Le ministre de l'intérieur n'a pas encore fait suite à la mise en route de la coalition Burundi bwa Bose. C'est précisément en ce moment que les chantres du CNDD-FDD, partisans du statuquo qui tue, apostrophe le ministre pour qu'il oppose un niet catégorique à cette coalition, afin que la CENI soit en droit de lui opposer un refus avec base légale.Dans une publication faite ce dimanche sur X, le journal IKIRIHO proche du pouvoir, fait référence à certains éléments auxquels pourraient achopper la coalition.
« Ceux qui étaient riches alors qu'on était des pauvres, au bas de la société, se disent aujourd'hui malheureux parce que le pauvre d'hier est monté en pleine lumière. Parce qu'ils sont assis aujourd'hui avec les pauvres d'hier, ces riches se disent malheureux » a déclaré le président burundais, Evariste Ndayishimiye.
Visiblement, les textes régissant les élections de 2025 sont taillés sur mesure dans l'unique but d'écarter Agathon Rwasa, opposant historique et leader de l'aile non officielle du parti CNL, réel gagnant de la présidentielle de 2020.C'est l'article du 2 dudit décret qui le cloue au pilori dans ses dispositions qui définissent les conditions d'une candidature indépendante qu'elle soit en coalition ou non.
Le président Obasanjo, dans sa sagesse légendaire, n’a pas manqué de rappeler une vérité élémentaire : « Les investisseurs ne sont pas des agences de développement. Ils ne viennent pas distribuer des pansements ni offrir des sermons ; ils cherchent du rendement. » Investir, mesdames et messieurs, ce n’est pas un acte de foi, c’est une quête pragmatique. Les investisseurs regardent où ils posent leurs valises, et pour eux, les terrains minés de corruption, d’instabilité politique et de misère généralisée ne sont pas des destinations de rêve.
En mal de popularité suite à la situation socioéconomique très critique au Burundi, plus de quatre ans après son investiture, le Président burundais a décidé de relaxer plus de 40% des prisonniers (une première au Burundi) afin de peaufiner son image en mauvaise posture.C'est précisément là où le bât blesse. Les faucons du CNDD-FDD qui planifient sa chute cocasse lui mettent les bâtons dans les roues et font piétiner ce plan.
A l'instar d'un gardien de but qui ne quitte pas sa cage (football), Evariste Ndayishimiye s'accroche donc à son trône pour donner du fil à retordre à ceux qui veulent l'en déloger pour incompétence avérée.C'est ainsi que, fin octobre, il a boudé le sommet mondial d'Azerbaïdjan sur le climat (COP 29) et a préféré se faire représenter par son vice-président, Prosper Bazombanza. Curieux. Pour un si long séjour.
En effet, à travers l'histoire, la classe intellectuelle a toujours été la force motrice des renaissances nationales. Dépositaires du savoir et de la pensée critique, les intellectuelles et intellectuels ont la capacité d'imaginer un avenir meilleur et de mobiliser la société dans ce sens.
Tant et si bien qu'une rumeur persistante fait déjà état de putsch imminent alors que le chef de l'Etat joue les coudes pour qu'il puisse rempiler pour un autre septennat en 2027.Aux yeux de la clique de généraux faiseurs de rois, Evariste Ndayishimiye mène le pays à la faillite et il doit être déposé le plus tôt possible. Selon des sources proches du noyau hyper influent du CNDD-FDD, parmi ceux qui voudraient hâter la chute du général incapable figure son chef d'état-major, Prime Niyongabo.
Le tableau économique du Burundi est tout aussi sombre. L’incapacité chronique à attirer des investissements directs étrangers, conjuguée à une inflation galopante et à des pénuries chroniques, illustre la profondeur de la crise. Les infrastructures en ruine, l’insécurité alimentaire rampante et l’effondrement des secteurs clés, tels que l’agriculture et la santé, témoignent de la désintégration progressive d’un État qui devient de plus en plus incapable de répondre aux besoins fondamentaux de sa population.
Selon des sources concordantes, le parti CODEBU-Iragi rya Ndadaye dirigé par Kefa Nibizi se joindra aussi à cet attelage pour requinquer l'opposition labélisée « hutu » pour, prétend-elle, mieux relayer l'incapable CNDD-FDD.Les parties engagées dans cet accord de Zanzibar ont promis de tout mettre en œuvre « pour faire accepter la coalition par le gouvernement ».
Le Burundi est un exemple parfait de l’échec des nations. Mais les nations ne sombrent pas uniquement à cause des décisions de leurs dirigeants ; elles échouent aussi parce que leurs citoyens se résignent à l’échec. Depuis l’indépendance, le Burundi a connu 15 gouvernements distincts (selon les classifications), chacun ayant pris des décisions contribuant à l’instabilité actuelle. Pourtant, aucun régime n’a atteint le niveau d’inefficacité du gouvernement actuel, dirigé par le Président Évariste Ndayishimiye.
Pris de colère à cause du manque d'intérêt du public à s'inscrire comme électeurs, le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, force donc l'administration CNDD-FDD à barrer la route aux citoyens dans leur élan vers les marchés, services publics, etc.Aucun citoyen n'a le droit de faire quoi que ce soit sans exhiber au préalable un récépissé attestant son enregistrement au rôle pour les élections. A titre illustratif, ce 27 octobre 2024, l'entrée au marché central de Bubanza était conditionnée par la présentation d'une preuve d'inscription sur les listes électorales de 2025.
