses dispositions pour retirer les troupes burundaises de la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS).
«Nous demandons à votre estimé bureau de bien vouloir dépêcher une équipe technique qui entamera les discussions sur une sortie en douceur et ordonnée de l'armée burundaise (BNDF) de la mission et conviendra du calendrier de transfert des postes du BNDF au sein de l'ATMIS aux forces armées nationales somaliennes ».
Cette requête intervient dans la foulée d'une résolution onusienne visant à établir la mission de soutien et de stabilisation de l'Union africaine en Somalie (AUSSOM) en lieu et place de l'ATMIS qui a relayé l'AMISSOM en 2022.
L'AUSSOM remplacera la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (ATMIS), qui prendra fin le 31 décembre 2024.
Dans le cadre de la nouvelle mission, les membres de l'Union africaine devraient fournir à l'AUSSOM un total de 12 600 personnes en uniforme, dont 1040 policiers, et la transition de ces troupes de l'ATMIS à l'AUSSOM devrait être achevée d'ici le 30 juin 2025.
Le Burundi, plus particulièrement les généraux qui font la pluie et le beau temps, misaient sur les fonds issus de cette force pour renforcer leur assise financière par des faramineuses sommes mal acquises.
Selon des sources concordantes, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye serait en train de négocier avec son congénère congolais, Félix Tshisekedi pour faire de l'est de la RDC le point de chute de ses militaires (plus de 5000) chassés de la Somalie.
Dans l'absolu, l'économie burundaise ne devrait pas pâtir de ce désengagement, dans la mesure où le trésor public ne ressent pas jusque-là les retombées financières de cette mission de maintien de la paix en Somalie.
Seuls les généraux s'en mordent les doigts.