Prise de becs entre Ndayishimiye et deux généraux faiseurs de rois au Burundi: les FDLR éjectés du palais
La situation serait explosive, selon des sources proches de la présidence burundaise et le général Evariste Ndayishimiye est au courant du niveau dangereusement implosif de cette cocotte-minute estampillée CNDD-FDD. Il se sait dans l'œil du cyclone et commence à éloigner du palais des éléments armés sur lesquels il n'a aucune emprise, notamment des membres des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui font partie de la garde rapproché du palais et du président depuis l'ère Pierre Nkurunziza.
Depuis quelques jours, une rumeur faisant état d'une méfiance entre le nouveau Président burundais, Evariste Ndayishimiye et la clique de généraux qui l'ont propulsé au trône se répand comme une trainée de poudre de Bujumbura jusqu'au fin fond du pays.
La situation serait explosive, selon des sources proches de la présidence burundaise et le général Evariste Ndayishimiye est au courant du niveau dangereusement implosif de cette cocotte-minute estampillée CNDD-FDD. Il se sait dans l'œil du cyclone et commence à éloigner du palais des éléments armés sur lesquels il n'a aucune emprise, notamment des membres des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui font partie de la garde rapproché du palais et du président depuis l'ère Pierre Nkurunziza.
Evariste Ndayishimiye a récemment décidé de s'en débarrasser. Ces éléments résiduels des forces résiduelles des auteurs du génocide perpétré contre les tutsis du Rwanda en 1994 ont été récupérés par Alain Guillaume Bunyoni et Gervais Ndirakobuca, deux poids lourds du régime qui ont encore besoin de leur service.
Les deux généraux et leurs adjuvants viennent de louer, pour ces FDLR, des maisons d'habitation dans la zone urbaine de Kamenge vers le nord de Bujumbura. Ils sont en standby pour passer à l'acte. Mais quel acte ? La suite nous le révélera.
Dans tous les cas, le président burundais est dans la hantise d'un imminent assassinat planifié par les généraux qu'il ne cesse de désigner du doigt comme des ennemis du pays ; auteurs des assassinats et autres crimes horribles.
Le 5 février dernier, Evariste Ndayishimiye s'est adressé aux hauts cadres du CNDD-FDD, dont les deux généraux, en des termes on ne peut plus explicites : «il ne faut pas verser le sang des burundais, celui qui verse le sang sera maudit....vous pouvez aller dans la rue et faire des manifestations comme vous voulez, mais je vous interdis de verser le sang des hommes, car l'homme n'est pas à vous, c'est une créature divine ». D'aucuns estiment que ces propos sont prémonitoires.
Les deux camps sont à couteaux tirés. Ndayishimiye s'apprêterait à remanier son gouvernement et à faire déguerpir les deux caciques du régime. Mais nul ne peut prédire l'issue de cette bataille annoncée.