D'entrée de jeu, il sied de rappeler que les loups du CNDD-FDD sont toujours à l'affût pour faire main basse sur le moindre dollar qui atterrit dans la cassette de la banque centrale. Leurs appétits gloutons son inassouvissables. Les investisseurs en sont au courant. C'est ainsi qu'ils ne se bousculent pas sur le portillon. Le cas du docteur Christophe Sahabo, ancien directeur général de Kira Hospital, qui se meurt en prison pour avoir tenté de leur barrer l'accès à la manne financière de cette structure sanitaire moderne, fruit des investisseurs étrangers.
Selon des sources concordantes, Nyamwasa, venu de Kinshasa, vient de quitter Bujumbura où il s'est entretenu avec les autorités burundaises dont le général Prime Niyongabo, chef d'état-major de l'armée burundaise. Il s'est envolé pour la Tanzanie ce week-end, d'après des sources rwandaises qui ne le quittent d'une semelle.L'idée derrière ces agissements est de renforcer les mouvements rebelles rwandais, dont les FDLR, afin de déstabiliser le régime de Kigali, bête noire de la RDC et du Burundi.
Dire que l’avènement du régime de Tshisekedi en RDC est près d’une malédiction pour le pays ne serait pas exagéré. C’est depuis son élection feutrée d’un accord avec le président sortant Joseph Kabila que ce cannibalisme a pris une affluence à tel enseigne que les gens s’adonnent à cœur joie de voir les cannibales en train de dévorer la viande humaine camera à l’appui, en présence des enfants avec acclamation de la population.
Lorsque Tshisekedi dit une chose, il faut s’attendre à son contraire. Son slogan d’élection du premier mandat était « le peuple d’abord », à la place du peuple d’abord il y a mis son ventre et ceux des membres de sa famille biologique et politique.
A l'échelle planétaire, Evariste Ndayishimiye est sans nul doute l'unique chef de l'Etat qui pleurniche, résigné et incapable de sévir face aux cadres et agents qui s'en mettent plein les poches au lieu de se soucier de l'intérêt commun. Croit-il en ce qu'il dit ou présente-t-il simplement des larmes de crocodile pour se faire bien voir devant des burundais affamés ?
Alors que Kinshasa cherche peut-être à se positionner stratégiquement pour créer un objet de marchandage contre le Rwanda dans les négociations de Luanda qui visent à mettre fin à la guerre dans l'est de la RDC, il est incroyablement difficile de voir ce que le Burundi essaie d'accomplir en embrassant les mouvements rebelles qui ont pris les armes contre Kigali. Gitega dira bien sûr que Kigali est derrière la rébellion RED-TABARA. Chose qui reste à prouver.
Selon de nombreux observateurs, le Burundi n'a aucun intérêt à faire du docteur Christophe Sahabo une victime expiatoire de tous les mots imputés aux Tutsis d'hier et d'aujourd'hui. S'il est accusé de quelque crime que ce soit, il a droit à un procès équitable, rapide et juste. En attendant, il est supposé innocent. Il a donc droit aux soins, même s'il avait déjà été condamné. Ce qui n'est pas encore le cas depuis son arrestation le 30 avril 2022.
Elle s'active diplomatiquement et engage le Burundi dans des rencontres au plus haut sommet. Pourtant, elle n'a aucune fonction officielle, mis à part le fait qu'elle est mariée à un général devenu chef de l'Etant. La constitution burundaise ne confère aucun pouvoir ni aucune fonction officielle à la première dame. Sur quelles bases assume-t-elle alors des responsabilités officielles traditionnellement réservées aux membres du gouvernement dont elle ne fait pas partie ?
En nommant Museremu au sommet du Conseil national de sécurité, Evariste Ndayishimiye prend la mesure des signes des temps. Le pays est sinon dans le gouffre, du moins à son bord et les as du crime seront davantage sollicités pour semer la terreur.Pour rappel, Museremu est un proche et sympathisant du général Adolphe Nshimirimana, assassiné en août 2015 avec plusieurs cadavres dans son placard. Sur le compte X du colonel de police Alfred Museremu, il exprime toujours son admiration envers lui.
Selon les données actuelles, le potentiel minier du Burundi est fait des éléments suivants : (a) d'importantes minéralisations de nickel de classe mondiale (6% des réserves mondiales), accompagnées de cobalt et de platine ; (b) des gîtes d'étain, de coltan, de vanadium, d'or, de wolfram et de terres rares ; (c) de minerais industriels, comme les phosphates, le calcaire, le kaolin, l'argile et divers autres matériaux de construction.
Evariste Ndayishimiye est tout sauf idiot. Il est au courant de tous les ennuis qui assaillent les Burundais. Il est pertinemment conscient que le peuple est éprouvé par la pauvreté, la faim, les pénuries diverses, l'avenir incertains des enfants sans éducation consistante. Mais, il est incapable d'y faire face, lui et le système CNDD-FDD dont il est issu. Par conséquent Il ment. Il ment pour que les burundais ne se sentent pas perdus. Il ment pour se faire bien paraître. Il ment pour compenser ses insuffisances. Il ment comme mode de gouvernance.
Incapable de rendre disponible le carburant (en mode pénurie depuis plus de deux ans), incapable de contenir ou freiner la flambée du franc burundais par rapport aux devises étrangères (euro et dollars), incapable de barrer la route à ceux qui, dans son propre camp, pillent à vue d'œil l'économie du pays ou kidnappent et tuent allègrement et impunément de paisibles citoyens, Evariste Ndayishimiye ne trouve pas mieux que balayer les lieux publics.
