Le gang assassin du régime burundais pose ses valises en Zambie : un réfugié burundais froidement mitraillé à Lusaka
Pour la première fois depuis plus de 5 ans, un réfugié burundais vient en effet de tomber mortellement sous les balles d'un tireur embusqué qui l'a pisté jusqu'à l'entrée de sa maison d'asile zambienne à Lusaka.Selon des défenseurs des droits de l'homme qui ont lancé l'alerte, la victime s'appelle Christophe Nimbabazi.Christophe Nimbabazi tenait un commerce en Zambie où il avait déjà fondé une famille.Il laisse une veuve et deux enfants.
Après de violentes et récurrentes attaques ciblées, perpétrée en Tanzanie et en Ouganda par des Imbonerakure (aile civile armée du CNDD-FDD au pouvoir), contre des Burundais, opposants réels ou présumés ayant pris la voie de l'exil, craignant pour leur sécurité au plus fort de l'aveugle répression des anti-3ème mandat présidentiel de feu Pierre Nkurunziza, les réfugiés burundais en Zambie sont, à leur tour dans l'œil du cyclone.
Pour la première fois depuis plus de 5 ans, un réfugié burundais vient en effet de tomber mortellement sous les balles d'un tireur embusqué qui l'a pisté jusqu'à l'entrée de sa maison d'asile zambienne à Lusaka.
Selon des défenseurs des droits de l'homme qui ont lancé l'alerte, la victime s'appelle Christophe Nimbabazi.
Christophe Nimbabazi tenait un commerce en Zambie où il avait déjà fondé une famille.
Il laisse une veuve et deux enfants.
L'assassinat de Christophe Nimbabazi a suscité une grosse frayeur au sein des autres réfugiés burundais installés en Zambie. D'après leurs témoignages concordants, ses meurtriers sont sans nul doute des Imbonerakure missionnés par le régime burundais pour traquer des opposants qui y ont pris refuge, notamment les anciens militants du parti MSD de l'ancien journaliste Alexis Sinduhije dont le mouvement rebelle, RED-TABARA, est accusé d'être à la base de la recrudescence de l'insécurité au Burundi, ces derniers jours.
Originaire de la province de Bururi au sud du Burundi, il avait réussi à s'extraire des griffes du sinistre cocktail policiers/Imbonerakure au plus fort de la contestation du 3ème mandat du président défunt, Pierre Nkurunziza, et de se réfugier en Zambie.
