Décidément, la courbe du carnage programmé monte en flèche au Burundi : Trois assassinats à Buganda, Muha et Mpanda
Vers le sud de la mairie de Bujumbura, en commune Muha, un autre jeune garçon, dans la fleur de l'âge, a été mortellement poignardé par des inconnus.La victime s'appelait Blaise Bangiricenge, étudiant, 27 ans. Selon ses proches et voisins du quartier Nyabugete II où il habitait, Blaise a répondu à un appel et est sorti attendre quelqu'un (probablement celui qui l'avait appelé au téléphone) sur la route et on ne l'a plus revu vivant.
Alors que l'émotion est encore vive après le drame de Muramvya où, dans la nuit de dimanche à lundi, des hommes armés ont tué au moins 12 personnes dont un haut gradé de l'armé (bilan revu à la hausse), les défenseurs des droits de l'homme alertent sur trois autres cas d'assassinats ciblés dans les communes de Buganda (Cibitoke), Muha (Buja mairie) et Mpanda (Bubanza).
Dans la commune de Buganda, la machine à tuer a ciblé un certain Jackson, alors qu'il rentrait à son domicile en compagnie de son père appelé Shabani, il a été réduit en bouillie par une grenade lancée par un inconnu.
Ce drame s'est déroulé dans la nuit de lundi à mardi sur la colline Rugoma, secteur Cunyu de la commune de Buganda, vers 19 heures. Selon la police, les enquêtes ont déjà commencé pour identifier les auteurs et leurs mobiles.
Vers le sud de la mairie de Bujumbura, en commune Muha, un autre jeune garçon, dans la fleur de l'âge, a été mortellement poignardé par des inconnus.
La victime s'appelait Blaise Bangiricenge, étudiant, 27 ans. Selon ses proches et voisins du quartier Nyabugete II où il habitait, Blaise a répondu à un appel et est sorti attendre quelqu'un (probablement celui qui l'avait appelé au téléphone) sur la route et on ne l'a plus revu vivant.
Son corps sans vie a été retrouvé dans un caniveau, près de chez lui.
Un autre drame similaire est signalé sur la colline Gahwazi de la commune Mpanda en province de Bubanza. Des inconnus ont fait irruption dans la maison d'une femme dénommée Francine Ntirampeba et l'ont égorgée sans autre forme de procès.
Madame Francine était mère de deux petits enfants dont un bébé de trois mois.
La police déclare également avoir démarré les enquêtes pour identifier les auteurs de ce meurtre et leurs mobiles.
La recrudescence des cas d'assassinats ciblés dans plusieurs coins du Burundi ravive la peur et l'angoisse de la population.