A Bujumbura, les hôpitaux sont en alerte rouge, quelques jours après le communiqué du Ministère de la santé annonçant officiellement l'effectivité de cette épidémie au Burundi. Une dizaine de cas sont déjà renseignés et les professionnels de la santé sont unanimes pour confirmer que l'épidémie est hautement mortelle et contagieuse.
Selon des militants des droits humains, très au fait de la situation sécuritaire dans le pays, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a, coup sur coup, délesté sa garde rapprochée du Colonel de Police Marie-Chantal Munezero, native de la province de Bubanza ; du Colonel de Police Christian aka Muganga, natif de la province de Muyinga et d'un certain Major de Police prénommé Émile et natif de la province de Makamba. Les trois sont désormais locataires de la prison centrale de Mpimba.
De fil en aiguille, Angeline a pris le contrôle de l'approvisionnement en carburant, du stock de devises encore disponible, de l'industrie sucrière et des sociétés de télécommunications. En moins de 4 ans, ils sont devenus le plus grand propriétaire foncier (en achetant un centimètre) et ils sont maintenant la famille la plus riche du Burundi.Plus culottée qu'aucune autre première Dame du monde, Angeline Ndayishimiye a envahi toutes les sphères de l'aide au développement.
Selon des sources proches des prélats burundais, l'Eglise catholique refuse de cautionner un jeu électoral dont on connaît d'avance l'issue.Pour rappel, en 2015, l'Église Catholique s'était retirée du processus une semaine avant les élections.. Elle a énergiquement déploré les nombreuses irrégularités qui ont émaillé ce processus. Ce qui a amené Pierre Claver Kazihise, président de la CENI d'alors, de déclarer que « les observateurs de l'Église étaient inefficaces, car ils avaient abouti à des conclusions différentes de celles des autres organisations ».
Alors que le ministre chargé des finances justifie la pénurie par celle des devises dans le pays, le chef de l'Etat et son premier ministre évoquent le trop-plein de véhicules importés annuellement par les Burundais.Leurs points de vue croisés montrent à suffisance que les uns et les autres se fourvoient ou versent dans des mensonges éhontés.
Englué dans une crise politique et socioéconomique qui risque de mener à l'implosion généralisée dans pas longtemps, en froid contre Kigali pour des raisons étonnamment puériles, militairement en guerre contre le M23 pour le grand plaisir de Kinshasa, le Burundi est en porte-à-faux dans ce puzzle dont les autorités ont du mal à déceler les enjeux stratégiques, mis à part les réflexes ethnistes.
Aucune délégation n'est venue par exemple d'Afrique de l'Est. Même la Tanzanie a boudé la fête malgré ses accointances avec le parti présidentiel au Burundi, CNDD-FDD. D'aucuns estiment que cette absence serait liée à la confirmation, en appel, de la détention à perpétuité du général Alain Guillaume Bunyoni, jugé trop proche des faucons du régime en Tanzanie; qui, dit-on, le préfèrent à Ndayishimiye comme président du Burundi.
La sentence a été rendue par l'auditorat militaire en itinérance à la prison centrale de Rutana. Les condamnés ont rejeté cette décision, arguant qu'elle émane plutôt de la hiérarchie militaire ou plus exactement du commandant suprême, en l'occurrence le chef de l'Etat, en personne. Ils l'ont, du coup, qualifié de parodie judiciaire.
Lors de la clôture d'une vaste croisade de trois jours organisée ce weekend dans la province de Mwaro au centre du pays, Evariste Ndayishimiye a traité d' « ingrats », ceux qui ne croient pas dans ses promesses ou propos sur le développement économique, ni à la paix sociale rétablie tout au long des quatre ans déjà écoulés pour son septennat.« Ils sont au service de Satan tout simplement », a-t-il tranché.
Dans un creux et pompeux discours à la Nation délivré ce mercredi à l'occasion de la commémoration du 4ème anniversaire de son investiture, le général Evariste Ndayishimiye a amusé la galerie par cette déclaration doublement fracassante et idiote : « Les lamentations actuelles des Burundais portent sur la pénurie des produits importés et non sur leur capacité financière à s'en procurer ». Evariste Ndayishimiye les a pris alors pour des « ingrats ».
Dix-neuf ans après que le parti CNDD-FDD est au pouvoir, les hauts responsables sont bien obligés de se rendre à la triste évidence : l’avion « Burundi » n’a plus de pilote, il est entrain de s’écraser, et le peuple avec. Est-ce à cause de l’absence du pilote dans le cockpit ? Existe-t-il un pilote, mais qui ne dispose pas de capacités nécessaires de pilotage, pour conduire ce gros avion « BURUNDI », et le conduire à bon port ?
Cette descente aux enfers a démarré en avril 2022 après l'arrestation du Dr Christophe Sahabo. Son emprisonnement n'était qu'un stratagème inventé par le régime CNDD-FDD pour écarter ce jeune médecin tutsi qui, après une brillante formation en Suisse, avait eu le courage de rentrer au pays pour y investir.
Pour le cas d'IWACU, d'aucuns estiment que c'est plutôt la présidente du CNC qui se vassalise face au régime qui la nourrit. C'est donc elle qui mérite une mise en garde. Car au regard de la loi qui régit le CNC, sa première mission de selon l'esprit et la lettre de la loi organique n°1/05 du 8 mars 2018 est de « garantir l'indépendance, notamment en matière d'information, des médias publics et privés ».
