Le CNDD-FDD force le peuple à se faire enrôler pour les prochaines élections: La volonté populaire n'y est pas!
Pris de colère à cause du manque d'intérêt du public à s'inscrire comme électeurs, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, force donc l'administration CNDD-FDD à barrer la route aux citoyens dans leur élan vers les marchés, services publics, etc.Aucun citoyen n'a le droit de faire quoi que ce soit sans exhiber au préalable un récépissé attestant son enregistrement au rôle pour les élections. A titre illustratif, ce 27 octobre 2024, l'entrée au marché central de Bubanza était conditionnée par la présentation d'une preuve d'inscription sur les listes électorales de 2025.
Le régime CNDD-FDD est au sommet de sa folie dictatoriale. Il remplit les conditions d'une dictature dans son aspect définitoire. Politiquement, elle s'appréhende comme « un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu'aucune loi ou institution ne les limitent ».
Les analystes précisent à ce propos que «même un régime autoritaire peut avoir des lois, des institutions, voire un parlement avec des députés élus, mais pas librement et ne représentant donc pas des contre-pouvoirs ».
Les autorités burundaises le prouvent une fois de plus en forçant à la population à se faire enregistrer en vue de la constitution d'un fichier électoral.
Alors qu'il s'active à organiser des élections parlementaires et communales en 2025 et que les électeurs potentiels, en l'occurrence des militants de ce parti-monstre qui a déjà précipité le pays dans l'abîme, sont pertinemment convaincus que les dés sont déjà pipés. Et que le scrutin sera tripatouillé comme les précédents.
Ils ne se bousculent donc pas au portillon pour se faire enrôler. Pour les acculer à le faire, afin que le parti-mouvement rebelle CNDD-FDD, impopulaire par essence et inéligible en toute transparence et liberté, puisse avoir une base chiffrée pour rempiler pour une autre législature.
Pris de colère, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, force donc l'administration CNDD-FDD à barrer la route aux citoyens dans leur élan vers les marchés, services publics, etc.
Aucun citoyen n'a le droit de faire quoi que ce soit sans exhiber au préalable un récépissé attestant son enregistrement au rôle pour les élections.
A titre illustratif, ce 27 octobre 2024, l'entrée au marché central de Bubanza était conditionnée par la présentation d'une preuve d'inscription sur les listes électorales de 2025.
Sur instruction de l'administrateur communal de Bubanza, la police et les agents de sécurité vérifiaient ce document à chaque porte.
Il en était de même pour plusieurs autres communes du pays dans ses quatre coins. La veille, un communiqué audio diffusé par un véhicule à haut-parleur appellent tous ceux qui remplissent les conditions à se faire enrôler. À défaut, des mesures, y compris l'interdiction d'accès aux services publics, seront appliquées.
Nous voilà donc en pleine dictature au Burundi, comme le monde libre l'a toujours clamé en dénonçant les vagues de violation des droits humains dont le pays est le théâtre. C'est aussi pour cela que l'Union européenne a décidé de reconduire pour une année ses sanctions contre le Burundi. Et que le Conseil de l'ONU pour les droits de l'homme a reconduit récemment le mandat de son rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme au Burundi.