Les autorités burundaises entretiennent et profitent d'une pénurie de tout au grand dam des citoyens.
Voilà qui pollue le climat des affaires au Burundi au vu et au su du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Il avait pourtant promis de mettre de l'ordre dans tous les secteurs de la vie économique. Il avait aussi eu le culot de faire révoquer Spès-Caritas Njebarikanuye (2021), de son poste de Premier vice-présidente du sénat pour violation du prix officiel dans la vente de sucre. Une amende de 2 millions de francs burundais lui a été également infligée à l'époque. Depuis lors, on ne sait pas qui a tapé sur les doigts du général président.
Pénurie de carburant, sucre, boissons, ciment.....la situation est décidément plus en plus ubuesque au Burundi même si le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, ne cesse de narguer le peuple cruellement affligé en vantant un prétendu climat de paix et l'autosuffisance alimentaire retrouvés grâce à ce président que le monde entier nous envie.
Or, depuis que le général Evariste Ndayishimiye, la situation va en s'empirant, à tout point de vue.
Que ce soit dans le camp présidentiel ou au sein de l'opposition, ceux qui se frottaient les mains, croyant que rien ne sera plus comme avant (ère Nkurunziza), sont dans le désenchantement. Le pays est gravement en mode pénurie.
Mettre la main sur un litre de carburant relève du parcours de combattant ; dans les quatre coins du Burundi, les gosses ont perdu la mémoire du goût du sucre ; le ciment est une perle rare pour ceux qui pensent encore à bâtir ou réhabiliter quelque ouvrage et les produits BRARUDI sont introuvables pour le citoyen Lambda.
Tout fout le camp. Mais du sommet à la base, les autorités qui étaient sensées s'investir pour améliorer cette situation de pénurie structurelle et chronique en profitent ou font tout pour la favoriser. Administrateurs communaux, gouverneurs de provinces, généraux de police ou de l'armée, ....tous les gros faucons du système CNDD-FDD se sont engouffrés dans le business et sont les premiers à se faire ravitailler au détriment des hommes d'affaires reconnus de tous.
Ainsi, à titre illustratif, le général Prime Niyongabo, chef d'Etat-major de l'armée burundaise, se trouve être le pharmacien le plus en vue dans le pays.
Il est aussi cité dans le commerce des produits boissons industrielles (BRARUDI) ainsi que dans d'autres marchés non officiels.
Le général Gabriel Nizigama, chef de cabinet civil à la présidence de la République est aussi détenteur d'une station d'essence dans son Muramvya natal. Elle est épisodiquement fournie, contrairement aux autres dans la région.
De tels exemples sont légion.
Et quel que soit le produit, la stratégie commune est de faire des autorités communales ou provinciales (civiles comme militaro-policières) des distributeurs/superviseurs des produits dont on se plaint de la pénurie. C'est alors que s'illustre l'adage selon lequel « la charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Voilà qui pollue le climat des affaires au Burundi au vu et au su du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye. Il avait pourtant promis de mettre de l'ordre dans tous les secteurs de la vie économique. Il avait aussi eu le culot de faire révoquer Spès-Caritas Njebarikanuye (2021), de son poste de Premier vice-présidente du sénat pour violation du prix officiel dans la vente de sucre. Une amende de 2 millions de francs burundais lui a été également infligée à l'époque.
Depuis lors, on ne sait pas qui a tapé sur les doigts du général président.