Dans l'absolu, la régulation de l'usage du téléphone au service s'entend, de l'avis de tous. Mais décider de faire payer une application dont on n'est pas inventeur relève d'un aveuglément inouï, une arrogance aveugle, une folie de grandeur que seul un chef d'un parti qui gouverne dans un système monopartite peut se permettre d'afficher.En outre, il est important de signaler que les Burundais ne sont pas motivés pour se tuer à la tache en bossant sans discontinuer. L'Etat pour lequel ils travaillent est d'une ingratitude déconcertante.
Corruption de haut vol au sein de l'administration publique, marchés publics volontairement truquées, détournements de fonds publics, les exemples sont légion. Mais le plus récent et non moins inquiétant est la récente révélation sur l'achat des dollars organisé par le pouvoir à la frontière avec la RDC.Selon des opérateurs économiques congolais, le régime burundais a rassemblé ses agents le long de la frontière avec la RDC pour rafler les dollars des Congolais qui veulent entrer sur le territoire burundais en leur distribuant des francs burundais à vil taux.
C'est ainsi que auteurs cités souvent dans les grands dossiers de corruption se la coulent douce sans jamais être inquiétés.A titre de rappel, sa colère verte autour des 54 milliards destinés à l'érection d'un barrage hydroélectrique de Mpanda s'est apaisée sans qu'il y ait un seul cadre châtié comme il avait initialement menacé de le faire ; son courroux historique face à l'ancien DG de l'OTRACO, Albert Maniratanga s'est mystérieusement dissipé au lendemain de son limogeage avec fracas. Tant et si bien qu'il lui a donné un poste qui transcende le précédent.
Selon des observateurs, le CNDD-FDD qui a déjà drastiquement verrouillé l'espace civique au Burundi sera l'unique compétiteur lors de ce scrutin annoncé. Il a déjà écarté Agathon Rwasa, sa bête noire, en éjectant de sa formation politique, CNL.Dans le but de l'empêcher de se porter candidat en indépendant, le régime CNDD-FDD concocte un Code électoral qui exige aux candidats potentiellement indépendants de n'avoir pas appartenu à un parti politique pendant 4 ans avant le scrutin en question.
Ces récents combats sanglants et mortifères se sont déroulés à Lumbishi, dans les hauts plateaux de Kalehe. A ce niveau, les combattants du M23 ont réussi à capturer la base des Burundais qui était basée à Lumbishi. Le bilan donne le frisson : 25 Militaires Burundais tués, 5 capturés et plusieurs armes et munitions saisies, dont 10 PKM, 12 lance-roquettes et plusieurs AK47. La débandade est donc totale à l'est de la RDC. Après la chute de Rubaya et Ngungu, les hauts plateaux de kalehe passent sous la conquête des M23.
Dans le domaine économique, c'est le chaos artistique. Tant et si bien que même le chef de l'Etat en a le tournis. Et pour preuve. Alors que c'est lui et lui seul le faiseur de rois, qu'il nomme ou dégomme qui il veut à la tête de telle ou telle autre entreprise, d'aucuns s'étonnent de ce qu'il daigne pleurnicher publiquement en se plaignant à longueur de journées de la vague de malversations et détournements du fric de l'Etat dont la caisse paie un lourd tribut.
Chaque burundais se souvient des premières années du règne du CNDD-FDD où Hussain Rajdabu, alors secrétaire du parti, semblait ignorer ou outrepasser les décisions du président de l'époque, Pierre Nkurunziza.Finalement, Pierre Nkurunziza a réussi à imposer sa volonté en renversant le secrétaire et en l'emprisonnant. Le même jeu semble se jouer désormais entre Evariste Ndayishimiye et Reverien Ndikuriyo, le secrétaire du parti.Le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, va dans tous les sens pour tenter, sans succès, de désembourber le pays.
Désormais à un an des élections générales (parlementaires et communales), il est évident que le Burundi est entièrement sous la coupe de Révérien Ndikuriyo, le patron du parti. Ce dernier vient de le rappeler à ceux qui auraient tendance à l'oublier à travers une conférence de presse organisée avec panache ce mercredi à Ngozi, à l'issue d'un congrès national du CNDD-FDD.A l'occasion, Révérien Ndikuriyo a, d'entrée de jeu, fait taire ses nombreux détracteurs qui estiment encore qu'il est trop encombrant et qu'il a tendance à faire du CNDD-FDD un parti-Etat.
Quelles que soient les réalités de la saga des machettes, sa révélation aurait contribué à mettre en lumière une nouvelle dynamique politique qui se constitue « tranquillement » au sein des opposants en exil. Une coalition entre Jérémie Minani, l'homme qui a formé un gouvernement en exil, Leonidas Hatungiaman qui fut le bras droit de Pierre Nkurunziza avant de dénoncer son élection forcée à un troisième mandat et Alexis Sinduhije, aujourd'hui qualifié de terroriste par le Le CNDD-FDD constitue une nouvelle évolution politique intéressante pour le Burundi.
Après une avalanche de tweets émanant de la ferme à trolls du régime qui blanchissent le CNDD-FDD, une nouvelle aide au régime de Gitega est venue de sources inattendues. De Jérémie Minani, opposant en exil depuis 2015. Il a été qualifié par le régime de « figure de l'opposition radicale » ; et du MSD dirigé par Alexis Sindihuje qui est accusé d'être terroriste par le régime de Gitega.Sur le ton habituellement vu dans les rapports des ONG et des instances internationales, Jérémie Minani et Alexis Sinduhije publient un "rapport" qui dédouane le régime.
