Malgré les dénis de Gitega, des militaires burundais tombent sur le champ de bataille en RDC : une trentaine décimée ce week-end
Le bilan de ces affrontements non encore assumés est très lourd, du côté de l'armée burundaise, selon des sources concordantes. Rien que ce week-end, au moins 30 militaires ont été tués et leurs corps furtivement ramenés au Burundi, selon des sources concordantes. Des militaires burundais ont aussi confirmé ce carnage, sous signe d'anonymat, tout en s'étonnant de ce que les autorités burundaises continuent à nier ces faits qui, pourtant, crèvent les yeux. Les victimes sont enterrées sur place en RDC, d'autres ramenées et massées dans la province burundaise de Bubanza
Au moment où le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, et son épouse se pavanaient sur divers lieux touristique (Pierre Livingstone, Saga Resha, Kiganda.....) ce week-end, ses militaires ainsi que leurs auxiliaires Imbonerakure, se faisaient massivement décimer par des combattants du mouvement RED-TABARA, à l'est de la République démocratique du Congo, RDC.
Le bilan de ces affrontements non encore assumés est très lourd, du côté de l'armée burundaise, selon des sources concordantes. Rien que ce week-end, au moins 30 militaires ont été tués et leurs corps furtivement ramenés au Burundi, selon des sources concordantes.
Des militaires burundais ont aussi confirmé ce carnage, sous signe d'anonymat, tout en s'étonnant de ce que les autorités burundaises continuent à nier ces faits qui, pourtant, crèvent les yeux. Les victimes sont enterrées sur place en RDC, d'autres ramenées et massées dans la province burundaise de Bubanza, à l'endroit communément appelé Guantanamo.
« Il est difficile de combattre un ennemi trouvé sur son terrain quand on ne le maîtrise pas encore, c'est ce qui est arrivé aux soldats burundais et à leurs accompagnateurs, ils se font tuer comme des mouches et les autres meurent de faim ou de fatigue », a expliqué un militaire burundais.
Selon ce militaire, l'armée burundaise aurait échoué à prendre le secteur de Kitembe, les combats se poursuivent maintenant à Marungu, une autre localité occupée par des combattants de RED-TABARA.
Selon des observateurs avisés, le spectacle d'horreur auquel on assiste aujourd'hui sur fond d'un silence assourdissant du côté des autorités burundaises seraient un remake de ce qui se passait dans les années 1990.
A cette époque, des militaires burundais alors prestant sous le label des Forces armées burundaises (FAB) avaient franchi la frontière de la République démocratique du Congo pour traquer des forces négatives faites alors par des combattants du mouvement rebelle CNDD-FDD (Conseil national de défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie).
Aujourd'hui, avec une vingtaine d'années d'écart, le scénario est le même.
Les forces négatives d'hier pourchassent d'autres combattants burundais sur le même terrain congolais.
Le cercle sécuritaire burundais est vicieux. C'est le serpent qui se mord la queue.