En effet, l'absence de liberté d'expression et les obstacles à la participation au processus politique poussent souvent les individus à envisager l'expatriation comme une mesure de sécurité et de survie.Ce désir de partir est également alimenté par le manque de responsabilisation des dirigeants politiques, l'opacité des procédures gouvernementales, la prévalence de la corruption, l'inefficacité du système judiciaire et l'exclusion des citoyens des prises de décisions.
Dans la zone urbaine de Ngagara, au nord de Bujumbura, deux vastes terrains abritant respectivement le Lycée central Saint Gabriel et le Lycée de l'amitié (ex lycée Saint Albert) doivent être publiquement rétrocédés à l'Etat burundais.Ces deux sites avaient été attribués par l'Etat aux réfugiés rwandais ayant pris refuge au Burundi en fuyant le génocide perpétré contre les tutsis par le régime hutu.La diaspora rwandaise du Burundi y avait alors érigé deux lycées indépendants (privés).