En dépit de la haine et de la méfiance entre Kigali et Kinshasa, les autorités congolaises n'ont jamais daigné fermer les frontières terrestres avec le Rwanda. Car dans son for intérieur, la RDC est pertinemment convaincue qu'elle a besoin du Rwanda pour tenir un minimum de vie dans sa partie de orientale.Et pour preuve. A l'est de la RDC, la population congolaise, réclame déjà le début d'un dialogue entre les deux parties pour trouver un terrain d'entente et rétablir la paix.
Dans leur élan d'indignation, les prélats se sont également exprimés sur la pauvreté structurelle et chronique qui mine les Burundais dans leur grande majorité. « Force est de constater que l'économie du pays peine à se relever », déplorent-ils en faisant allusion à la flambée des prix sur le marché, la dépréciation progressive de la monnaie burundaise, la rareté du carburant et des autres produits de première nécessité, le chômage, etc.
Encore une fois, la quête et la soif de pouvoir priment sur l’intérêt national. Avec cette « Nyakurisation » du parti de Rwasa, le seul opposant credible, le CNDD-FDD recule sur le terrain de la gouvernance démocratique. Car l'éjection, de façon aussi ridicule, de l'opposant de taille comme Agathon Rwasa, ne glorifie pas le CNDD-FDD au pouvoir depuis 2005 et, qui est visiblement incapable de désembourber le pays à tous points de vue. Cette démolition du parti de Rwasa Agathon est également un acte d’auto-sabotage.
Il est désormais clair pour tout observateur avisé que cette gestion ruineuse d’entreprises étatiques qui, même si elles étaient encore peu performantes (car soumises à la bureaucratie étatique), étaient autrefois rentables, est intentionnelle. Les caciques du régime CNDD-FDD veulent donc faire table rase du paysage industriel burundais dans le domaine public. Simplement pour créer leurs propres entreprises avec de l'argent illicitement amassé en grugeant les citoyens, contribuables.
Emery Igiraneza, président de MAP - BURUNDI BUHIRE: « En ce jour de commémoration du 30ème anniversaire du génocide contre des tutsis du Rwanda, le Mouvement d'Actions patriotique se joint à vous pour commémorer cette tragédie sans nom qui a emporté des centaines de milliers de tutsis simplement à cause de leur ethnie»
La situation économique actuelle est très préoccupante. Avec la lenteur des réformes économiques, le FMI a déjà révisé les objectifs macro-économiques. En particulier, le taux de croissance économique (PIB), qui était prévu à 6% pour 2024, a été revu à la baisse à 4,3%. Des analystes estiment, plutôt, que la croissance économique sera plus faible et pourra se situer entre 1,5 et 1,8% en 2024. Cette baisse de la croissance économique étant causée par plusieurs facteurs.
Pour illustration, Evariste Ndayishimiye prend l'exemple d'un avocat (fruit d'avocatier) vendu à 100 Fbu au fin fond de la commune Nyabihanga (Mwaro) alors qu'il s'acquiert à 5 dollars (environ 5000 Fbu) dans une ville étasunienne (USA).Evariste Ndayishimiye se perd aussi en conjectures, souvent avec des blagues de comptoirs, en se moquant notamment d'autres goinfres qui, à table, se servent une pâte comparable au mont Kilimandjaro (réputée la plus haute montagne d'Afrique).
Depuis sa nomination, le Rapporteur spécial a demandé au Gouvernement burundais d'avoir accès au pays pour se rendre dans le pays.En l'absence de réponse, le Rapporteur spécial a décidé de recueillir des informations de première main auprès de la diaspora burundaise et d'autres parties prenantes basées au Rwanda.Que ce soit sous l'ère Nkurunziza ou celle de son successeur Ndayishimiye, les autorités burundaises ont toujours été réfractaires à l'idée de collaborer avec l'ONU en matière des droits de l'homme.
Selon une source généralement bien informée, le chef de l'Etat aurait l'intention d'en finir avec Alain Guillaume Bunyoni une fois pour toutes à la manière du régime CNDD-FDD. Un assassinat camouflé en mort naturelle serait envisageable. Mais certains généraux sortent déjà leurs griffes pour tuer dans l'œuf ces velléités assassines. Ils auraient directement contacté le chef de l'Etat pour l'en empêcher, sans quoi ils enterreraient, au moins, deux généraux dont Evariste Ndayishimiye.
Le Président rwandais affirme avoir appelé au téléphone son homologue burundais pour lui demander si réellement, en plus de l'engagement de son armée au sein de la force de l'EAC, il avait aussi pris l'option de s'allier aux FDLR qui sapent son régime.« Curieusement, le président burundais m'a assuré que non ; qu'en aucun cas, ses militaires ne pourraient s'adjoindre aux FDLR ; là je lui ai dit que j'étais heureux d'apprendre de sa bouche que rien n''était vrai....mais curieusement quelques jours après, j'ai vu les militaires burundais à Goma, se battant aux côtés des FDL
Incapable de désembourber le pays que lui et son épouse ne cessent de sucer, le général a déjà pris goût au pouvoir et veut s'y accrocher jusqu'à sa dernière énergie.Et pour preuve. Pour tenter de préparer le terrain en amadouant ses co-militants afin de mieux les endormir, le général qui, aux yeux de l'opinion, passe plus pour un comédien qu'un chef de l'Etat prend une avance sur tous les autres en se lançant en campagne électorale pour son parti à travers une chanson qui donne du frisson et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Pour nombre d'observateurs, cette seconde attaque dans ce secteur en deux mois semble remettre en cause le dispositif sécuritaire mis en place par l'armée burundaise...Mais voici un hic : il y a à peine trois mois, le pouvoir burundais assurait avoir repoussé le RED-Tabara à au moins cinq jours de marches de sa frontière, après une année d'opérations militaires dans les moyens et hauts-plateaux qui surplombent Uvira et Fizi, dans le Sud-Kivu.
