Les «pro-régime» sont désemparés : les attaques à la grenade se poursuivent même après l'assemblée onusienne.
Selon des sources, les mécontents du CNDD-FDD auraient décidé d'en découdre avec ceux qui les humilient en les éloignant de la mangeoire. L'arrivée du général Evariste Ndayishimiye a rebattu les cartes mais le sevrage ne se fait pas sans casses. Les prochains jours nous permettront d'y voir un peu plus clair. En attendant, les uns et les autres enterrent les leurs, sacrifiés à l'autel d'une lutte fratricide dont nul ne sortira gagnant. Le premier ministre Bunyoni et ses frères ont été cités dans un communiqué de décès d'une des victimes de cette folie meurtrière.
Trois personnes ont été tuées dans une explosion de grenade sur l'axe menant vers Gatumba, sur la localité dénommée Vugizo. Cette attaque a visé un bar bondé, couramment fréquenté par des jeunes Imbonerakure. La veille, une autre attaque avait fait un mort et plusieurs blessés à Ruziba, au sud de Bujumbura.
La poursuite de ces attaques en série même après la 76ème assemblée générale de l'ONU à laquelle le chef de l'Etat burundais a pris part, bat en brèche l'hypothèse des « pro-régimes », qui y voyaient un lien avec la « glorieuse » participation du chef de l'Etat à ce grand rendez-vous planétaire.
«C'est devenu un réflexe conditionné nauséabond et macabre des anciens manifestants violents anti-troisième mandats de 2015, dits mouvement Sindumuja», avaient-ils clamé via leurs sites de propagande, dans la foulée des attaques à l'aéroport de Bujumbura et les explosions de grenades dans plusieurs coins de la capitale économique.
Que nenni. Il y a péril à la demeure. L'air de rien, le Burundi redevient le théâtre d'une guérilla qui ne dit pas son nom. Contrairement à ce que veut faire croire le gouvernement en incriminant à la va-vite le mouvement RED-TABARA et ses leaders, le parti de l'aigle aurait déjà du plomb dans l'aile. Il est au bord de l'implosion.
Selon des sources, les mécontents du CNDD-FDD auraient décidé d'en découdre avec ceux qui les humilient en les éloignant de la mangeoire.
L'arrivée du général Evariste Ndayishimiye a rebattu les cartes mais le sevrage ne se fait pas sans casses.
Les prochains jours nous permettront d'y voir un peu plus clair. En attendant, les uns et les autres enterrent les leurs, sacrifiés à l'autel d'une lutte fratricide dont nul ne sortira gagnant.
Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni et ses frères ont été cités dans un communiqué de décès radiodiffusé mercredi matin, annonçant la mort de la Directrice du Rapatriement au ministère de l'intérieur, Chantal Hatungimana, assassinée lundi à son domicile à Bujumbura. Chantal Hatungimana était donc un membre de sa famille. Sans doute que le général Bunyoni, un as du crime inégalé, prépare sournoisement sa réplique foudroyante.