Le chef de l'Etat burundais voue aux gémonies ses opposants, qu'il qualifie d'enfants de « Satan » !
Lors de la clôture d'une vaste croisade de trois jours organisée ce weekend dans la province de Mwaro au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a traité d' « ingrats », ceux qui ne croient pas dans ses promesses ou propos sur le développement économique, ni à la paix sociale rétablie tout au long des quatre ans déjà écoulés pour son septennat.« Ils sont au service de Satan tout simplement », a-t-il tranché.
Le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye n'a pas de mots tendres pour qualifier ses opposants, oiseaux de mauvais augure qui ne cessent de dire que le Burundi va mal alors que c'est un véritable « Eden » à ses yeux.
Ainsi, lors de la clôture d'une vaste croisade de trois jours organisée ce weekend dans la province de Mwaro au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a-t-il traité d' « ingrats », ceux qui ne croient pas dans ses promesses ou propos sur le développement économique, ni à la paix sociale rétablie tout au long des quatre ans déjà écoulés pour son septennat.
« Ils sont au service de Satan tout simplement », a-t-il tranché.
Mais d'aucuns considèrent qu'en affirmant que désormais tout baigne au Burundi, le chef de l'Etat a obstinément fermé obstinément les yeux sur les malheurs multiformes qui assaillent le peuple burundais qui est en situation manque de tout et du carburant en particulier.
Parlant justement de cette pénurie du carburant, le président Evariste Ndayishimiye a, à l'occasion, fait une révélation fracassante qui témoigne, une fois de plus, d'une sérieuse fissure au sein du système CNDD-FDD : un des faucons du régime en effet tenté de lui mettre les bâtons dans les roues en empêchant un bateau chargé du carburant de venir au Burundi.
Du coup, Evariste Ndayishimiye a balayé d'un revers de la main l'idée d'un éventuel manque de devises pour importer le carburant comme l'avancent les économistes et autres experts de la Banque Mondiale ou du Fonds Monétaire International.
« La pénurie d'essence est due à des saboteurs et non à un manque d'argent. Il y a même une haute personnalité qui a empêché qu'on charge un bateau à destination du Burundi en invoquant un coup d'état en préparation », a tonné le chef de l'Etat burundais.
Il sied de rappeler que la prière d'action de grâce organisée par la famille présidentielle s'est clôturée par une prière pour la Nation adressée par le Chef de l'Etat entouré de hautes autorités du Pays, des représentants des confessions religieuses et une foule immense de Burundais forcés par l'administration locale pour y prendre part.
C'est aussi cette même administration qui a contraint les natifs de Mwaro à exprimer leur gratitude à la Famille Présidentielle pour avoir choisi leur province afin d'abriter cette Prière à l'occasion du 4ème anniversaire de l'investiture du Président Ndayishimiye, en lui offrant des présents culturels. Ils ont alors amassé, pour le couple présidentiel, des vaches, des vivres et autres cadeaux en nature.