Propriété privée d'un certain Donatien Ndayishimiye, officier du Service National des Renseignements, SNR, Ikiriho s'en prend tour à tour à Alexis Sinduhije, Bob Rugurika et Pacifique Nininahazwe en les accusant ouvertement d'être derrière cette attaque revendiquée pourtant par le mouvement rebelle RED-TABARA.
Selon des observateurs avisés, Evariste Ndayishimiye fait ce déplacement surprise à Kinshasa pour empocher le magot promis, en contrepartie de l'engagement controversé de son armée et de la milice des jeunes Imbonerakure (appendice du parti présidentiel CNDD-FDD) dans la guerre contre le mouvement rebelle congolais M23 qui, ces derniers jours, menace de prendre Goma, capitale du Nord-Kivu.Evariste Ndayishimiye en a fait un projet personnel, source de millions de dollars sans aucune trace dans le Budget général de l'Etat.
Du côté de l'armée burundaise, cette nouvelle donne va changer les choses : d'abord parce que les soldats burundais vont se battre sous un commandement autonome et professionnel. Ensuite car leur mission sera plus valorisée qu'elle ne l'est aujourd'hui. Enfin, les victimes seront honorées et leurs familles assistées. Ce qui n'était pas le cas aujourd'hui. C'est aussi pour la première fois que le Burundais communique sur la présence de ses troupes à l'est de la RDC, dans un cadre bilatéral.
Tenant compte de ces maladresses du ministre burundais en charge de l'intérieur, les organisations engagées avec le CNL dans le Cadre d'Action pour la Réhabilitation de l'AAPRB demandent au chef de l'Etat de se désolidariser de ce Ministre et de le sanctionner conformément à la loi en le révoquant de l'Équipe Gouvernementale, parce que ses agissements sont de nature à ternir profondément l'image de tout le Gouvernement.
Cette audience était consacrée aux échanges autour des questions liées au développement, à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs. Le fait que Ndayishimiye ait choisi d'insérer ses problèmes avec le Rwanda dans une telle réunion est la preuve de ses priorités : faire plaisir à Tshisekedi en poussant l'agenda anti-rwandais de la RDC.
La logique utilisée par le lobby anti-Tutsi comme quoi la plupart des personnes accusées d'avoir commis le génocide contre les Tutsi au Rwanda ne sont plus en vie passe à côté de l'essentiel : il ne s'agit pas d'individus mais d'une idéologie dangereuse qui est toujours vivante ; et qui s'est malheureusement infiltrée dans la politique de la RDC. L'idéologie est exploitée dans la région pour construire des alliances mythiques qui visent à se rassembler autour de l’idée d’une existence d'une race 'Bantu' s’appuyant sur une théorie complotiste de l'empire Hima
Son épouse Angéline Ndayishimiye qui a ouvert son bureau à la présidence de la République devient de plus en plus un chef de l'état bis. Sa volonté devient comme un ordre, selon des sources.Visiblement, en dépit de l'autoglorification du chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye qui chante à tout va le progrès déjà enregistré moins de quatre après sa prise de fonction, tout semble indiquer que l'économie nationale a du plomb dans l'aile.
Lors de la crise de sécession du Katanga, l’Armée Nationale Congolaise (ANC) a profité du soutien des troupes de Nations Unies. Pendant la rébellion Muleliste, il fallut l’intervention des mercenaires français et Belges. Les troubles causées par des mercenaires Européens en 1967 ont été contenus par une aide du président du Burundi, Michel Michombero. En réaction à la guerre de 80 jours, Mobutu a fait appel à l’intervention des forces françaises. Kabila père s'est appuyé sur les forces des pays de la SADC pour contrer les avancées de la rébellion du RCD.
D'après les témoignages concordants, la haute hiérarchie de l'armée burundaise est pertinemment consciente du danger qui guette les infortunés qui héritent de cette mission dans la province de Kivu. Ils sont candidats à la mort.C'est ainsi que, au moment de la composition des listes des militaires préalablement identifiés pour cette mission, aucun cadre hutu (et Dieu sait qu'ils sont nombreux au sein de la FNDB) ne daigne y désigner un proche.
L'heure est donc grave et les tractations se poursuivent. Le chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye et le chef du parti Révérien Ndikuriyo sont à couteaux tirés. Le premier veut peser de tout son poids dans la balance pour éjecter le second. Mais ce dernier s'accroche à sa popularité, notamment au sein des Imbonerakure qu'il encadre et dont il encourage la violence.
L'implication des forces burundaises aux côtés des FARDC et tous leurs alliés y compris les FDLR en RDC contre le M23 a divisé l'opinion. Présentée comme un devoir régional par Ndayishimiye, cette intervention est vue à l’échelle interne comme risquée et impopulaire, car elle laisse bien de questions sans réponse, notamment au sujet de la pertinence d’un tel engagement soulevant des questions sur sa pertinence ainsi que sur les coûts humains et financiers y afférents.
Un communiqué du gouvernement burundais a fait le tour de la toile ce mardi pour dire, notamment, que « le gouvernement du Burundi a appris avec stupéfaction les allégations non fondées et fallacieusement attribuées sciemment à son excellence Evariste Ndayishimiye, président du Burundi, sur des désinformations savamment entretenues par les propagandistes du régime rwandais ».
