Les « ramifications de ce trafic, organisé par Bujumbura sous couvert d'un contrat bilatéral signé avec Riyad, remontent à des hommes puissants burundais qui ont engrangé des profits substantiels sans jamais être inquiétés, malgré leur non-respect des réglementations nationales et les violations flagrantes des droits humains. L'État, les agences de recrutement burundaises et saoudiennes, les intermédiaires véreux... Tous s'enrichissent sur le dos de ces travailleurs vulnérables », rapportent les enquêteurs, médusés.