Ndayishimiye chouchouté par le Pape, Ndabirabe autoproclamé féticheur, Bunyoni oint archi-bishop, ....le Burundi est littéralement imbibé de la crème CNDD-FDD
Ainsi, le tour est joué. Nul besoin de sonder une boule de cristal pour comprendre la stratégie à tridimensionnelle du régime. Pour le moment, les dés sont pipés pour les millions de Burundais qui espéraient encore trouver la moindre faille qui leur permettrait d'échapper à l'emprise du CNDD-FDD qui mine le pays à tout point de vue depuis près de vingt ans.
Il y a quelques jours, le Chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, se faisait bénir par le Souverain Pontife François au Vatican, lors d'une visite historique à la ville sainte. A son retour à Bujumbura, le président burundais a salué le peuple en déclarant que grâce aux bénédictions reçues du Pape, le Burundi tourne les pages sombres du passe et s'apprête à renouer avec la paix et le progrès.
A l'occasion, chacun de ses nombreux ménestrels a regretté de n'avoir que deux mains pour l'applaudir. Normal. Pour un Chef d'Etat qui relaie un message du Pape dans un pays catholique à plus de 70%, selon des statistiques.
Mais hasard du calendrier ou non, au moment où le Chef de l'Etat burundais s'entretenait avec le Très Saint Père, le général Alain Guillaume Bunyoni et l'honorable Daniel Gélase Ndabirabe, deux autres grosses pointures du régime CNDD-FDD écumaient le nord du Burundi pour se faire sacraliser, chacun dans son coin.
Le premier se laissait oindre comme Archi-Bishop et devenait illico, le général Archi-Bishop et le second, autoproclamé féticheur convaincu et pratiquant, devenait le premier président de l'Assemblée National rompu aux pratiques obscurantistes du fétichisme.
Ainsi, le tour est joué. Nul besoin de sonder une boule de cristal pour comprendre la stratégie à tridimensionnelle du régime.
Pour le moment, les dés sont pipés pour les millions de Burundais qui espéraient encore trouver la moindre faille qui leur permettrait d'échapper à l'emprise du CNDD-FDD qui mine le pays à tout point de vue depuis près de vingt ans.
Après avoir anémié son économie des décennies durant, tué, déshumanisé et forcé à l'exil des centaines de milliers de paisibles citoyens, voilà que la fine fleur du parti de l'aigle se métastase spirituellement pour mieux contrôler un peuple déjà infantilisé, chosifié et dépossédé de tout pour le bonheur éternel des faucons du régime aux inassouvissables appétits du cash.