Pour rappel, le chef de l'Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, qui était à Kinshasa, en RD Congo, pour l'investiture du président congolais, samedi, s'est entretenu avec la jeunesse congolaise des questions de sécurité dans la région. Le chef de l'État burundais, qui est le champion de l'Union africaine pour l'agenda jeunesse, paix et sécurité, a déclaré qu'il était nécessaire de poursuivre la lutte jusqu'à ce que les Rwandais commencent à se lever.
Visiblement, plus que le souci de combler le vide laissé par les militaires en mission de paix ailleurs dans le monde, Révérien Ndikuriyo veut emboîter le pas au chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye en empochant le pactole congolais à son tour.Comme Ndayishimiye touche déjà des milliers de dollars en échange des militaires qui se font canarder par le M23, Ndikuriyo veut en faire autant en y alignant des Imbonerakure.
La justice rwandaise a déjà transmis au Burundi les dossiers de 670 ressortissants burundais accusés d'avoir participé au génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda, et a même lancé des mandats d'arrêt internationaux contre certains accusés qui se la coulent douce à Bujumbura ou ailleurs dans le pays.
D'après les données renseignées par l'ONG SOS Torture/Burundi, une trentaine de ressortissants rwandais ont été remis aux autorités rwandaises jeudi et vendredi, rien qu'au poste-frontière de Ruhwa, dans la province de Cibitoke. Selon des observateurs, les autorités burundaises avaient déjà ciblé les citoyens rwandais à arrêter, en intimant aux responsables provinciaux l'ordre de recenser tous les étrangers et de transmettre la liste de ceux qui y vivent au ministre de l'intérieur.
« Ndayishimye comprend très bien que la situation économique catastrophique dans laquelle se trouve le pays fait de lui une cible facile pour un coup d’État. Peut-être alors pense-t-il que s’il parvient à sauver l’économie ou créer une situation chaotique et tensions entre son pays et le Rwanda, il renforcera son emprise sur le pouvoir. »
Dans une correspondance signée de la main de l'honorable Léonce Ngendakumana, ancien président de l'Assemblée nationale et figure du FRODEBU, cette coalition ad hoc circonstanciellement dénommée « Cadre d'action pour la réhabilitation de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi » sollicite leur appui pour aider à réhabiliter l'Accord d'Arusha.
Les médecins burundais sont en effet les moins bien payés de la planète terre. Et, toutes proportions gardées, les fonctionnaires burundais dans leur ensemble.C'est ainsi que ceux qui le peuvent ou en ont l'opportunité bifurquent vers le privé ou se barrent pour aller prester ailleurs, a déclaré la courageuse ministre burundaise de la santé publique et de la lutte contre le sida. Pour illustrer ses propos, Madame Lydwine Baradahana évoque un salaire mensuel de 150 USD pour un médecin spécialiste.
Selon l'article 64 de la loi sur les partis politiques, « la chambre administrative de la cour suprême peut, à la demande du ministre de l'Intérieur, proclamer la nullification de tout acte pris par un organe du parti si cet acte est en contradiction avec cette loi ou est de nature à perturber l'ordre public ou est de nature à aller contre la sureté de l'Etat »
En effet, pour maintenir leur influence sur la RDC et stopper net la pénétration chinoise, les occidentaux ont sorti leur outil de désintégration (des pays) contre ce géant de l'Afrique centrale. Cet outil n'est rien d'autre que la haine contre les Tutsis. C'est là "l'opium" ou le catalyseur de la désintégration des pays des grands-Lacs, voire au-delà. Elle mobilise la masse et provoque des soulèvements populaires dans les pays de la sous-région (Rwanda, Burundi et RDC) et leurs voisins directs ou indirects.
Chronologiquement, la sortie médiatique de Révérien Ndikuriyo a été précédée par celle du Chef de l'Etat, Evariste Ndayishimiye, qui a craché tout son venin contre le président rwandais Paul Kagame, l'accusant d'héberger, nourrir et entraîner militairement des rebelles burundais de RED-TABARA qui sème l'insécurité à la frontière avec la RDC.Kigali doit être diabolisé avec ou sans aucune raison valable.
La veille, le chef de l'État burundais avait assumé son soutien à la RDC dans sa guerre contre le M23. « Le feu qui brûle la RDC est le même qui peut brûler le Burundi demain....j'appelle par conséquent tous les Burundais à soutenir la RDC dans son combat contre les rebelles du M23 » disait-il lors d'une émission publique, diffusée par la radio et la télévision d'état. Autant Gitega s'engage à travers le choix présidentiel de pactiser avec Kinshasa, autant il vilipende et diabolise Kigali, accusé de tous les mots.
Officiellement, le Burundi botte toujours en touche et refuse obstinément de commenter ces propos de l'ONU malgré les évidences, en l'occurrence ses nombreuses victimes dans les rangs de l'armée, ou des centaines de militaires, toutes catégories confondues, qui ont refusé de se laisser canarder comme des mouches sous le drapeau congolais.
Contrairement aux autres pertes massives de vies humaines que le pays a connues depuis son arrivée au pouvoir, le chef de l'Etat Evariste Ndayishimiye a présenté ses condoléances attristées aux familles endeuillées. De nombreux observateurs notent que c'est la première fois qu'il sort de ses gonds pour exprimer sa compassion dans de telles circonstances.
Toute cette galaxie de militaires a refusé d'obéir à l'ordre de combattre le M23 après la déroute qui a coûté la vie à plusieurs dizaines d'entre eux alors que les trouillards soldats congolais ont pris le large.Depuis leur lieu de détention, ils demandent ou exigent une visite de la Commission nationale indépendante des droits de l'homme, CNIDH, histoire de constater, de visu, les dramatiques conditions de leur détention.Cela sonne comme une révolution au sein de l'armée burundaise.
