Droits des femmes: Avec plus de 150 femmes tuées depuis qu'il est là, le général Ndayishimiye brasse du vent
Rien ne garantit donc aujourd'hui la paix et la sécurité physique des Burundaises. Car, selon des défenseurs des droits humains, la garantie d'un environnement sûr pour les femmes suppose une protection spéciale pour elles. Les droits des femmes sont particulièrement garantis dans un Etat de droit et les mesures appliquées conformément à la loi et destinées à protéger les droits et la condition particulière des femmes, surtout des femmes enceintes et des mères d'enfants en bas âge, ne sont pas réputées être des mesures discriminatoires.
Malgré son discours doublement populiste et démagogique sur l'Etat de droit qu'est devenu le Burundi sous sa présidence, le général Evariste Ndayishimiye n'aura pas fait grand-chose pour protéger les femmes.
Selon la Ligue des droits de l'homme, ITEKA, au moins 150 femmes ont été tuées et plus de 180 autres victimes de violences depuis sa prise de fonction, le 18 juin 2020.
Au sujet des droits humains, Evariste Ndayishimiye ne fait que brasser du vent, que ce soit pour les femmes ou pour les hommes. Il en parle, en parle et en parle encore, mais pour des résultats finaux insignifiants.
Il en a encore parlé mardi. A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme. Il avait d'ailleurs mobilisé grand monde pour célébrer cette journée avec panache au Stade Ivyizigiro de la province de Rumonge.
Comme à ses habitudes, le président burundais s'est réjouit de ce que les Burundais, hommes comme femmes, jouissent pleinement de leurs droits sans anicroche.
Dans son mot de circonstance, le Président burundais a eu l'occasion de rappeler la bravoure des femmes burundaises qui, par la passé, ont marqué l'histoire. Evariste Ndayishimiye a nommément évoqué la Reine Inamujandi, Mme Sylvie Kinigi,... ..«des femmes qui se sont distinguées pour défendre les intérêts du pays», a-t-il déclaré.
Rien ne garantit donc aujourd'hui la paix et la sécurité physique des Burundaises. Car, selon des défenseurs des droits humains, la garantie d'un environnement sûr pour les femmes suppose une protection spéciale pour elles.
Les droits des femmes sont particulièrement garantis dans un Etat de droit et les mesures appliquées conformément à la loi et destinées à protéger les droits et la condition particulière des femmes, surtout des femmes enceintes et des mères d'enfants en bas âge, ne sont pas réputées être des mesures discriminatoires.