Afin d'aider le M23 à faire face aux dépenses inhérentes à cette dignité demandée, Athanase Karayenga ou plutôt Bene Burundi s'engage à « lancer une collecte publique et transparente de fonds à envoyer intégralement à une organisation humanitaire recommandée par M23 » afin de les lui faire parvenir.
Evariste Ndayishimiye est donc au pied du mur. Bujumbura, la capitale économique, n'est plus ravitaillée en carburant depuis près de deux semaines.Il sied de rappeler que le Burundi importe pratiquement tout ce qu'il consomme. La pénurie d'essence interdit désormais aux camions de venir jusque dans Bujumbura.À Bujumbura, on commence à manquer de tout : charbon de bois, même les haricots et les bananes commencent à manquer sur les marchés.
Selon des témoignages concordants, malgré un démarrage difficile de ses activités industrielles entre 1988 et 1991, malgré la crise sociopolitique au Burundi d'octobre 1993 qui a duré douze ans, les performances de la société n'avaient cessé jusqu'ici de s'accroître d'année en année.Même pendant le blocus économique imposé par les pays voisins, n'avaient rien changé dans son rythme de production.
Selon le chef de l'Etat burundais, chaque année, le Burundi perd environ un milliard de dollars suite à la fraude et autres stratagèmes propres aux bandits en col blanc.Par conséquent, le déficit est dangereusement structurel.« Chaque année, les statistiques montrent que les importations sont estimées à 1,3 milliards de dollars. Mais dans les caisses de l'Etat, nous ne voyons que 200 millions », a déclaré le chef de l'Etat burundais.
Vu ses discours invariablement teintés de violence, ses appels ouverts au meurtre d'opposants, ses rappels constats et récurrents de l'assassinat d'un citoyen de la commune Matana surnommé Kaburimbo, il y a lieu de penser que Révérien Ndikuriyo, a été rappelé à l'ordre pour faire une telle volte-face.
Officiellement, Kefa Nibizi est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'Etat, péché générique de la quasi-totalité des détenus que le régime CNDD-FDD juge politiquement « incorrects ».Mais l'intéressé sait pertinemment qu'il est accroché par la justice pour ces propos diffusés le 13 octobre 2023 à l'occasion de la commémoration de l'assassinat du Prince Louis Rwagasore, héros de l'indépendance du Burundi.
Pourquoi ne pas mettre en place une politique de stabilisation des communautés congolaises, toutes tendances confondues, afin de favoriser la cohabitation pacifique et une cohésion nationale inclusive dans le respect des valeurs culturelles des uns et des autres, tant qu'elles ne sont pas contraires aux règles morales et d'éthique définies par la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen ?
Le Burundi est devenu un véritable Etat totalitaire où l'arme privilégiée d'oppression est devenue une justice qui a autant peur du crime fourre-tout d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat que le sont tous les citoyens, même ceux qui n'ont pas les moyens ni intellectuels ni physiques pour porter « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat » !
Mystère et désolation pour les autorités du Burundi. Pourtant, le pays vient d'être brillamment élu membre du Conseil des droits de l'homme pour la période allant de 2024 à 2026.Le ministère des Affaires étrangères s'était réjoui, sur le réseau X, « d'une élection qui témoigne de la confiance de plus en plus grandissante des États membres de l'ONU ». Il aura vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué.Le Burundi n'inspire pas encore confiance à la communauté internationale.
Lieutenant-Colonel Jacques Nijimbere, commissaire municipal et commandant du Bureau spécial de recherche (BSR) est responsable d'une cellule de détention provisoire à BSR d'une capacité d'accueil limitée à 46 détenus. Selon la CNIDH, il a réussi à y enfermer 322 hommes et 38 femmes accompagnés d'enfants de moins de 3 ans. Pire encore, plus de 360 âmes partagent une seule toilette bouchée et un seul robinet sec, donc sans d'eau courante.
Ce qui a alarmé l'équipe du FMI, selon des sources de la banque centrale, c'est le manque de réserves de devises malgré tous les prêts et aides reçus. Le pays dispose d'une petite réserve qui ne couvre que 0,5 mois d'importations. Le Burundi était déjà un mauvais élève en matière de réserves monétaires. Déjà, en 2018, le taux de réserves dans les pays d'Afrique de l'Est était de 5,25 % au Kenya, 8 % en Tanzanie, 10 % en Ouganda, 5 % au Rwanda et 3 % au Burundi.
L'armée burundaise n'a pas encore réagi à ces allégations qui deviennent, pourtant, de plus en plus récurrentes.Pour rappel, en mai dernier, des militaires burundais déployés à l'est de la RDC avaient été accusés de collaborer avec des rebelles rwandais.A cette époque, le Burundi avait fermement rejeté de telles allégations.« Nous déplorons que certaines personnes mal intentionnées comme la télévision rwandaise RTV aient lancé des accusations sans fondement contre les soldats burundais déployés au Nord-Kivu », avait alors déclaré le colonel Floribert Biyereke.
Evariste Ndayishimiye a encore du pain sur la planche. Pour assainir l'économie du Burundi, il lui faudra d'abord dompter ses appétits gloutons qui font que sa femme jouisse d'un tel monopole dans le secteur du carburant où elle remporte des marchés sans concurrence et où elle monopolise le peu de devises étrangères que détient le Burundi.Rien ne sert de courir derrière de petits magistrats véreux alors que le magistrat suprême a lui-même traîne des casseroles dans son cercle.